Yémen: nouvelle manifestation contre le pouvoir
Des dizaines de milliers de personnes manifestaient de nouveau jeudi dans les rues de la capitale yéménite Sana'a pour réclamer le départ du président Ali Abdullah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans. Le nombre de manifestants était en hausse par rapport à un précédent défilé organisé samedi et inspiré par le mouvement de contestation qui a conduit à la fuite de Zine El Abidine Ben Ali en Tunisie. Des manifestations réprimées par le pouvoir ont également eu lieu ces derniers jours en Egypte contre le régime de Hosni Moubarak. Jeudi, les manifestants ont bloqué la circulation dans divers endroits de Sana'a, scandant des slogans contre le président Ali Abdullah Saleh. "Nous n'accepterons rien d'autre que le départ du président", a déclaré le parlementaire indépendant Ahmed Hashid. L'opposition a appelé à de nouvelles manifestations vendredi. "Nous ne serons heureux que lorsque nous entendrons les mots 'je vous ai compris' dans la bouche du président", a expliqué Ahmed Hashid, en référence à la déclaration de Zine El Abidine Ben Ali prononcée la veille seulement de sa fuite. L'opposition accuse notamment le président Saleh de vouloir installer son fils comme successeur. Pour tenter de calmer la situation, le président a décidé d'augmenter les salaires des militaires, sans parvenir à convaincre la rue. (AP)
Fortes secousses sismiques dans le sud-est de l'Iran
Deux forts séismes de magnitude 5,1 puis 6 ont ébranlé le sud-est peu peuplé de l'Iran jeudi, mais aucun blessé n'a été signalé, selon le Croissant-Rouge cité par l'agence de presse d'Etat Borna. La deuxième secousse, survenue à la mi-journée selon la télévision d'Etat, a été précédée par une autre, moins forte, et suivie par une réplique de 4,8 degrés sur l'échelle ouverte de Richter. Le Centre américain d'études géologiques (USGS) évalue la deuxième secousse à 5,8 degrés et localise l'épicentre à un millier de kilomètres au sud-est de Téhéran. Un membre du Croissant-Rouge (l'équivalent de la Croix-Rouge dans les pays arabo-musulmans), Heidar Heidari, a affirmé à l'agence Borna qu'aucun blessé n'était signalé mais des équipes de secours inspectaient la zone touchée. En décembre, la même région a connu un tremblement de terre de magnitude 6,5 qui a fait sept morts et 33 blessés. (AP)
Le Premier ministre libanais désigné Mikati prône le dialogue
Désigné, Nadjib Mikati, a assuré mercredi qu'il continuerait d'entretenir de bonnes relations avec la communauté internationale après l'inquiétude des Etats-Unis sur le rôle joué par le mouvement chiite Hezbollah dans sa nomination. "Nous souhaitons continuer à avoir de bonnes relations avec la communauté internationale et l'ensemble des pays arabes", a déclaré Mikati dans une interview accordée à Reuters dans son appartement résidentiel du centre de Beyrouth. Le Liban ne peut se permettre une confrontation avec un pays, a-t-il ajouté. L'équilibre du pouvoir au Liban s'est sensiblement déplacé vers la Syrie et l'Iran avec la nomination comme Premier ministre de Mikati, un sunnite de 55 ans, proche du dirigeant syrien Bachar al Assad et du Hezbollah. Mikati a assuré qu'il chercherait le consensus sur la question du Tribunal Spécial de l'Onu (TSL) chargé de faire la lumière sur l'assassinat en février 2005 de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri. Le Liban est plongé dans une crise politique depuis la démission des ministres du Hezbollah et de formations alliées à cinq jours du dépôt devant le TSL d'un acte d'accusation qui mettrait en cause le mouvement chiite. Le Hezbollah, qui rejette les accusations, avait demandé au Premier ministre d'alors, Saad Hariri, de prendre ses distances avec le tribunal. Mais le fils de l'ancien Premier ministre assassiné a refusé de retirer les juges libanais du TSL et d'interrompre son financement. Plusieurs centaines de partisans d'Hariri ont brûlé des pneus et bloqué des routes à travers le pays mardi pour dénoncer ce qu'ils perçoivent comme une victoire du mouvement chiite soutenu et financé par l'Iran, et comme une mainmise de Téhéran sur le Liban. (Reuters)
