La communauté internationale a condamné unanimement dimanche l'attentat contre un défilé militaire à Kaboul, dont le président Hamid Karzaï est sorti indemne, tout en assurant le chef de l'Etat afghan de son total soutien.
"Je condamne dans les termes les plus fermes l'attaque contre le président Karzaï", a indiqué le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon dans un communiqué. "Cette attaque contre les institutions légitimes de l'Etat afghan et le peuple afghan est inacceptable", a ajouté le texte. M. Ban a aussi réaffirmé le soutien des Nations unies aux efforts de reconstruction du pays "via des institutions étatiques légitimes, et d'une façon qui s'attèle aux besoins des plus vulnérables et qui assure justice et sécurité".
Le président français Nicolas Sarkozy a également assuré dimanche son homologue afghan Hamid Karzaï de "l'engagement résolu et constant" de la France à ses côtés. "Nous condamnons avec la plus grande fermeté cet acte odieux commis par des fanatiques dont le seul but est de remettre en cause les progrès que courageusement, avec l'appui de la communauté internationale, votre pays et ses dirigeants s'emploient à accomplir sur le chemin de la stabilisation, de la reconstruction et de la démocratisation", a affirmé M. Sarkozy.
Après avoir fait part dimanche par téléphone de sa "consternation" au président afghan Hamid Karzaï, la chancelière allemande Angela Merkel a assuré "qu'elle resterait engagée aux côtés de l'Afghanistan, de manière étroite", selon un communiqué de la chancellerie.
Le Premier ministre pakistanais Yousaf Raza Gilani a assuré de son côté l'Afghanistan de son soutien dans son combat contre l'"ennemi commun" et contre le "terrorisme et l'extrémisme", selon un communiqué. Le ministre des affaires étrangères indien, Pranab Mukherjee, a souligné quant à lui "la nécessité pour la communauté internationale de pratiquer la tolérance zéro vis à vis du terrorisme".
Même son de cloche chez le chef de la diplomatie canadienne, Maxime Bernier, pour qui cette attaque ne "nous dissuadra pas de continuer à apporter notre soutien au peuple afghan, au président Karzaï, ainsi qu'au gouvernement et aux parlementaires afghans".
Le président Karzaï a été évacué "sain et sauf", a précisé un responsable au palais présidentiel. Les talibans ont revendiqué l'attentat, niant avoir visé une cible en particulier. Un garçon de 10 ans, un chef de tribu et un parlementaire afghan qui a succombé à ses blessures sont morts dans l'attaque, selon le ministre de la Santé, Mohammad Amin Fatimie, et le ministère de la Défense.
Les membres du gouvernement, des ambassadeurs étrangers, un haut représentant de l'ONU et les responsables militaires, dont des officiers américains, qui assistaient au défilé, sont tous indemnes, selon les sources officielles.
Des tirs d'armes automatiques et des explosions ont retenti peu après que M. Karzaï et les dignitaires se sont installés dans la tribune pour la plus grande parade annuelle de l'armée afghane, qui rassemblait 3.000 soldats, des chars et des avions. "Dès les premiers tirs, le président a été couvert par ses gardes du corps", a raconté à l'AFP le ministre de la Santé, qui se trouvait à quelques mètres.
"Ils l'ont fait partir, j'ai vu des balles ricocher, de la fumée noire et je sentais l'odeur de la poudre." Selon le ministre, une roquette "a atterri juste devant la tribune". L'attaque a duré une quinzaine de minutes, selon un journaliste de l'AFP sur place.
Hamid Karzaï a annoncé l'arrestation d'une partie des auteurs de l'attentat. "Les forces de sécurité afghanes les ont rapidement encerclés. Certains d'entre eux ont été capturés", a-t-il déclaré à la télévision. Dans un communiqué, le président a assuré que "l'armée et la police maintiennent l'ordre" et que "la situation est sous contrôle".
L'attaque a été très vite revendiquée par les talibans qui ont dit avoir perdu trois de leurs combattants. "Nous avons lancé des roquettes sur le défilé. Nous avions six des nôtres sur place et trois de nos hommes ont été tués", a déclaré à l'AFP un porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahed. Le but n'était pas, selon lui, d'assassiner le président Karzaï. "Nous ne visions pas quelqu'un en particulier. Nous voulions montrer au monde que nous pouvons attaquer partout où nous le voulons", a ajouté Zabihullah Mujahed.
