Nicolas Sarkozy vient de décider de d’offrir une prime pour trouver les responsables de coups de feu contre les policiers.
Ceci est une excellente initiative, mais qu’il faut absolument, et de la même façon, appliquer à la lutte contre la corruption des dirigeants politiques…
D’ailleurs, c’est déjà en place au ministère des Finances, au sein des Douanes, pour les aviseurs, et ceci depuis des décennies…
A titre d’exemple, en janvier 1998, j’ai dénoncé, à la Direction Nationale des Enquêtes Fiscales (DNEF), le détournement des indemnités de la guerre du Golfe, par François Mitterrand, et qui se monte à près de 3,5 milliards de dollars :
http://euroclippers.typepad.fr/mon_weblog/socialisme_et_corruption/index.html
Ce détournement de fonds aurait permis de faire construire pour nos étudiants, lycéens ou jeunes marginalisés, près de 100 voiliers de 80 mètres du type « Gorch Fock », voilier-école de Marine allemande !!!...
Et j’ai demandé une prime d’aviseur de 1% des fonds détournés !!!...
Ce qui représente un signe de mépris définitif pour l’Arsouille et sa bande de mafieux, mais est aussi une motivation assez forte.
Mais il faut aussi savoir que, de 1998 à 2007, j’ai alerté régulièrement l’Elysée sur cette affaire !...
Pour quelles raisons notre ancien président de la république, Jacques Chirac, a-t-il protégé les responsables d’un détournement de fonds publics de plusieurs milliards de dollars ?...
Je dois avouer que j’ai maintenant acquis la certitude que nous avons été dirigés, jusqu’à maintenant, non pas par de véritables dirigeants mais par d’authentiques mafieux, sans scrupule, qui sont plus soucieux d’arriver au pouvoir et de s’y maintenir en se constituant une fortune colossale plutôt que d’être de vrais chefs d’Etat.
Ces dirigeants peuvent-ils réellement faire les bons choix pour nos « ados » ?
Non, bien sûr, et c’est ainsi que j’avance l’hypothèse que la situation dramatique dans laquelle se trouvent nos banlieues, et par là même nos forces de l’ordre, ainsi que l’ensemble de notre société, pourrait bien avoir pour principal responsable Jacques Chirac qui n’a, à aucun moment, lutté contre la corruption institutionnalisée par les Mitterrandiens.
Je rappelle que l’Institut of Economics Affairs (Londres) a classé la France, en juin 2006, comme le pays le plus corrompu des nations occidentales.
Un analyste de l’IEA, Ian Senior, précise : « Il est faux de dire que la corruption aide à lubrifier les rouages de l’économie. Au contraire, la corruption appauvrit les sociétés en détournant des ressources vers ceux qui sont déjà riches et puissants, et rend les biens et les services plus chers que ce qu’ils devraient être… La corruption est un cancer qui détruit les institutions et les sociétés, et son élimination est une étape importante pour faire un monde plus prospère et plus démocratique. ».
Une analyse à méditer…
Mais, de la même façon qu’il ne faut pas rejeter tout ce qui a été fait pendant les gouvernements Mitterrand, il ne faut pas, non plus, sous-estimer l’aspect négatif de ces si longues années mitterrandiennes empoisonnées par une succession d’affaires toutes plus louches les unes que les autres et qui ont progressivement détruit les valeurs essentielles de droiture, de rigueur, de probité, de liberté, de critique, de courage, qui sont indispensables au développement d’un réseau social harmonieux.
Et nous devons surtout admettre que la rupture avec cette période n’a pas été réalisée par Jacques Chirac.
En effet, en 1995, celui-ci avait la possibilité de lancer un important programme maritime pour les jeunes, mais il n’en a rien fait, alors même qu’il ne pouvait pas ignorer le détournement des indemnités de la guerre du Golfe par François Mitterrand…
Jusqu’à quand devrons-nous supporter un tel niveau de corruption et d’irresponsabilité mafieuse ?...
Jusqu’à quand les fonctionnaires de nos grands ministères, les journalistes de nos nombreux journaux, les dirigeants de nos grandes sociétés, seront-ils les complices, par peur, lâcheté ou compromission, d’un système mafieux dans lequel chaque citoyen se doit d’être le sujet du prince qui nous gouverne ?
La sécurité est la première des conditions pour qu’une société puisse se développer afin que les individus soient libres responsables et créatifs, mais nous devons admettre que pour redresser la barre il faudra du temps, des larmes et du sang, car nous payons, maintenant, trois décennies de totalitarisme mafieux.
Voilà où nous en sommes.
Si les responsables des émeutes forment une « voyoucratie » comme le souligne Nicolas Sarkozy, il ne faut pas oublier la « Méga-voyoucratie » mitterrandienne qui nous a dirigés...
Donner une prime pour trouver les responsables de coups de feu contre les policiers est une excellente initiative, mais qu’il faut absolument, et de la même façon, appliquer à la lutte contre la corruption des dirigeants politiques…
Nicolas Sarkozy en aura-t-il le courage ?...
Jean-Charles Duboc