Société
Mercredi 26 Juillet 2006 - 07:55
En vacances, on passe bien plus de temps avec sa moitié qu’au cours des semaines surbookées où l’on se croise plus qu’autre chose. Et c’est souvent là qu’on s’aperçoit des petits (ou des gros) défauts du cher et tendre.
Oui, mais…
Peut-on pour autant changer l’autre ?
Après les débuts enflammés de la vie à deux sonne l'heure des critiques : “Renonce à ceci”, “Améliore cela”… Pour le bien du partenaire, ou le nôtre ? Les motivations et les limites d'une entreprise de longue haleine.
Notre belle histoire d'amour ? Flamboyante, bien sûr. L'autre ? Tel que nous le rêvions. Même mieux. Puis survient le premier agacement. Une manie qui nous attendrissait nous exaspère. Premier signe de la débâcle ? « Quand j'ai rencontré Jean-Marc, raconte Isabelle, la petite quarantaine, mes amis se sont inquiétés : qu'est-ce que moi, la bavarde, j'allais pouvoir construire avec cet ours taciturne ? Mais j'étais sûre que j'allais le changer, l'entraîner vers la parole, ne serait-ce que par contagion. Lorsque j'ai commencé à lui dire que je ne supportais plus qu'il ne me dise jamais rien, il m'a répondu : “Tu l'as toujours su.” Il avait raison, il ne m'avait jamais menti, c'est moi qui m'étais leurrée. » Pourquoi cette obstination à vouloir changer l'autre ? Réponses de spécialistes.
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Société
Jeudi 6 Juillet 2006 - 20:59
Bruce Willis, vraiment très «shamallow» avec Riton, un raton laveur, follement baratineur et un brin cynique dans Nos voisins, les hommes.
Nouveau film d'animation DreamWorks. Riton, en véritable chef de bande entraîne ses camarades de tout poil à voler les victuailles des maisons environnantes habitées par des humains qui ne pensent qu'à manger.
«Je n'avais jamais expérimenté un exercice aussi difficile, personne en face pour vous donner la réplique, pas d'armes pour vous prêter main forte!» confie Bruce Willis, ici au côté de Riton à qui il prête sa voix.
(Photo AP/ Kirsty Wigglesworth)
«Je n'avais jamais expérimenté un exercice aussi difficile, personne en face pour vous donner la réplique, pas d'armes pour vous prêter main forte!» confie Bruce Willis, ici au côté de Riton à qui il prête sa voix.
(Photo AP/ Kirsty Wigglesworth) .
«Le public européen y verra un film à message, une satire sur notre société consumériste, s'amuse Bruce Willis. Mais il faut le prendre pour ce qu'il est, un film en 3D qui tente tout simplement d'être drôle.» Se mettre dans la peau d'un raton laveur, et bien c'est plus dur qu'il n'y paraît.
Bouffées d'enfance
«Je n'avais jamais expérimenté un exercice aussi difficile, personne en face pour vous donner la réplique, pas d'armes pour vous prêter main forte! Je me suis senti très vulnérable, un peu comme si je m'étais baladé en caleçon durant tout le processus de création qui a duré cinq ans! Pendant cette période, j'ai eu le temps de jouer dans cinq longs-métrages.» C'est parce qu'il est un bon père de famille que Bruce Willis a accepté cette mission DreamWorks. «À l'époque, l'aînée de mes filles avait 12 ans et la petite dernière, 6 ans. Elles sont folles d'animation.» Elles ont d'ailleurs des prénoms de fées, d'héroïnes de contes, Rumer-Glenn, Scout-Larue, Tallulah-Belle. Et le fait d'évoquer les dessins animés, cela provoque forcément chez Willis, des bouffées d'enfance cinématographiques. «J'allais tous les samedis au cinéma, seul ou avec des copains. Cela coûtait 25 cents. À la télé, j'aimais particulièrement les films de Tex Avery parce qu'ils étaient subversifs comme peuvent l'être aujourd'hui ceux créés par les studios DreamWorks. Mais je reviens toujours au cinéma des années 40 avec un faible pour Humphrey Bogart. Au début de ma carrière, je me suis totalement identifié à David Addison, le détective décontracté que j'interprétais dans la série télé, Claire de lune, dont les animateurs se sont d'ailleurs inspirés pour créer le personnage de Riton.»
Bruce Willis est extrêmement doux alors qu'on s'attendait à le voir sortir toute une artillerie machiste. Lui qui fut longtemps habitué à sauver la planète à l'écran, il est question d'un Piège de cristalIV,est plutôt un homme «shamallow». Fondant.
