Nous pourrions, à propos de laïcité, nous contenter d'affirmer qu'il s'agit d'une ou plusieurs lois dont le respect organiserait "un paisible vivre ensemble". Pour autant, nous sommes des humains et avons besoin d'idéaux, de spiritualité, de valeurs à défendre. Mais défendre ne signifie pas imposer à l'autre ce que nous pensons ou croyons. Peut-être doit-on, malgré les crispations identitaires de notre temps, rechercher les dénominateurs communs et les convergences qui nous unissent.
Et, si nous avons foi en l'avenir de l'humanité, en la progression des sociétés, il est bien possible, sinon probable, que la laïcité progresse sans être imposée à quiconque – et dans le respect mutuel. C'est le pari que fait ce Magazine et vous pouvez, d'une manière ou d'une autre, y croire aussi.
Mais voici donc que je pratique la langue de bois, le politiquement correct. C'est peut-être de ma part plus que de l’autocensure. Est-ce qu'un terrible syndrome "Charlie Hebdo" me hanterait? A moins que ce soit les migrants de la Méditerranée, ou ces églises et synagogues attaquées... Je crois que c'est tout cela.
Il s'y ajoute que nous, les descendants du siècle des Lumières, ne pouvons nous envisager, nous regarder qu'en universalistes. L’ADN républicain n'étant pas xénophobe, nous occultons notre peur et devenons des victimes potentielles faciles. Alors nous hésitons, jusque et y compris dans la protection de ces enfants de France partis pour un jihad sans foi ni loi. Et puisqu'il s'agit d'immigration, comment comprendre que ceux que nous accueillons ne fassent pas serment sur la Constitution?
Dans le Sahel, empire culturel français, nous nous contentons de gérer le franc CFA et laissons s'enrichir des potentats affameurs de peuple. C'est ainsi que des milliers de déshérités se réfugient dans des coquilles de noix pour traverser la mer, vers Lampedusa, Melillia, Gibraltar ou ailleurs. Nos préjugés se heurtent à la détresse des migrants, nos codes sociaux à ceux des immigrés. Tout compte fait, ce n'est pas "la mer à boire".
Voici comment et pourquoi L'AlterMag est né et ce n'est pas Bernard Maris, Cabu, Charb, ... qui m'en voudront.
Et, si nous avons foi en l'avenir de l'humanité, en la progression des sociétés, il est bien possible, sinon probable, que la laïcité progresse sans être imposée à quiconque – et dans le respect mutuel. C'est le pari que fait ce Magazine et vous pouvez, d'une manière ou d'une autre, y croire aussi.
Mais voici donc que je pratique la langue de bois, le politiquement correct. C'est peut-être de ma part plus que de l’autocensure. Est-ce qu'un terrible syndrome "Charlie Hebdo" me hanterait? A moins que ce soit les migrants de la Méditerranée, ou ces églises et synagogues attaquées... Je crois que c'est tout cela.
Il s'y ajoute que nous, les descendants du siècle des Lumières, ne pouvons nous envisager, nous regarder qu'en universalistes. L’ADN républicain n'étant pas xénophobe, nous occultons notre peur et devenons des victimes potentielles faciles. Alors nous hésitons, jusque et y compris dans la protection de ces enfants de France partis pour un jihad sans foi ni loi. Et puisqu'il s'agit d'immigration, comment comprendre que ceux que nous accueillons ne fassent pas serment sur la Constitution?
Dans le Sahel, empire culturel français, nous nous contentons de gérer le franc CFA et laissons s'enrichir des potentats affameurs de peuple. C'est ainsi que des milliers de déshérités se réfugient dans des coquilles de noix pour traverser la mer, vers Lampedusa, Melillia, Gibraltar ou ailleurs. Nos préjugés se heurtent à la détresse des migrants, nos codes sociaux à ceux des immigrés. Tout compte fait, ce n'est pas "la mer à boire".
Voici comment et pourquoi L'AlterMag est né et ce n'est pas Bernard Maris, Cabu, Charb, ... qui m'en voudront.