Dimanche, le plus âgé des chefs d'Etat du continent a menacé de quitter définitivement les pourparlers si son principal opposant, Morgan Tsvangirai, ne cédait pas.
"Soit (Tsvangirai) accepte, soit c'est la rupture", a déclaré M. Mugabe au journal pro-gouvernemental. "Toutes les concessions qui devaient être faites l'ont été", a-t-il asséné.
Le Mouvement pour le changement démocratique (MDC) de M. Tsvangirai a de son côté réaffirmé qu'il n'accepterait pas un accord qui ne reflète pas dans la répartition des compétences sa majorité parlementaire acquise lors des législatives du 29 mars.
La Zanu-PF s'est notamment arrogé le ministère de l'Intérieur qui contrôle la police, l'un des piliers de l'appareil de répression du régime Mugabe.
Le MDC a rejeté en novembre une demande de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), qui avait proposé lors d'un sommet extraordinaire de "partager" le ministère.
Le MDC réclame également la libération d'opposants enlevés en décembre, accusés de complot contre le président, âgé de 84 ans.
Les pourparlers visent à permettre la mise en oeuvre d'un accord de partage du pouvoir signé le 15 septembre afin de mettre fin à la paralysie née de la défaite du régime aux élections de mars.
Aux termes de l'accord, M. Mugabe, réélu en juin lors d'un scrutin entaché de violences, conserverait la présidence. M. Tsvangirai, 56 ans, deviendrait Premier ministre.
La SADC veut notamment qu'un amendement constitutionnel créant le poste de Premier ministre soit soumis dès mardi au Parlement, selon le ministère sud-africain des Affaires étrangères.
La région s'est mobilisée pour tenter de contraindre les protagonistes à un accord, alors que la population a de plus en plus de mal à survivre dans un contexte d'inflation inouïe et de graves pénuries. Des dizaines de milliers de Zimbabwéens ont pris la route de l'exil.
Depuis les élections, le Zimbabwe déjà miné par l'effondrement de son économie, est aspiré dans une descente aux enfers.
En l'absence de gouvernement, la ruine des infrastructures s'est accélérée: plus de 2.000 personnes sont mortes en cinq mois du choléra, maladie transmise par les eaux souillées. Ecoles et hôpitaux ne fonctionnent plus, tandis que la famine menace la moitié de la population.
Lundi, le président sud-africain Kgalema Motlanthe, son prédécesseur et médiateur régional dans la longue crise zimbabwéenne, Thabo Mbeki, et le chef de l'Etat mozambicain Armando Guebuza, qui dirige l'organe de sécurité de la SADC, s'étaient déplacés à Harare.
"Le temps est venu maintenant de trouver un compromis", a déclaré Arthur Mutambara, chef d'une faction dissidente du MDC et partie prenante dans un gouvernement d'union, à son arrivée à l'hôtel où ont repris les discussions à huis clos.
"Le temps est venu de faire preuve de flexibilité, de compromis et de pragmatisme", a-t-il ajouté, soulignant que sa faction soutenait les demandes du MDC-Tsvangirai.
M. Mugabe, d'apparence détendue, et M. Tsvangirai, visage impassible, se sont abstenus de tout commentaire en pénétrant dans l'hôtel.
"C'est le Jour J pour le gouvernement inclusif", donnant la mesure des enjeux. La Zanu-PF s'est dite en mesure de former son propre gouvernement si les négociations échouaient.
Source: Yahoo News
"Soit (Tsvangirai) accepte, soit c'est la rupture", a déclaré M. Mugabe au journal pro-gouvernemental. "Toutes les concessions qui devaient être faites l'ont été", a-t-il asséné.
Le Mouvement pour le changement démocratique (MDC) de M. Tsvangirai a de son côté réaffirmé qu'il n'accepterait pas un accord qui ne reflète pas dans la répartition des compétences sa majorité parlementaire acquise lors des législatives du 29 mars.
La Zanu-PF s'est notamment arrogé le ministère de l'Intérieur qui contrôle la police, l'un des piliers de l'appareil de répression du régime Mugabe.
Le MDC a rejeté en novembre une demande de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), qui avait proposé lors d'un sommet extraordinaire de "partager" le ministère.
Le MDC réclame également la libération d'opposants enlevés en décembre, accusés de complot contre le président, âgé de 84 ans.
Les pourparlers visent à permettre la mise en oeuvre d'un accord de partage du pouvoir signé le 15 septembre afin de mettre fin à la paralysie née de la défaite du régime aux élections de mars.
Aux termes de l'accord, M. Mugabe, réélu en juin lors d'un scrutin entaché de violences, conserverait la présidence. M. Tsvangirai, 56 ans, deviendrait Premier ministre.
La SADC veut notamment qu'un amendement constitutionnel créant le poste de Premier ministre soit soumis dès mardi au Parlement, selon le ministère sud-africain des Affaires étrangères.
La région s'est mobilisée pour tenter de contraindre les protagonistes à un accord, alors que la population a de plus en plus de mal à survivre dans un contexte d'inflation inouïe et de graves pénuries. Des dizaines de milliers de Zimbabwéens ont pris la route de l'exil.
Depuis les élections, le Zimbabwe déjà miné par l'effondrement de son économie, est aspiré dans une descente aux enfers.
En l'absence de gouvernement, la ruine des infrastructures s'est accélérée: plus de 2.000 personnes sont mortes en cinq mois du choléra, maladie transmise par les eaux souillées. Ecoles et hôpitaux ne fonctionnent plus, tandis que la famine menace la moitié de la population.
Lundi, le président sud-africain Kgalema Motlanthe, son prédécesseur et médiateur régional dans la longue crise zimbabwéenne, Thabo Mbeki, et le chef de l'Etat mozambicain Armando Guebuza, qui dirige l'organe de sécurité de la SADC, s'étaient déplacés à Harare.
"Le temps est venu maintenant de trouver un compromis", a déclaré Arthur Mutambara, chef d'une faction dissidente du MDC et partie prenante dans un gouvernement d'union, à son arrivée à l'hôtel où ont repris les discussions à huis clos.
"Le temps est venu de faire preuve de flexibilité, de compromis et de pragmatisme", a-t-il ajouté, soulignant que sa faction soutenait les demandes du MDC-Tsvangirai.
M. Mugabe, d'apparence détendue, et M. Tsvangirai, visage impassible, se sont abstenus de tout commentaire en pénétrant dans l'hôtel.
"C'est le Jour J pour le gouvernement inclusif", donnant la mesure des enjeux. La Zanu-PF s'est dite en mesure de former son propre gouvernement si les négociations échouaient.
Source: Yahoo News