Ces travaux dans ce secteur du centre-ville de Bondy sont à l'origine de l'explosion, consécutive au percement accidentel d'une conduite de gaz par une pelleteuse.
Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes de l'accident et elle pourrait conduire à un procès avec de lourds dommages et intérêts à la clef.
Après s'être dans un premier temps cantonnée dans le silence, la direction de GDF a rendu publique sa ligne de défense après sa mise en cause implicite par le parquet de Bobigny, qui a ouvert une enquête pénale, et la société de travaux publics Bourgeois.
"Nous souhaitons faire une mise au clair point par point des accusations qui ont été portées. Nous avons transmis des plans à jour à la société de travaux publics Bourgeois", qui était chargée du chantier, a-t-on déclaré à Reuters vendredi matin.
Le procureur de la République de Bobigny François Molins a déclaré mercredi que GDF n'avait pas fourni un plan conforme à l'entreprise Bourgeois.
"Le plan n'indiquait pas que la canalisation se trouvait à moins de 60 cm et donc dans l'espace de creusement", a-t-il dit. La profondeur réglementaire est de 80 cm.
"CANALISATION NEUVE"
La direction de GDF répond en expliquant avoir envoyé le 12 juin les plans détaillés initiaux de la canalisation ainsi qu'un plan dit "minute", actualisé après d'autres travaux de voirie, où figurait le bon relevé de situation de la conduite.
GDF explique en outre avoir tenu une réunion de chantier le 16 juillet avec les responsables de Bourgeois où ont été fournies "toutes les informations".
La société déclare en outre que la conduite était bien recouverte d'une grille en plastique de couleur jaune, signalisation obligatoire destinée aux conducteurs d'engins.
La canalisation était neuve et avait été installée en mars 2007 "à la demande de la mairie et du Conseil général, en prévision des travaux concernés", précise GDF.
Accusée en outre d'avoir pris trop longtemps pour couper le gaz dans le secteur concerné après l'accident, ce qui explique les flammes immenses sortant de la conduite lors de l'intervention des secours, GDF dit avoir pris la décision "en commun avec les sapeurs-pompiers".
Si le gaz avait été coupé trop tôt, il aurait pu se créer des poches de gaz, ce qui peut conduire à d'autres explosions, explique-t-on, alors que laisser les flammes sortir de la conduite permettait de circonscrire le sinistre, assure GDF.
L'avocat de l'entreprise Bourgeois, Me Philippe Goossens, a mis en cause GDF sur ce point jeudi. "La seule manière de sécuriser le site aurait été de couper le gaz. Je me pose la question de savoir pourquoi, deux heures après l'accident, le gaz n'était toujours pas coupé."
Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes de l'accident et elle pourrait conduire à un procès avec de lourds dommages et intérêts à la clef.
Après s'être dans un premier temps cantonnée dans le silence, la direction de GDF a rendu publique sa ligne de défense après sa mise en cause implicite par le parquet de Bobigny, qui a ouvert une enquête pénale, et la société de travaux publics Bourgeois.
"Nous souhaitons faire une mise au clair point par point des accusations qui ont été portées. Nous avons transmis des plans à jour à la société de travaux publics Bourgeois", qui était chargée du chantier, a-t-on déclaré à Reuters vendredi matin.
Le procureur de la République de Bobigny François Molins a déclaré mercredi que GDF n'avait pas fourni un plan conforme à l'entreprise Bourgeois.
"Le plan n'indiquait pas que la canalisation se trouvait à moins de 60 cm et donc dans l'espace de creusement", a-t-il dit. La profondeur réglementaire est de 80 cm.
"CANALISATION NEUVE"
La direction de GDF répond en expliquant avoir envoyé le 12 juin les plans détaillés initiaux de la canalisation ainsi qu'un plan dit "minute", actualisé après d'autres travaux de voirie, où figurait le bon relevé de situation de la conduite.
GDF explique en outre avoir tenu une réunion de chantier le 16 juillet avec les responsables de Bourgeois où ont été fournies "toutes les informations".
La société déclare en outre que la conduite était bien recouverte d'une grille en plastique de couleur jaune, signalisation obligatoire destinée aux conducteurs d'engins.
La canalisation était neuve et avait été installée en mars 2007 "à la demande de la mairie et du Conseil général, en prévision des travaux concernés", précise GDF.
Accusée en outre d'avoir pris trop longtemps pour couper le gaz dans le secteur concerné après l'accident, ce qui explique les flammes immenses sortant de la conduite lors de l'intervention des secours, GDF dit avoir pris la décision "en commun avec les sapeurs-pompiers".
Si le gaz avait été coupé trop tôt, il aurait pu se créer des poches de gaz, ce qui peut conduire à d'autres explosions, explique-t-on, alors que laisser les flammes sortir de la conduite permettait de circonscrire le sinistre, assure GDF.
L'avocat de l'entreprise Bourgeois, Me Philippe Goossens, a mis en cause GDF sur ce point jeudi. "La seule manière de sécuriser le site aurait été de couper le gaz. Je me pose la question de savoir pourquoi, deux heures après l'accident, le gaz n'était toujours pas coupé."