Magazine des Femmes d'Aix en Provence

Société

Samedi 1 Avril 2006 - 20:42

Mal de dos, douleurs dentaires, allergies : autant de réactions du corps à des blessures parfois anciennes.


Notre corps a-t-il une mémoire ?
Témoin de nos parcours de vie, notre corps garde en lui tous les chemins – agréables ou non – que nous empruntons. Comment libérer sa mémoire corporelle ?

Par l’ostéopathie : guérir par les mains. Toutes les parties du corps étant reliées entre elles, elles agissent les unes sur les autres. L’ostéopathie agit sur les problèmes liés à la naissance (compression crânienne) et à la croissance (scoliose).

Par la kinésiologie : laisser parler son corps. Notre tonus musculaire varie dès que quelque chose nous perturbe. Par un test musculaire, le thérapeute demande au corps de répondre à une question. La kinésiologie renforce la santé et la vitalité de ceux qui le souhaitent.

Par l’E.M.D.R. : éliminer les traumatismes. Un traumatisme créé une plaie dans le cerveau émotionnel. L’Eye Movement Desensitization and Reprocessing (ou intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires) agit sur sa cicatrisation. Durant la séance le regard suit la main du thérapeute qui effectue un mouvement de balancier. Cela permet de travailler alternativement les cerveaux droit et gauche, et accélère l’élimination des résidus du traumatisme dans le corps.

Par la mémoire cellulaire : la déprogrammer pour se rééduquer. Dès notre conception, les tyraumatismes s’impriment dans les cellules du corps, créant une sorte de programmation. Le praticien effectue alors des tests musculaires pour sonder l’inconscient du corps, utilise des grilles de vie pour croiser les souvenirs conscients et la mémoire corporelle, nous plonge dans un bain en eau salée afin de revivre notre naissance.

Pour en savoir plus
http://www.askinesio.com/
http://www.emdr-France.com/

Cédric Lopez
Rédigé par Cédric Lopez le Samedi 1 Avril 2006 à 20:42

Société

Mercredi 29 Mars 2006 - 22:01

Les hormones orchestrent notre vie, nos humeurs, et notre silhouette.


Ces hormones qui nous gouvernent.

Pour garder la ligne, à chaque printemps, on nous conseille de faire du sport, de mieux manger, voire de faire un "petit régime", mais cela est-il suffisant pour réussir à modifier durablement notre silhouette ?

Pour le Docteur David Elia, qui vient d'écrire un ouvrage : "Et si c'était les hormones?" chez Grasset, ce sont elles, qui régissent entre autres notre poids. La femme, nous dit-il, a une réelle vulnérabilité pondérale en raison de son système de reproduction sophistiqué qui rythme toute sa vie, de la puberté à la ménopause.
Ce sont les estrogènes, hormones féminines par excellence, qui, lorsqu’elles sont trop abondantes, augmentent le volume graisseux, notamment au niveau du bas du corps, provoquant ce que nous craignons toutes, la fameuse rétention d'eau.
Or c'est souvent que les oestrogènes sont plus abondantes dans notre organisme : A chaque fin de cycle, lorsque l'on prend une pilule qui ne nous convient pas, pendant la grossesse, avant et pendant la ménopause, et même à la puberté, quand les hormones s'installent .
Horreur, cela ne nous laisse pas beaucoup de marge pour garder notre minceur !
Le Docteur Elia nous rassure, pour chaque situation, il existe un traitement.
Qu'en est-il des petites fringales que nous sommes nombreuses à ressentir avant les règles ?
Cela s'explique encore par les hormones féminines qui aiguisent la sensation de faim et surtout le goût pour les aliments sucrés . Et c’est cet excès de sucre qui risque de se transformer en graisse, en priorité dans les hanches et les cuisses.

Un petit bémol heureusement, les récepteurs hormonaux varient d'une femme à l'autre et donc la faculté de fabriquer plus ou moins de graisse, de retenir ou non l'eau et le sel...

Toutes inégales devant la religieuse au chocolat ? Et oui mesdames, c'est la génétique qui décide, mais à chaque problème sa solution ! Lire l'article


Catherine Connan-Aknin
Rédigé par Catherine Connan-Aknin le Mercredi 29 Mars 2006 à 22:01