"Le président Mbeki est parti pour Harare, où il verra le chefs des trois partis politiques, le président Robert Mugabe, ainsi que Morgan Tsvangirai et Arthur Mutambara", a indiqué à Editoweb le porte-parole du ministère des Affaires étrangères sud-africain, Ronnie Mamoepa.
Mais il n'a pas précisé si le médiateur rencontrait séparément ou ensemble MM. Mugabe, également chef de l'Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique (Zanu-PF, au pouvoir), Tsvangirai, chef Mouvement pour le changement démocratique (MDC) et Mutambara, lequel dirige une faction dissidente du MDC.
M. Mbeki a avait vu séparément ces trois hommes lors de la dernière rencontre le 29 août à Pretoria.
Le principal négociateur de la Zanu-PF, Patrick Chinamasa, a cependant indiqué "ne pas être au courant de cette visite".
Pretoria avait réagi de la même façon jeudi lorsque les médias d'Etat zimbabwéens avaient annoncé la visite du président sud-africain et l'annonce de la formation prochaine d'un gouvernement si le leader de l'opposition ne signait pas un accord ce même jour.
Le MDC avait dénoncé cet "ultimatum" et M. Tsvangirai avait estimé que les négociations pour parvenir à un accord sur un gouvernement d'union étaient "dans l'impasse", le président Mugabe voulant garder le contrôle des forces de sécurité.
"Nous attendons que (Thabo Mbeki) en tant que médiateur, puisse aider à débloquer l'impasse actuelle dans les négociations. Il devrait persuader la Zanu-PF d'abandonner sa position futile et intransigeante" sur le contrôle du pouvoir, a déclaré le porte-parole du MDC, Nelson Chamisa, qui réclame toujours plus de "souplesse" de la part du parti au pouvoir.
La faction dissidente du MDC espère de son côté "que toutes les parties (étaient) prêtes à discuter". "Il faut une volonté politique pour parvenir à un accord. Le peuple du Zimbabwe est anxieux de voir la fin de cette crise qui a duré bien trop longtemps", a renchéri son porte-parole Edwin Mushoriwa.
Depuis la victoire historique du MDC aux élections générales fin mars, le pays, plongé dans une crise politique sans précédent, s'enfonce également dans un marasme économique. L'hyperinflation, officiellement de plus de 11 millions de pour cent, vide l'économie de toute substance: la production est au point mort et des millions de Zimbabwéens souffrent de la faim.
La visite du président sud-africain, qui a multiplié les efforts pour renouer le dialogue depuis sa suspension mi-août, est donc perçue comme une nouvelle tentative pour relancer ces pourparlers, ouverts fin juillet.
Il avait présenté durant ces négociations un accord stipulant que M. Tsvangirai deviendrait Premier ministre et M. Mugabe, 84 ans dont 28 ans au pouvoir, garderait la présidence.
Mais chaque camp exige le contrôle de l'exécutif, jusqu'à présent entièrement aux mains du président Mugabe, réélu fin juin lors d'un scrutin très contesté et boycotté par l'opposition en raison des violences à l'encontre de ses partisans.
Face à cette paralysie politique, M. Tsvangirai a appelé dimanche à de nouvelles élections. "Si les problèmes autour de la présidence persistent, alors nous appelons à des élections nationales sous l'égide de la communauté internationale", a-t-il déclaré, avant d'ajouter: "Tant que je ne recevrai pas suffisamment de pouvoirs, je ne signerai pas".
Source: Yahoo News
Mais il n'a pas précisé si le médiateur rencontrait séparément ou ensemble MM. Mugabe, également chef de l'Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique (Zanu-PF, au pouvoir), Tsvangirai, chef Mouvement pour le changement démocratique (MDC) et Mutambara, lequel dirige une faction dissidente du MDC.
M. Mbeki a avait vu séparément ces trois hommes lors de la dernière rencontre le 29 août à Pretoria.
Le principal négociateur de la Zanu-PF, Patrick Chinamasa, a cependant indiqué "ne pas être au courant de cette visite".
Pretoria avait réagi de la même façon jeudi lorsque les médias d'Etat zimbabwéens avaient annoncé la visite du président sud-africain et l'annonce de la formation prochaine d'un gouvernement si le leader de l'opposition ne signait pas un accord ce même jour.
Le MDC avait dénoncé cet "ultimatum" et M. Tsvangirai avait estimé que les négociations pour parvenir à un accord sur un gouvernement d'union étaient "dans l'impasse", le président Mugabe voulant garder le contrôle des forces de sécurité.
"Nous attendons que (Thabo Mbeki) en tant que médiateur, puisse aider à débloquer l'impasse actuelle dans les négociations. Il devrait persuader la Zanu-PF d'abandonner sa position futile et intransigeante" sur le contrôle du pouvoir, a déclaré le porte-parole du MDC, Nelson Chamisa, qui réclame toujours plus de "souplesse" de la part du parti au pouvoir.
La faction dissidente du MDC espère de son côté "que toutes les parties (étaient) prêtes à discuter". "Il faut une volonté politique pour parvenir à un accord. Le peuple du Zimbabwe est anxieux de voir la fin de cette crise qui a duré bien trop longtemps", a renchéri son porte-parole Edwin Mushoriwa.
Depuis la victoire historique du MDC aux élections générales fin mars, le pays, plongé dans une crise politique sans précédent, s'enfonce également dans un marasme économique. L'hyperinflation, officiellement de plus de 11 millions de pour cent, vide l'économie de toute substance: la production est au point mort et des millions de Zimbabwéens souffrent de la faim.
La visite du président sud-africain, qui a multiplié les efforts pour renouer le dialogue depuis sa suspension mi-août, est donc perçue comme une nouvelle tentative pour relancer ces pourparlers, ouverts fin juillet.
Il avait présenté durant ces négociations un accord stipulant que M. Tsvangirai deviendrait Premier ministre et M. Mugabe, 84 ans dont 28 ans au pouvoir, garderait la présidence.
Mais chaque camp exige le contrôle de l'exécutif, jusqu'à présent entièrement aux mains du président Mugabe, réélu fin juin lors d'un scrutin très contesté et boycotté par l'opposition en raison des violences à l'encontre de ses partisans.
Face à cette paralysie politique, M. Tsvangirai a appelé dimanche à de nouvelles élections. "Si les problèmes autour de la présidence persistent, alors nous appelons à des élections nationales sous l'égide de la communauté internationale", a-t-il déclaré, avant d'ajouter: "Tant que je ne recevrai pas suffisamment de pouvoirs, je ne signerai pas".
Source: Yahoo News