Un jeune Yéménite s'immole par le feu dans le sud du pays
Il s'est grièvement blessé en s'immolant par le feu mercredi sur la place principale de la ville de Sheikh Othman, dans le sud du pays, rapportent des habitants et un responsable. Des proches ont expliqué que Fouad Sultan, âgé de 25 ans, était incapable de subvenir aux besoins de sa famille grâce à ses revenus de conducteur de taxi. La contestation en Tunisie, qui a abouti à la fuite du président Zine ben Ali le 14 janvier en Arabie saoudite, était partie d'un acte similaire à la mi-décembre. Un jeune vendeur ambulant s'était immolé et il a succombé par la suite à ses brûlures. Le Yémen est le plus pauvre des pays arabes. L'inflation y atteint 12% et le taux de chômage 35%. (Reuters)
Iran: le virus Stuxnet aurait pu créer un nouveau Tchernobyl
L'attaque du réacteur nucléaire de Bouchehr, en Iran, par le virus informatique Stuxnet aurait pu déclencher une catastrophe de l'ampleur de celle de Tchernobyl et l'Otan devrait enquêter sur cet incident, a déclaré mercredi la Russie. Le virus qui a atteint l'an dernier le système informatique du réacteur de Bouchehr, construit par la Russie, a abouti à une perte totale de contrôle sur les centrifugeuses, a souligné Dmitri Rogozine, ambassadeur de Russie auprès de l'Otan. "Ce virus, qui est très toxique, très dangereux, pourrait avoir de graves conséquences", a-t-il dit, en comparant ses effets à ceux de mines. "Ces 'mines' pourraient aboutir à un nouveau Tchernobyl", a-t-il ajouté en allusion à l'explosion en 1986 d'une centrale nucléaire en Ukraine, alors partie intégrante de l'Union soviétique. "L'Otan devrait ouvrir une enquête sur cette question (...) Il ne s'agit pas d'une affaire privée." Les Etats-Unis et leurs alliés soupçonnent l'Iran de chercher à se doter de l'arme atomique sous le couvert d'un programme nucléaire civil. Téhéran affirme que ses activités d'enrichissement d'uranium visent à produire de l'électricité. (Reuters)
Lutte de pouvoir à Téhéran: Ahmadinejad s'en prend à ses rivaux
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad s'en est pris ouvertement à ses rivaux politiques, dont les présidents du parlement et du système judiciaire, les frères Sadeq et Ali Larijani, accusés d'"ingérence" dans les affaires de l'exécutif, rapportent mercredi les médias iraniens. Ceux-ci reproduisent une lettre adressée par Ahmadinejad au parlement dans laquelle il accuse ses leaders de "chercher avec insistance à limiter l'autorité légale du pouvoir exécutif et à s'immiscer dans certaines de ses prérogatives". Cette missive relance le bras de fer déjà ancien entre le président radical de la République islamique et le Majlis (parlement), qui l'accuse de fouler aux pieds les droits des parlementaires et de vouloir s'attribuer davantage de pouvoirs qu'il n'en a constitutionnellement. Outre l'ayatollah Sadeq Larijani et le président du Majlis, Ali Larijani, Mahmoud Ahmadinejad vise l'ancien président du parlement et de la République, Akbar Hachémi Rafsandjani. Ce dernier et Ali Larijani ont été ses adversaires malheureux à l'élection présidentielle de 2005. Rafsandjani, un des hommes les plus influents du pays, préside le Conseil de discernement, une instance d'arbitrage politique, et conseille l'ayatollah Ali Khamenei, le "guide suprême" de la Révolution islamique. Rafsandjani avait hautement irrité le camp d'Ahmadinejad après la réélection controversée de ce dernier, en juin 2009, en exprimant sa sympathie pour les manifestants descendus dans la rue pour dénoncer un scrutin truqué. (Reuters)
