Selon un bilan de l'ONU publié jeudi, la maladie a fait depuis août 1.111 morts, dont 224 à Harare, et 20.581 cas suspects ont été diagnostiqués.
L'organisation humanitaire Oxfam a lancé jeudi un appel aux dons d'un montant de 4 millions de livres (4,25 millions d'euros) pour lutter contre le choléra, transmis par les eaux usées, et la famine qui menace près de la moitié de la population.
Face à cette crise humanitaire, qui traduit tant la paralysie politique que l'effondrement de l'économie, M. Mugabe se réunit jusqu'à samedi avec les responsables de son parti, l'Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique (Zanu-PF), lors d'un congrès intitulé "Restons unis pour soutenir le parti et la révolution".
La Voix, journal officiel de la Zanu-PF, a affirmé que la succession du chef de l'Etat, 84 ans dont 28 au pouvoir, n'était pas à l'ordre du jour d'un congrès qui vise à "revigorer" le parti.
Officiellement, les membres de la Zanu-PF devraient discuter à Bindura, une petite ville minière à environ 80 km au nord-est de Harare, de la restructuration du parti, du choléra, de l'état de l'économie, du gouvernement d'union nationale toujours dans les limbes malgré la signature d'un accord le 15 septembre, et des menaces sur la sécurité du pays.
"A cette conférence, la Zanu-PF va devoir s'attaquer à ses divisions internes" qui l'ont conduites à perdre sa majorité au Parlement, estime l'observateur politique Caesar Zvayi.
"Si l'on regarde les résultats des élections de mars, la Zanu-PF n'est pas unie comme elle le devrait. Il y a des mécontentements", souligne-t-il.
Le porte-parole du parti, Ephraim Masawi, a minimisé les dissensions: "Nous avons toujours été unis", a-t-il dit. "Le problème principal est que nous avons sous-estimé la force de l'opposition."
Vainqueur du premier tour de la présidentielle lors des élections générales du 29 mars, le principal rival de M. Mugabe, Morgan Tsvangirai, a dû se retirer du second tour face à la campagne de violence orchestrée selon lui par les militants de la Zanu-PF à l'encontre de ses partisans.
Seul en lice, le président Mugabe a été réélu fin juin lors d'un scrutin très contesté.
Pour mettre fin à cette impasse politique, les deux parties ont finalement signé le 15 septembre un accord de partage du pouvoir, resté depuis lettre morte. M. Mugabe, qui devrait rester président selon l'accord, et M. Tsvangirai, Premier ministre désigné, n'arrivent toujours pas à s'entendre, notamment sur la répartition des ministères clés.
"Actuellement, le pays fonctionne sans un réel gouvernement et les services sociaux comme la santé ont été déclarés en état de catastrophe", constate M. Zvayi.
L'armée souffre également de l'effondrement économique, caractérisé par une inflation inouïe, officiellement à 231 millions pour cent en taux annuel, et des pénuries de produits de base.
Aussi l'ancien héros de l'indépendance doit-il maintenant faire face à des révoltes parmi les soldats, qui se sont traduites il y a deux semaines par des pillages à Harare.
Des soldats avaient attaqué des magasins et passé à tabac des changeurs sur le marché noir. Ils les ont accusés d'être responsables de la situation catastrophique dans laquelle est plongée l'ancien grenier à blé d'Afrique australe.
Source: Yahoo News
L'organisation humanitaire Oxfam a lancé jeudi un appel aux dons d'un montant de 4 millions de livres (4,25 millions d'euros) pour lutter contre le choléra, transmis par les eaux usées, et la famine qui menace près de la moitié de la population.
Face à cette crise humanitaire, qui traduit tant la paralysie politique que l'effondrement de l'économie, M. Mugabe se réunit jusqu'à samedi avec les responsables de son parti, l'Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique (Zanu-PF), lors d'un congrès intitulé "Restons unis pour soutenir le parti et la révolution".
La Voix, journal officiel de la Zanu-PF, a affirmé que la succession du chef de l'Etat, 84 ans dont 28 au pouvoir, n'était pas à l'ordre du jour d'un congrès qui vise à "revigorer" le parti.
Officiellement, les membres de la Zanu-PF devraient discuter à Bindura, une petite ville minière à environ 80 km au nord-est de Harare, de la restructuration du parti, du choléra, de l'état de l'économie, du gouvernement d'union nationale toujours dans les limbes malgré la signature d'un accord le 15 septembre, et des menaces sur la sécurité du pays.
"A cette conférence, la Zanu-PF va devoir s'attaquer à ses divisions internes" qui l'ont conduites à perdre sa majorité au Parlement, estime l'observateur politique Caesar Zvayi.
"Si l'on regarde les résultats des élections de mars, la Zanu-PF n'est pas unie comme elle le devrait. Il y a des mécontentements", souligne-t-il.
Le porte-parole du parti, Ephraim Masawi, a minimisé les dissensions: "Nous avons toujours été unis", a-t-il dit. "Le problème principal est que nous avons sous-estimé la force de l'opposition."
Vainqueur du premier tour de la présidentielle lors des élections générales du 29 mars, le principal rival de M. Mugabe, Morgan Tsvangirai, a dû se retirer du second tour face à la campagne de violence orchestrée selon lui par les militants de la Zanu-PF à l'encontre de ses partisans.
Seul en lice, le président Mugabe a été réélu fin juin lors d'un scrutin très contesté.
Pour mettre fin à cette impasse politique, les deux parties ont finalement signé le 15 septembre un accord de partage du pouvoir, resté depuis lettre morte. M. Mugabe, qui devrait rester président selon l'accord, et M. Tsvangirai, Premier ministre désigné, n'arrivent toujours pas à s'entendre, notamment sur la répartition des ministères clés.
"Actuellement, le pays fonctionne sans un réel gouvernement et les services sociaux comme la santé ont été déclarés en état de catastrophe", constate M. Zvayi.
L'armée souffre également de l'effondrement économique, caractérisé par une inflation inouïe, officiellement à 231 millions pour cent en taux annuel, et des pénuries de produits de base.
Aussi l'ancien héros de l'indépendance doit-il maintenant faire face à des révoltes parmi les soldats, qui se sont traduites il y a deux semaines par des pillages à Harare.
Des soldats avaient attaqué des magasins et passé à tabac des changeurs sur le marché noir. Ils les ont accusés d'être responsables de la situation catastrophique dans laquelle est plongée l'ancien grenier à blé d'Afrique australe.
Source: Yahoo News