EditoWeb Magazine

Sur le plan extérieur, les conclusions du rapport de la commission Winograd n’ont eu qu’un faible impact sur la vie politique israélienne. Ehoud Olmert avait à l’époque soigneusement veillé à limiter le champ d’action des spécialistes présidés par le juge israélien. Mais c’est surtout l’absence d’éléments concrets sur un ratage collectif qui a primé sur l’intoxication tous azimuts déclenchée de l’autre coté de la frontière par un Hezbollah tellement persuasif qu’il en a fait oublié qu’à quelques semaines près, la position de la Résistance aurait peu être totalement déstabilisée. La société israélienne prise au dépourvue en ce mois de juillet 2006 n’était pas prête à assumer un coût humain plus important au Liban. De façon plus anecdotique, à Beyrouth, la publication du rapport à permis à toutes les parties, et surtout à l’armée et au premier ministre de renchérir sur l’opposition à Israël et ses velléités naturelles à agresser le pays du cèdre, terrain habituellement réservé au Hezbollah.