Une première demande d'interdiction de l'affiche dénonçant l'islam, avec une carte de France recouverte du drapeau algérien, a été rejetée lundi par la justice.
Mais une autre association antiraciste a saisi le tribunal de Nanterre, près de Paris, et une troisième s'apprête à en faire de même, tandis que le recteur de la grande mosquée de Paris appelle les autorités françaises à intervenir.
À Alger, la presse lundi s'est faite l'écho de protestations du ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, déclarant: "Nous avons protesté officiellement et c'est à l'Etat français de prendre les dispositions qui s'imposent lorsque des symboles de pays étrangers sont mis à genoux".
"Sommes-nous oui ou non libres et souverains ou sommes-nous à la botte des ordres du gouvernement algérien ?", a répliqué Marine Le Pen mardi sur France Info.
Pour la vice-présidente du FN, les associations françaises de "censeurs professionnels" se font "les porteurs de valise du gouvernement français qui, à la demande du gouvernement algérien, veut interdire cette affiche."
Dans un communiqué, le FN affirme que le dessin de la France recouverte du drapeau algérien est "purement et simplement une reprise de celui figurant sur les tee-shirts portés par de très nombreux jeunes français de 'papier' et sous lequel figure le mot Algérie."
"On aurait aimé que le gouvernement algérien intervienne lorsqu'à Toulouse, après la qualification de l'équipe de France de football, le drapeau tricolore de la mairie a été brûlé et remplacé par le drapeau algérien", écrit-il.
En conséquence, le FN demande au gouvernement algérien "de se mêler de ses affaires et de ne pas interférer dans la campagne électorale française".
Source: Reuters via Yahoo
Mais une autre association antiraciste a saisi le tribunal de Nanterre, près de Paris, et une troisième s'apprête à en faire de même, tandis que le recteur de la grande mosquée de Paris appelle les autorités françaises à intervenir.
À Alger, la presse lundi s'est faite l'écho de protestations du ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, déclarant: "Nous avons protesté officiellement et c'est à l'Etat français de prendre les dispositions qui s'imposent lorsque des symboles de pays étrangers sont mis à genoux".
"Sommes-nous oui ou non libres et souverains ou sommes-nous à la botte des ordres du gouvernement algérien ?", a répliqué Marine Le Pen mardi sur France Info.
Pour la vice-présidente du FN, les associations françaises de "censeurs professionnels" se font "les porteurs de valise du gouvernement français qui, à la demande du gouvernement algérien, veut interdire cette affiche."
Dans un communiqué, le FN affirme que le dessin de la France recouverte du drapeau algérien est "purement et simplement une reprise de celui figurant sur les tee-shirts portés par de très nombreux jeunes français de 'papier' et sous lequel figure le mot Algérie."
"On aurait aimé que le gouvernement algérien intervienne lorsqu'à Toulouse, après la qualification de l'équipe de France de football, le drapeau tricolore de la mairie a été brûlé et remplacé par le drapeau algérien", écrit-il.
En conséquence, le FN demande au gouvernement algérien "de se mêler de ses affaires et de ne pas interférer dans la campagne électorale française".
Source: Reuters via Yahoo