Aucun courrier. «On a beau chercher, on n’a rien…» assure-t-on dans l’entourage du ministre Hervé Morin. «C’est vrai», confirme-t-on au Quai d’Orsay, où l’on reconnaît qu’aucun courrier et aucune note n’a été envoyé aux militaires. En revanche, le 1er août et le 27 septembre, des mises en garde ont été adressées aux ministères de l’Education, de l’Immigration, de l’Intérieur, de la Santé, des Affaires sociales et de la Justice. «On n’a contacté que les ministères qu’il nous semblait nécessaire d’informer. Il s’agissait de prévenir les familles [susceptibles d’adopter des enfants, ndlr] de l’illégalité de cette opération, par l’intermédiaire des services déconcentrés de ces ministères», indique le secrétariat d’Etat aux Droits de l’homme, qui dépend du ministère des Affaires étrangères.
L’affaire de l’Arche de Zoé avait toutefois été évoquée, parmi d’autres sujets, lors d’une réunion de l’ensemble des directeurs de cabinet, le 23 juillet à Matignon. L’information n’a pas été répercutée à ses services par André Viau, le directeur de cabinet d’Hervé Morin. Aucune réunion spécifique sur cette question n’a réuni les Affaires étrangères et la Défense.
Au Tchad, l’ambassade de France n’a été prévenue que le 27 septembre, reconnaît-on au secrétariat d’Etat aux Droits de l’homme. «Jusqu’alors, nous pensions que l’opération concernait le Darfour, donc le Soudan. Notre ambassade de Khartoum avait été alertée», précise-t-on.
Pour lire la suite: http://www.liberation.fr/actualite/monde/290495.FR.php
L’affaire de l’Arche de Zoé avait toutefois été évoquée, parmi d’autres sujets, lors d’une réunion de l’ensemble des directeurs de cabinet, le 23 juillet à Matignon. L’information n’a pas été répercutée à ses services par André Viau, le directeur de cabinet d’Hervé Morin. Aucune réunion spécifique sur cette question n’a réuni les Affaires étrangères et la Défense.
Au Tchad, l’ambassade de France n’a été prévenue que le 27 septembre, reconnaît-on au secrétariat d’Etat aux Droits de l’homme. «Jusqu’alors, nous pensions que l’opération concernait le Darfour, donc le Soudan. Notre ambassade de Khartoum avait été alertée», précise-t-on.
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