"Un accord a été conclu sur tous les points de discussion et il y aura une cérémonie officielle de signature lundi à 10h00 (08h00 GMT) ici à Harare", a déclaré M. Mbeki devant la presse.
"Tous les négociateurs", à savoir le président Robert Mugabe, le chef de l'opposition Morgan Tsvangirai et le dirigeant d'une faction dissidente, Arthur Mutambara, "ont avalisé le document et l'ont signé", a-t-il ajouté.
"Le document sera rendu public" et les détails sur "la constitution et la composition d'un gouvernement comprenant toutes les parties seront annoncés lundi", lors d'une cérémonie à laquelle assisteront des dirigeants de l'Afrique australe et du continent, a continué M. Mbeki.
Le chef de l'Etat sud-africain, chargé de la médiation au Zimbabwe par ses pairs d'Afrique australe, s'est refusé à toute précision sur le contenu de l'accord.
Les difficiles pourparlers pour un partage du pouvoir avaient été entamés en août sous l'égide du médiateur, afin de sortir le Zimbabwe de la crise née de la défaite historique du régime Mugabe aux élections générales du 29 mars, puis de la réélection controversée du président fin juin.
M. Mugabe, 84 ans et au pouvoir depuis l'indépendance en 1980, s'était présenté seul au 2ème tour de la présidentielle, après le retrait de son principal opposant qui avait jeté l'éponge face aux violences déchaînées contre ses partisans.
Les négociations avaient été interrompues le 12 août, après trois jours de discussions. Elles n'avaient repris que lundi dernier, après de multiples tentatives régionales pour relancer des pourparlers enlisés sur la répartition des pouvoirs au sein du gouvernement.
"Nous espérons que le reste du monde va endosser l'accord", a poursuivi M. Mbeki. "Ce résultat a été atteint par les dirigeants du Zimbabwe. Il appartient aux Zimbabwéens", a-t-il continué.
"A partir de maintenant, le gouvernement du Zimbabwe va travailler avec l'appui de l'Afrique australe et du continent à mobiliser le soutien de l'Afrique et du reste du monde pour aider le peuple du Zimbabwe à se remettre de ses difficultés actuelles", a affirmé le chef de l'Etat sud-africain.
La conclusion d'un accord incluant le Mouvement pour le changement démocratique (MDC) de M. Tsvangirai, qui détient la majorité à la Chambre des députés issue des législatives du 29 mars, était indispensable pour obtenir une aide internationale désespérément attendue.
Le Zimbabwe est englué dans un marasme économique caractérisé par une hyperinflation de plusieurs millions de pour cent en taux annuel (11 millions officiellement, 600 millions selon des experts indépendants). La production est au point mort et trois millions de Zimbabwéens sont menacés de famine.
Source: Yahoo News
"Tous les négociateurs", à savoir le président Robert Mugabe, le chef de l'opposition Morgan Tsvangirai et le dirigeant d'une faction dissidente, Arthur Mutambara, "ont avalisé le document et l'ont signé", a-t-il ajouté.
"Le document sera rendu public" et les détails sur "la constitution et la composition d'un gouvernement comprenant toutes les parties seront annoncés lundi", lors d'une cérémonie à laquelle assisteront des dirigeants de l'Afrique australe et du continent, a continué M. Mbeki.
Le chef de l'Etat sud-africain, chargé de la médiation au Zimbabwe par ses pairs d'Afrique australe, s'est refusé à toute précision sur le contenu de l'accord.
Les difficiles pourparlers pour un partage du pouvoir avaient été entamés en août sous l'égide du médiateur, afin de sortir le Zimbabwe de la crise née de la défaite historique du régime Mugabe aux élections générales du 29 mars, puis de la réélection controversée du président fin juin.
M. Mugabe, 84 ans et au pouvoir depuis l'indépendance en 1980, s'était présenté seul au 2ème tour de la présidentielle, après le retrait de son principal opposant qui avait jeté l'éponge face aux violences déchaînées contre ses partisans.
Les négociations avaient été interrompues le 12 août, après trois jours de discussions. Elles n'avaient repris que lundi dernier, après de multiples tentatives régionales pour relancer des pourparlers enlisés sur la répartition des pouvoirs au sein du gouvernement.
"Nous espérons que le reste du monde va endosser l'accord", a poursuivi M. Mbeki. "Ce résultat a été atteint par les dirigeants du Zimbabwe. Il appartient aux Zimbabwéens", a-t-il continué.
"A partir de maintenant, le gouvernement du Zimbabwe va travailler avec l'appui de l'Afrique australe et du continent à mobiliser le soutien de l'Afrique et du reste du monde pour aider le peuple du Zimbabwe à se remettre de ses difficultés actuelles", a affirmé le chef de l'Etat sud-africain.
La conclusion d'un accord incluant le Mouvement pour le changement démocratique (MDC) de M. Tsvangirai, qui détient la majorité à la Chambre des députés issue des législatives du 29 mars, était indispensable pour obtenir une aide internationale désespérément attendue.
Le Zimbabwe est englué dans un marasme économique caractérisé par une hyperinflation de plusieurs millions de pour cent en taux annuel (11 millions officiellement, 600 millions selon des experts indépendants). La production est au point mort et trois millions de Zimbabwéens sont menacés de famine.
Source: Yahoo News