Source: yahoo news
"Je condamne dans les termes les plus fermes l'attaque contre le président Karzaï", a indiqué le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon dans un communiqué. "Cette attaque contre les institutions légitimes de l'Etat afghan et le peuple afghan est inacceptable", a ajouté le texte. M. Ban a aussi réaffirmé le soutien des Nations unies aux efforts de reconstruction du pays "via des institutions étatiques légitimes, et d'une façon qui s'attèle aux besoins des plus vulnérables et qui assure justice et sécurité".
Le président français Nicolas Sarkozy a également assuré dimanche son homologue afghan Hamid Karzaï de "l'engagement résolu et constant" de la France à ses côtés. "Nous condamnons avec la plus grande fermeté cet acte odieux commis par des fanatiques dont le seul but est de remettre en cause les progrès que courageusement, avec l'appui de la communauté internationale, votre pays et ses dirigeants s'emploient à accomplir sur le chemin de la stabilisation, de la reconstruction et de la démocratisation", a affirmé M. Sarkozy.
Après avoir fait part dimanche par téléphone de sa "consternation" au président afghan Hamid Karzaï, la chancelière allemande Angela Merkel a assuré "qu'elle resterait engagée aux côtés de l'Afghanistan, de manière étroite", selon un communiqué de la chancellerie.
Le Premier ministre pakistanais Yousaf Raza Gilani a assuré de son côté l'Afghanistan de son soutien dans son combat contre l'"ennemi commun" et contre le "terrorisme et l'extrémisme", selon un communiqué. Le ministre des affaires étrangères indien, Pranab Mukherjee, a souligné quant à lui "la nécessité pour la communauté internationale de pratiquer la tolérance zéro vis à vis du terrorisme".
Même son de cloche chez le chef de la diplomatie canadienne, Maxime Bernier, pour qui cette attaque ne "nous dissuadra pas de continuer à apporter notre soutien au peuple afghan, au président Karzaï, ainsi qu'au gouvernement et aux parlementaires afghans".
Le président Karzaï a été évacué "sain et sauf", a précisé un responsable au palais présidentiel. Les talibans ont revendiqué l'attentat, niant avoir visé une cible en particulier. Un garçon de 10 ans, un chef de tribu et un parlementaire afghan qui a succombé à ses blessures sont morts dans l'attaque, selon le ministre de la Santé, Mohammad Amin Fatimie, et le ministère de la Défense.
Les membres du gouvernement, des ambassadeurs étrangers, un haut représentant de l'ONU et les responsables militaires, dont des officiers américains, qui assistaient au défilé, sont tous indemnes, selon les sources officielles.
Des tirs d'armes automatiques et des explosions ont retenti peu après que M. Karzaï et les dignitaires se sont installés dans la tribune pour la plus grande parade annuelle de l'armée afghane, qui rassemblait 3.000 soldats, des chars et des avions. "Dès les premiers tirs, le président a été couvert par ses gardes du corps", a raconté à l'AFP le ministre de la Santé, qui se trouvait à quelques mètres.
"Ils l'ont fait partir, j'ai vu des balles ricocher, de la fumée noire et je sentais l'odeur de la poudre." Selon le ministre, une roquette "a atterri juste devant la tribune". L'attaque a duré une quinzaine de minutes, selon un journaliste de l'AFP sur place.
Hamid Karzaï a annoncé l'arrestation d'une partie des auteurs de l'attentat. "Les forces de sécurité afghanes les ont rapidement encerclés. Certains d'entre eux ont été capturés", a-t-il déclaré à la télévision. Dans un communiqué, le président a assuré que "l'armée et la police maintiennent l'ordre" et que "la situation est sous contrôle".
L'attaque a été très vite revendiquée par les talibans qui ont dit avoir perdu trois de leurs combattants. "Nous avons lancé des roquettes sur le défilé. Nous avions six des nôtres sur place et trois de nos hommes ont été tués", a déclaré à l'AFP un porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahed. Le but n'était pas, selon lui, d'assassiner le président Karzaï. "Nous ne visions pas quelqu'un en particulier. Nous voulions montrer au monde que nous pouvons attaquer partout où nous le voulons", a ajouté Zabihullah Mujahed.
Source: yahoo news