Faits Divers - Société
15/09/2010 17:04

eMusic négocie des accords avec des majors

Le service de vente de musique en ligne par abonnement eMusic est sur le point de signer des accords avec deux des plus grandes maisons de disques, à temps pour son nouveau La plate-forme travaille à la finalisation dans les semaines à venir d'accords avec Universal Music Group, filiale de Vivendi, et avec EMI, qui lui permettraient de faire passer son catalogue d'oeuvres disponibles de 10 à 17 millions de titres.


eMusic négocie des accords avec des majors pour se relancer
Le service de vente de musique en ligne par abonnement eMusic est sur le point de signer des accords avec deux des plus grandes maisons de disques, à temps pour son nouveau  La plate-forme travaille à la finalisation dans les semaines à venir d'accords avec Universal Music Group, filiale de Vivendi, et avec EMI, qui lui permettraient de faire passer son catalogue d'oeuvres disponibles de 10 à 17 millions de titres. Les deux autres majors, Sony Music et Warner Music, ont signé l'an dernier des accords avec le site de musique. eMusic s'était fait remarquer à son lancement, il y a douze ans, par un modèle reposant sur la vente de titres sans verrous numériques (DRM), s'attirant les faveurs de nombreux fans et de milliers de labels indépendants. Adam Klein, qui a pris la direction d'eMusic le mois dernier, a déclaré que la société voulait devenir un site plus "ouvert" en offrant la possibilité de naviguer dans le catalogue musical sans forcément communiquer au préalable ses coordonnées bancaires. Selon cet ancien dirigeant d'EMI et de la chaîne musicale MTV, cette nouvelle stratégie ne vise pas pour autant à dupliquer le modèle des plates-formes de telles que Spotify ou Pandora, qui permettent une écoute en continu comme avec les stations musicales radio. Le nouveau départ du site sera accompagné d'une importante campagne publicitaire visant à endiguer la baisse du nombre de ses utilisateurs et à rivaliser plus efficacement avec les leaders du marché, le kiosque iTunes d'Apple et le "MP3 store" d'Amazon.com. eMusic revendique environ 375.000 abonnés et anticipe près de 65 millions de dollars de chiffre d'affaires pour l'année en cours. Le site comptait quelque 400.000 abonnés en septembre 2008. Contrairement à iTunes, qui commercialise les titres à l'unité au prix de base de 99 centimes, les membres d'eMusic souscrivent un abonnement mensuel d'une douzaine de dollars ouvrant la possibilité de télécharger 24 titres. Adam Klein a également annoncé qu'eMusic lancerait un service de stockage en ligne, un "casier numérique" qui permettrait aux abonnés de se constituer une discothèque en ligne accessible depuis n'importe quel endroit avec n'importe quel appareil numérique. "Nos utilisateurs estiment devoir pouvoir écouter ce qui leur appartient où qu'ils soient", a-t-il expliqué. "Nous sommes en plein pourparlers avec les maisons de disque en terme de licences à ce sujet", soulignant que cela ne faisait en rien d'eMusic un concurrent de services d'écoute en ligne de type radio.(reuters)

Étude : l'État gagnerait des milliards en combattant le piratage
Le lobby de l'industrie logicielle BSA (pour Business Software Association) et l'entreprise d'analyse du marché informatique, IDC, ont réalisé une étude sur les gains possibles pour l'emploi, la fiscalité et le PIB d'une baisse du taux de piratage des logiciels.Pour la France, l'étude conclut que si le taux de piratage logiciel baissait de 10 points en quatre ans, passant donc de 40 % à 30 %, une pluie de bienfaits s'abattrait sur le pays :  - 14 599 emplois supplémentaires seraient créés dans le secteur des technologies - 6 480 millions d'euros seraient injectés dans la nouvelle économie (en France, seulement 5 326 millions d'euros seraient injectés, le reste partant pour l'étranger) - 2 401 millions d'euros de recettes fiscales supplémentaires entreraient dans les caisses de l'État. Accélérer le mouvement serait encore plus bénéfique, puisque les activités économiques associées et les taxes ad hoc augmenteraient de 37 % de plus si cette réduction se fait en deux ans seulement. D'ailleurs, comparée au reste de l'Europe la France serait celle qui a le plus à gagner à réduire le piratage :Sur les 42 pays étudiés dans le monde, ce sont 500 000 emplois supplémentaires, qualifiés et mieux payés, qui seraient créés en quatre ans, qui s'ajouteraient aux 5,5 millions d'emplois qui seront naturellement créés dans le secteur selon l'étude. Pour un retour à tout ce qui est juste et bon dans le monde du logiciel, l'étude préconise donc aux gouvernements de prendre plusieurs actions : - Sensibiliser les utilisateurs à la valeur de la propriété intellectuelle - Mettre en place une politique de répression rigoureuse contre le piratage et « les contrefaçons d'innovations logicielles »(pcimpact)

Source: Yahoo Actualités


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