France
18/03/2007 08:40

la France libérale de Ségolène: Istres, Ouest Provence et football

Comme quoi, en France et en politique, on peut localement égorger le bébé tout en voulant envoyer sa mère à l'Elysée.

Après la victoire de Nicole Joulia aux élections municipales de décembre 2006, contre Michel Caillat Maire démissionnaire, les élus PS de la nouvelle équipe municipale sont tout simplement exclus du Parti de Ségolène Royal. François Bernardini, le "mentor" de Nicole Joulia, dans son injustifiable désir de réintégrer un Parti Socialiste décomposé en France et égorgé à Istres, crée une Association "Istres Solidaire et Passionnée", laquelle s'empresse d'annoncer son soutien à une candidate socialiste qui, en l'état, serait surtout une "machine à perdre" pour la France.



Redistribution des richesses en Ouest Provence

L'ex candidat Ps aux législatives, Bernard Granié, fraîchement élargi après 52 jours de détention préventive sur accusation de corruption passive, actuel président du San Ouest Provence, tente de nous expliquer que les recettes de l'intercommunalité devraient être distribuées non pas au prorata du nombre d'habitants et des besoins de chaque ville mais -ne riez pas - au prorata des recettes de chaque ville: "Aujourd'hui, quel que soit le système, on ne peut pas dire qu'on amène 6 % des ressources du ménage et que dans le même temps on revendique 50 % des dépenses de ce même ménage. Cela n'est pas possible !"
Si le mode de répartition préconisé par Bernard Granié actuel président du SAN ouest provence était adopté, l'intercommunalité n'aurait plus aucun sens.

Alors là, comme positionnement, reconnaissez que c'est vraiment socialiste!

Le FC Istres veut entrer en Bourse

Parallèlement, le FC Istres, sous la houlette de Bernard Calvignac, pousse la balle capitalistique plus loin: il a annoncé qu'il allait "prendre le contrôle du FC Istres (Ligue 2), via son fonds d'investissement Compulease" et confirmé à Boursier.com que "la bourse est en toile de fond de ce projet de reprise et pourra constituer, le moment venu, un recours financier."
Toutefois, la situation sportive du club ne rend pour l'instant pas évidente une cotation en bourse : le FC Istres est relégable et une rétrogradation en fin de saison provoquerait un manque à gagner certain pour le club, notamment en termes de droits TV. "On n'ira pas en bourse tant que l'avenir du club en Ligue 2 ne sera pas assuré", confirme le dirigeant qui ajoute "un club de National pourrait très bien être côté en bourse, mais dans l'immédiat, nous ne voulons pas faire courir le risque de la relégation à des actionnaires".

Avant de s'intéresser à Istres, Bernard Calvignac souhaitait prendre le contrôle du club de football de Nîmes, en National, avec un projet d'introduction en bourse.

Dans l'immédiat, 250 KE vont être injectés au sein du club lors d'une augmentation de capital et 2,5 à 3 ME le seront dans les prochains mois, pour financer un projet hôtelier lié à un centre de rééducation pour sportifs de haut niveau. "Financièrement, le club est l'un des mieux gérés Ligue 1 et Ligue 2 confondues. Il a gagné 400 KE nets après impôts l'an dernier. Son bilan est très sain", explique B. Calvignac.

"Le bassin de Fos, Istres, Martigues, Miramas est un creuset de football pour faire un alter ego à l'OM. Les infrastructures du club sont dignes de la Ligue 1, le stade de 18.000 places est tout neuf. Il y a tout pour réussir ! L'objectif est de revenir en Ligue 1 au plus tard dans cinq ans", conclut l'ambitieux président. »

On note que:
- le stade de foot est l'émanation de François Bernardini,
- les activités sportives sont régies par le San Ouest Provence...

Comment concilier sa ''flamme'' socialiste

Le danger, avec François Bernardini, est qu'il parvienne à nous fabriquer de toutes pièces un Michel Caillat d'une arrogance toute PS. Un Michel caillat secrétaire de la section d'Istres et, dit-on, en dépression nerveuse pour avoir perdu les élections municipales malgré ou à cause du soutien que François Holande lui a apporté.
Mais les Corses veillent et ont organisé, via Guy Queytan, Président de l'association socialiste le Cercle Citoyen, un récital dont le Blog Istres au quotidien de Daniel Baroudi rend compte: " C'est à l'espace 233, au CEC des heures claires, que le chanteur a fait salle comble, en presence de quelques personnalités et surtout la communauté corse. Auteur, compositeur, interprète, Jean Menconi est né en Corse à Porto-Vecchio, dans une famille nombreuse où le chant et la musique ont bercé sa jeunesse.

Très tôt, il entame une carrière qui le mènera à travers l'Europe où son premier single « PAESE » remportera un franc succès.


Jean Menconi chante l'amour de son pays à travers des chansons traditionnelles et inédites. En 2004, ‘Unione Corse', l'Amicale des Corses d'Antibes, lui décerne le prix de ‘Unione Dore', que seuls ‘I. Muvrini' et ‘Canta U Populo Corsu' ont obtenu auparavant."

Ne voyons dans cette manifestation ni communautarisme, ni nationalisme. Observons-y plutôt la présence de Michel Vaxes député PCF des BdR. Signal de soutien émis par François et ses amis vers le candidat communiste aux législatives contre un candidat PS non encore déclaré.

Comme quoi, en France et en politique, on peut localement égorger le bébé tout en voulant envoyer sa mère à l'Elysée.


Sylvie Delhaye



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