Yvan Colonna a refusé vendredi de renier ses convictions de "patriote corse" et de condamner explicitement l'assassinat du préfet Claude Erignac, dont il est accusé, estimant qu'il ne peut pas y avoir "d'interprétation saine" quelle que soit la position qu'il adopte sur la question.
Après le bref témoignage du secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, qui a nié avoir "briefé" l'ancien patron de la DNAT Roger Marion avant son audition au procès du berger, le président Dominique Coujard est revenu sur la lettre d'Yvan Colonna, publiée durant sa cavale en janvier 2001.
Dans ce courrier posté à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne), publié dans "L'Est Républicain", et signé par "un patriote recherché", Yvan Colonna clame son innocence, mais affirme aussi que "la violence en Corse, pour moi, ce sont des actes de résistance face à une politique de négation de notre peuple et de nos droits".
"Est-ce vraiment vous qui l'avez écrite", a demandé le président "étonné" par "la phraséologie nationaliste". "Je ne vous reconnais pas dans cette langue de bois", a-t-il insisté.
"J'ai une position de principe par rapport à la situation en Corse et je la maintiens", a répondu l'accusé. "J'exprime la position qui était la mienne depuis que j'étais militant politique dans le mouvement national. Ce n'est pas parce qu'on reconnaît la violence en Corse, qu'on a soi-même commis des actes de violence".
"Que pensez-vous de l'assassinat du préfet", lui demande alors Me Philippe Lemaire, l'avocat de la famille Erignac. "Les parties civiles disent depuis huit ans et demi que je suis l'assassin du préfet. Ils demandent à l'assassin de commenter le crime qu'il a commis. Pour moi c'est une question perverse", a esquivé Yvan Colonna.
Source Yahoo.
Après le bref témoignage du secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, qui a nié avoir "briefé" l'ancien patron de la DNAT Roger Marion avant son audition au procès du berger, le président Dominique Coujard est revenu sur la lettre d'Yvan Colonna, publiée durant sa cavale en janvier 2001.
Dans ce courrier posté à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne), publié dans "L'Est Républicain", et signé par "un patriote recherché", Yvan Colonna clame son innocence, mais affirme aussi que "la violence en Corse, pour moi, ce sont des actes de résistance face à une politique de négation de notre peuple et de nos droits".
"Est-ce vraiment vous qui l'avez écrite", a demandé le président "étonné" par "la phraséologie nationaliste". "Je ne vous reconnais pas dans cette langue de bois", a-t-il insisté.
"J'ai une position de principe par rapport à la situation en Corse et je la maintiens", a répondu l'accusé. "J'exprime la position qui était la mienne depuis que j'étais militant politique dans le mouvement national. Ce n'est pas parce qu'on reconnaît la violence en Corse, qu'on a soi-même commis des actes de violence".
"Que pensez-vous de l'assassinat du préfet", lui demande alors Me Philippe Lemaire, l'avocat de la famille Erignac. "Les parties civiles disent depuis huit ans et demi que je suis l'assassin du préfet. Ils demandent à l'assassin de commenter le crime qu'il a commis. Pour moi c'est une question perverse", a esquivé Yvan Colonna.
Source Yahoo.