Après la rencontre entre les deux hommes, Joe Biden a déclaré que si l'Ukraine choisissait de rejoindre l'OTAN, "ce qu'elle fera je crois, nous soutiendrons fermement cette décision".
Alors que la Russie est très opposée à l'entrée de l'ancienne république soviétique au sein de l'Alliance atlantique, "nous ne reconnaissons, et je veux le réaffirmer, aucune sphère d'influence", a insisté M. Biden. "Nous ne reconnaissons à personne le droit de dicter à un autre pays à quelle alliance il devrait chercher à appartenir, ou quelles relations bilatérales il devrait avoir".
Le président américain, Barack Obama, avait souligné lors d'un sommet à Moscou au début du mois que "l'OTAN cherche la collaboration avec la Russie, pas la confrontation".
Un rapprochement avec Moscou "ne se fera pas aux dépends de l'Ukraine", a assuré Joe Biden. "Au contraire, je crois que cela peut en fait bénéficier à l'Ukraine. Plus la relation que nous avons avec Moscou sera importante, plus nous pourrons désamorcer le bras de fer dans les relations avec les voisins de la Russie".
De son côté, Viktor Iouchtchenko lui a expliqué souhaiter que les investisseurs américains aident l'Ukraine à moderniser le réseau de transport de gaz traversant le pays, qui approvisionne l'Europe.
"Autant d'investisseurs que possible, y compris des investisseurs américains" pourraient contribuer à sécuriser l'approvisionnement en énergie des pays européens, a-t-il souhaité.
L'Ukraine a été durement touchée par la crise économique, avec un PIB (Produit intérieur brut) en baisse de 21% au premier trimestre 2009. Le pays s'est déjà tourné vers l'Union européenne, avec laquelle il a signé un accord en mars, pour financer la rénovation de ses pipelines, âgés d'une quarantaine d'années. La Russie a annoncé qu'elle verserait également une contribution, une fois que l'UE aura effectué la sienne.
"Nous avons discuté de la manière dont les Etats-Unis peuvent aider l'Ukraine à mettre en oeuvre des réformes difficiles nécessaires pour développer la démocratie et l'économie, et renforcer son secteur énergétique", a expliqué Joe Biden après sa rencontre avec le président ukrainien.
Un peu plus tôt dans la journée, Iouchtchenko l'avait accueilli en qualifiant l'Ukraine de "pays européen où la démocratie règne", dans une allusion évidente à la Russie.
Moscou "n'usurpe ou ne monopolise les droits de personne", a répondu au cours d'une conférence de presse le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Andrei Nesterenko.
Dans un avertissement adressé à Washington, il a ajouté: "il est important que tout soit transparent, sans jeux en coulisse et pas aux dépends des intérêts des autres". Avant de suggérer que les Etats-Unis gardent à l'esprit les liens traditionnels russo-ukrainienne, et d'affirmer que les "spécificités historiques" devaient être prises en compte.
Joe Biden devait ensuite rencontrer le Premier ministre Ioulia Timochenko ainsi que les chefs de file de l'opposition. Le vice-président américain est ensuite attendu mercredi en Géorgie, que les Etats-Unis soutiennent également dans sa volonté d'intégrer l'OTAN.
Source: Associated Presse via Yahoo News
Alors que la Russie est très opposée à l'entrée de l'ancienne république soviétique au sein de l'Alliance atlantique, "nous ne reconnaissons, et je veux le réaffirmer, aucune sphère d'influence", a insisté M. Biden. "Nous ne reconnaissons à personne le droit de dicter à un autre pays à quelle alliance il devrait chercher à appartenir, ou quelles relations bilatérales il devrait avoir".
Le président américain, Barack Obama, avait souligné lors d'un sommet à Moscou au début du mois que "l'OTAN cherche la collaboration avec la Russie, pas la confrontation".
Un rapprochement avec Moscou "ne se fera pas aux dépends de l'Ukraine", a assuré Joe Biden. "Au contraire, je crois que cela peut en fait bénéficier à l'Ukraine. Plus la relation que nous avons avec Moscou sera importante, plus nous pourrons désamorcer le bras de fer dans les relations avec les voisins de la Russie".
De son côté, Viktor Iouchtchenko lui a expliqué souhaiter que les investisseurs américains aident l'Ukraine à moderniser le réseau de transport de gaz traversant le pays, qui approvisionne l'Europe.
"Autant d'investisseurs que possible, y compris des investisseurs américains" pourraient contribuer à sécuriser l'approvisionnement en énergie des pays européens, a-t-il souhaité.
L'Ukraine a été durement touchée par la crise économique, avec un PIB (Produit intérieur brut) en baisse de 21% au premier trimestre 2009. Le pays s'est déjà tourné vers l'Union européenne, avec laquelle il a signé un accord en mars, pour financer la rénovation de ses pipelines, âgés d'une quarantaine d'années. La Russie a annoncé qu'elle verserait également une contribution, une fois que l'UE aura effectué la sienne.
"Nous avons discuté de la manière dont les Etats-Unis peuvent aider l'Ukraine à mettre en oeuvre des réformes difficiles nécessaires pour développer la démocratie et l'économie, et renforcer son secteur énergétique", a expliqué Joe Biden après sa rencontre avec le président ukrainien.
Un peu plus tôt dans la journée, Iouchtchenko l'avait accueilli en qualifiant l'Ukraine de "pays européen où la démocratie règne", dans une allusion évidente à la Russie.
Moscou "n'usurpe ou ne monopolise les droits de personne", a répondu au cours d'une conférence de presse le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Andrei Nesterenko.
Dans un avertissement adressé à Washington, il a ajouté: "il est important que tout soit transparent, sans jeux en coulisse et pas aux dépends des intérêts des autres". Avant de suggérer que les Etats-Unis gardent à l'esprit les liens traditionnels russo-ukrainienne, et d'affirmer que les "spécificités historiques" devaient être prises en compte.
Joe Biden devait ensuite rencontrer le Premier ministre Ioulia Timochenko ainsi que les chefs de file de l'opposition. Le vice-président américain est ensuite attendu mercredi en Géorgie, que les Etats-Unis soutiennent également dans sa volonté d'intégrer l'OTAN.
Source: Associated Presse via Yahoo News