Source : Yahoo Actualités
Des dizaines de milliers de personnes manifestaient de nouveau jeudi dans les rues de la capitale yéménite Sana'a pour réclamer le départ du président Ali Abdullah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans. Le nombre de manifestants était en hausse par rapport à un précédent défilé organisé samedi et inspiré par le mouvement de contestation qui a conduit à la fuite de Zine El Abidine Ben Ali en Tunisie. Des manifestations réprimées par le pouvoir ont également eu lieu ces derniers jours en Egypte contre le régime de Hosni Moubarak. Jeudi, les manifestants ont bloqué la circulation dans divers endroits de Sana'a, scandant des slogans contre le président Ali Abdullah Saleh. "Nous n'accepterons rien d'autre que le départ du président", a déclaré le parlementaire indépendant Ahmed Hashid. L'opposition a appelé à de nouvelles manifestations vendredi. "Nous ne serons heureux que lorsque nous entendrons les mots 'je vous ai compris' dans la bouche du président", a expliqué Ahmed Hashid, en référence à la déclaration de Zine El Abidine Ben Ali prononcée la veille seulement de sa fuite. L'opposition accuse notamment le président Saleh de vouloir installer son fils comme successeur. Pour tenter de calmer la situation, le président a décidé d'augmenter les salaires des militaires, sans parvenir à convaincre la rue. (AP)
Fortes secousses sismiques dans le sud-est de l'Iran
Deux forts séismes de magnitude 5,1 puis 6 ont ébranlé le sud-est peu peuplé de l'Iran jeudi, mais aucun blessé n'a été signalé, selon le Croissant-Rouge cité par l'agence de presse d'Etat Borna. La deuxième secousse, survenue à la mi-journée selon la télévision d'Etat, a été précédée par une autre, moins forte, et suivie par une réplique de 4,8 degrés sur l'échelle ouverte de Richter. Le Centre américain d'études géologiques (USGS) évalue la deuxième secousse à 5,8 degrés et localise l'épicentre à un millier de kilomètres au sud-est de Téhéran. Un membre du Croissant-Rouge (l'équivalent de la Croix-Rouge dans les pays arabo-musulmans), Heidar Heidari, a affirmé à l'agence Borna qu'aucun blessé n'était signalé mais des équipes de secours inspectaient la zone touchée. En décembre, la même région a connu un tremblement de terre de magnitude 6,5 qui a fait sept morts et 33 blessés. (AP)
Le Premier ministre libanais désigné Mikati prône le dialogue
Désigné, Nadjib Mikati, a assuré mercredi qu'il continuerait d'entretenir de bonnes relations avec la communauté internationale après l'inquiétude des Etats-Unis sur le rôle joué par le mouvement chiite Hezbollah dans sa nomination. "Nous souhaitons continuer à avoir de bonnes relations avec la communauté internationale et l'ensemble des pays arabes", a déclaré Mikati dans une interview accordée à Reuters dans son appartement résidentiel du centre de Beyrouth. Le Liban ne peut se permettre une confrontation avec un pays, a-t-il ajouté. L'équilibre du pouvoir au Liban s'est sensiblement déplacé vers la Syrie et l'Iran avec la nomination comme Premier ministre de Mikati, un sunnite de 55 ans, proche du dirigeant syrien Bachar al Assad et du Hezbollah. Mikati a assuré qu'il chercherait le consensus sur la question du Tribunal Spécial de l'Onu (TSL) chargé de faire la lumière sur l'assassinat en février 2005 de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri. Le Liban est plongé dans une crise politique depuis la démission des ministres du Hezbollah et de formations alliées à cinq jours du dépôt devant le TSL d'un acte d'accusation qui mettrait en cause le mouvement chiite. Le Hezbollah, qui rejette les accusations, avait demandé au Premier ministre d'alors, Saad Hariri, de prendre ses distances avec le tribunal. Mais le fils de l'ancien Premier ministre assassiné a refusé de retirer les juges libanais du TSL et d'interrompre son financement. Plusieurs centaines de partisans d'Hariri ont brûlé des pneus et bloqué des routes à travers le pays mardi pour dénoncer ce qu'ils perçoivent comme une victoire du mouvement chiite soutenu et financé par l'Iran, et comme une mainmise de Téhéran sur le Liban. (Reuters)
