Après l'avoir confirmé à son poste de secrétaire général, le bureau politique de l'UMP a également désigné sans surprise les adjoints du nouveau secrétaire : l'ex-socialiste Eric Besson, ministre de l'Immigration, Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'État à l'Economie numérique et les députés Marc-Philippe Daubresse (centriste) et comme l'avait annoncé lepoint.fr jeudi Axel Poniatowski (libéral).
Alors que la promotion éclair du transfuge du PS, Eric Besson, provoque des remous dans les rangs du parti, Xavier Bertrand a promis un "mouvement populaire moderne, ouvert à toutes les idées, d'où qu'elles viennent" et qui doit "refléter la diversité de la société française". "Nous sommes sûrs de nos convictions, sûrs de nos valeurs, nous n'avons pas peur de la confrontation", a martelé le successeur de Patrick Devedjian. "Pour la politique à l'ancienne, franchement, laissons faire les socialistes." Plaidant pour la modernisation de l'UMP, il a également promis de la doter d'un nouveau siège dans "un lieu plus populaire" et d'un nouvel outil internet pour "fédérer et faire débattre les communautés" mais aussi faire adhérer, annonçant un objectif de "500.000" adhérents d'ici à 2012. Il a en outre promis d'être "un secrétaire général disponible et sur le terrain", à raison de "plusieurs déplacements par semaine pour être au plus près des attentes des Français".
Outre son secrétaire général, le bureau politique a désigné 16 conseillers politiques, parmi lesquels plusieurs membres du gouvernement : la ministre de la Justice Rachida Dati, la secrétaire d'État chargée des Droits de l'Homme Rama Yade et la ministre du Logement Christine Boutin. Premier orateur de la journée, Jean-Pierre Raffarin a fait applaudir le nom de Nicolas Sarkozy pour saluer le deuxième anniversaire de son investiture pour la présidentielle, le 14 janvier 2007. Rappelant les orientations du chef de l'État et de son parti pour les prochains mois, l'ex-Premier ministre a fustigé les "idées moyenâgeuses" du PS et ironisé sur "le contre-plan dérisoire" de sa première secrétaire Martine Aubry. A ses côtés, figuraient trois ministres qui vont le rejoindre à la vice-présidence du conseil national : Brice Hortefeux (Travail), Jean-Louis Borloo (Ecologie) et Michèle Alliot-Marie (Intérieur).
L'UMP devait aussi désigner ses têtes de listes dans les circonscriptions européennes, dont l'Ile-de-France où sera officialisé le ticket Michel Barnier-Rachida Dati, le ministre de l'Agriculture étant numéro 1. Interrogée sur son prochain départ du gouvernement pour siéger au Parlement de Strasbourg, la Garde des Sceaux a assuré à son arrivée au Conseil national : "ça me va tout à fait!". "Quand vous avez des convictions politiques, une haute idée de l'Europe, ce n'est pas une histoire de places. On est dans une équipe pour faire gagner non seulement notre liste, mais aussi notre parti", a-t-elle déclaré. Après l'intervention à midi du Premier ministre François Fillon, Nicolas Sarkozy doit clôturer en milieu d'après-midi ce conseil national qu'il a soigneusement orchestré.
Source: Yahoo News
Alors que la promotion éclair du transfuge du PS, Eric Besson, provoque des remous dans les rangs du parti, Xavier Bertrand a promis un "mouvement populaire moderne, ouvert à toutes les idées, d'où qu'elles viennent" et qui doit "refléter la diversité de la société française". "Nous sommes sûrs de nos convictions, sûrs de nos valeurs, nous n'avons pas peur de la confrontation", a martelé le successeur de Patrick Devedjian. "Pour la politique à l'ancienne, franchement, laissons faire les socialistes." Plaidant pour la modernisation de l'UMP, il a également promis de la doter d'un nouveau siège dans "un lieu plus populaire" et d'un nouvel outil internet pour "fédérer et faire débattre les communautés" mais aussi faire adhérer, annonçant un objectif de "500.000" adhérents d'ici à 2012. Il a en outre promis d'être "un secrétaire général disponible et sur le terrain", à raison de "plusieurs déplacements par semaine pour être au plus près des attentes des Français".
Outre son secrétaire général, le bureau politique a désigné 16 conseillers politiques, parmi lesquels plusieurs membres du gouvernement : la ministre de la Justice Rachida Dati, la secrétaire d'État chargée des Droits de l'Homme Rama Yade et la ministre du Logement Christine Boutin. Premier orateur de la journée, Jean-Pierre Raffarin a fait applaudir le nom de Nicolas Sarkozy pour saluer le deuxième anniversaire de son investiture pour la présidentielle, le 14 janvier 2007. Rappelant les orientations du chef de l'État et de son parti pour les prochains mois, l'ex-Premier ministre a fustigé les "idées moyenâgeuses" du PS et ironisé sur "le contre-plan dérisoire" de sa première secrétaire Martine Aubry. A ses côtés, figuraient trois ministres qui vont le rejoindre à la vice-présidence du conseil national : Brice Hortefeux (Travail), Jean-Louis Borloo (Ecologie) et Michèle Alliot-Marie (Intérieur).
L'UMP devait aussi désigner ses têtes de listes dans les circonscriptions européennes, dont l'Ile-de-France où sera officialisé le ticket Michel Barnier-Rachida Dati, le ministre de l'Agriculture étant numéro 1. Interrogée sur son prochain départ du gouvernement pour siéger au Parlement de Strasbourg, la Garde des Sceaux a assuré à son arrivée au Conseil national : "ça me va tout à fait!". "Quand vous avez des convictions politiques, une haute idée de l'Europe, ce n'est pas une histoire de places. On est dans une équipe pour faire gagner non seulement notre liste, mais aussi notre parti", a-t-elle déclaré. Après l'intervention à midi du Premier ministre François Fillon, Nicolas Sarkozy doit clôturer en milieu d'après-midi ce conseil national qu'il a soigneusement orchestré.
Source: Yahoo News