Certes, le sourire est parfois moqueur, en coin, comme accroché avec une pince à linge, uniquement du côté gauche. Et l'œil rieur s'embue facilement, se noierait presque dans une mer d'émotion lorsque Jeffrey Katzenberg, big boss de l'animation DreamWorks dit de lui, «Bruce, c'est un type généreux. À la différence de Riton, il donne, il ne prend pas.» Même jeune comédien ne se battait-il pas pour conquérir le monde? «Non, je n'ai jamais eu cet état d'esprit», dit-il dans un filet de voix. «J'ai depuis toujours un naturel sans souci, heureux, je me lève tous les matins non pas en baillant mais en sifflotant. Je croque la vie à pleines dents et croyez-moi, c'est un merveilleux gâteau. Il faudrait que vous restiez avec moi pour comprendre qui je suis vraiment...»
Le Figaro
«Je n'avais jamais expérimenté un exercice aussi difficile, personne en face pour vous donner la réplique, pas d'armes pour vous prêter main forte!» confie Bruce Willis, ici au côté de Riton à qui il prête sa voix.
(Photo AP/ Kirsty Wigglesworth)
«Je n'avais jamais expérimenté un exercice aussi difficile, personne en face pour vous donner la réplique, pas d'armes pour vous prêter main forte!» confie Bruce Willis, ici au côté de Riton à qui il prête sa voix.
(Photo AP/ Kirsty Wigglesworth) .
«Le public européen y verra un film à message, une satire sur notre société consumériste, s'amuse Bruce Willis. Mais il faut le prendre pour ce qu'il est, un film en 3D qui tente tout simplement d'être drôle.» Se mettre dans la peau d'un raton laveur, et bien c'est plus dur qu'il n'y paraît.
Bouffées d'enfance
«Je n'avais jamais expérimenté un exercice aussi difficile, personne en face pour vous donner la réplique, pas d'armes pour vous prêter main forte! Je me suis senti très vulnérable, un peu comme si je m'étais baladé en caleçon durant tout le processus de création qui a duré cinq ans! Pendant cette période, j'ai eu le temps de jouer dans cinq longs-métrages.» C'est parce qu'il est un bon père de famille que Bruce Willis a accepté cette mission DreamWorks. «À l'époque, l'aînée de mes filles avait 12 ans et la petite dernière, 6 ans. Elles sont folles d'animation.» Elles ont d'ailleurs des prénoms de fées, d'héroïnes de contes, Rumer-Glenn, Scout-Larue, Tallulah-Belle. Et le fait d'évoquer les dessins animés, cela provoque forcément chez Willis, des bouffées d'enfance cinématographiques. «J'allais tous les samedis au cinéma, seul ou avec des copains. Cela coûtait 25 cents. À la télé, j'aimais particulièrement les films de Tex Avery parce qu'ils étaient subversifs comme peuvent l'être aujourd'hui ceux créés par les studios DreamWorks. Mais je reviens toujours au cinéma des années 40 avec un faible pour Humphrey Bogart. Au début de ma carrière, je me suis totalement identifié à David Addison, le détective décontracté que j'interprétais dans la série télé, Claire de lune, dont les animateurs se sont d'ailleurs inspirés pour créer le personnage de Riton.»
Bruce Willis est extrêmement doux alors qu'on s'attendait à le voir sortir toute une artillerie machiste. Lui qui fut longtemps habitué à sauver la planète à l'écran, il est question d'un Piège de cristalIV,est plutôt un homme «shamallow». Fondant.
Certes, le sourire est parfois moqueur, en coin, comme accroché avec une pince à linge, uniquement du côté gauche. Et l'œil rieur s'embue facilement, se noierait presque dans une mer d'émotion lorsque Jeffrey Katzenberg, big boss de l'animation DreamWorks dit de lui, «Bruce, c'est un type généreux. À la différence de Riton, il donne, il ne prend pas.» Même jeune comédien ne se battait-il pas pour conquérir le monde? «Non, je n'ai jamais eu cet état d'esprit», dit-il dans un filet de voix. «J'ai depuis toujours un naturel sans souci, heureux, je me lève tous les matins non pas en baillant mais en sifflotant. Je croque la vie à pleines dents et croyez-moi, c'est un merveilleux gâteau. Il faudrait que vous restiez avec moi pour comprendre qui je suis vraiment...»
Le Figaro
Sylvie Louis
Rédigé par Sylvie Louis le Jeudi 6 Juillet 2006 à 20:59
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