Un jeune Yéménite s'immole par le feu dans le sud du pays
Il s'est grièvement blessé en s'immolant par le feu mercredi sur la place principale de la ville de Sheikh Othman, dans le sud du pays, rapportent des habitants et un responsable. Des proches ont expliqué que Fouad Sultan, âgé de 25 ans, était incapable de subvenir aux besoins de sa famille grâce à ses revenus de conducteur de taxi. La contestation en Tunisie, qui a abouti à la fuite du président Zine ben Ali le 14 janvier en Arabie saoudite, était partie d'un acte similaire à la mi-décembre. Un jeune vendeur ambulant s'était immolé et il a succombé par la suite à ses brûlures. Le Yémen est le plus pauvre des pays arabes. L'inflation y atteint 12% et le taux de chômage 35%. (Reuters)
Iran: le virus Stuxnet aurait pu créer un nouveau Tchernobyl
L'attaque du réacteur nucléaire de Bouchehr, en Iran, par le virus informatique Stuxnet aurait pu déclencher une catastrophe de l'ampleur de celle de Tchernobyl et l'Otan devrait enquêter sur cet incident, a déclaré mercredi la Russie. Le virus qui a atteint l'an dernier le système informatique du réacteur de Bouchehr, construit par la Russie, a abouti à une perte totale de contrôle sur les centrifugeuses, a souligné Dmitri Rogozine, ambassadeur de Russie auprès de l'Otan. "Ce virus, qui est très toxique, très dangereux, pourrait avoir de graves conséquences", a-t-il dit, en comparant ses effets à ceux de mines. "Ces 'mines' pourraient aboutir à un nouveau Tchernobyl", a-t-il ajouté en allusion à l'explosion en 1986 d'une centrale nucléaire en Ukraine, alors partie intégrante de l'Union soviétique. "L'Otan devrait ouvrir une enquête sur cette question (...) Il ne s'agit pas d'une affaire privée." Les Etats-Unis et leurs alliés soupçonnent l'Iran de chercher à se doter de l'arme atomique sous le couvert d'un programme nucléaire civil. Téhéran affirme que ses activités d'enrichissement d'uranium visent à produire de l'électricité. (Reuters)
Lutte de pouvoir à Téhéran: Ahmadinejad s'en prend à ses rivaux
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad s'en est pris ouvertement à ses rivaux politiques, dont les présidents du parlement et du système judiciaire, les frères Sadeq et Ali Larijani, accusés d'"ingérence" dans les affaires de l'exécutif, rapportent mercredi les médias iraniens. Ceux-ci reproduisent une lettre adressée par Ahmadinejad au parlement dans laquelle il accuse ses leaders de "chercher avec insistance à limiter l'autorité légale du pouvoir exécutif et à s'immiscer dans certaines de ses prérogatives". Cette missive relance le bras de fer déjà ancien entre le président radical de la République islamique et le Majlis (parlement), qui l'accuse de fouler aux pieds les droits des parlementaires et de vouloir s'attribuer davantage de pouvoirs qu'il n'en a constitutionnellement. Outre l'ayatollah Sadeq Larijani et le président du Majlis, Ali Larijani, Mahmoud Ahmadinejad vise l'ancien président du parlement et de la République, Akbar Hachémi Rafsandjani. Ce dernier et Ali Larijani ont été ses adversaires malheureux à l'élection présidentielle de 2005. Rafsandjani, un des hommes les plus influents du pays, préside le Conseil de discernement, une instance d'arbitrage politique, et conseille l'ayatollah Ali Khamenei, le "guide suprême" de la Révolution islamique. Rafsandjani avait hautement irrité le camp d'Ahmadinejad après la réélection controversée de ce dernier, en juin 2009, en exprimant sa sympathie pour les manifestants descendus dans la rue pour dénoncer un scrutin truqué. (Reuters)
Source : Yahoo Actualités