Tribune Libre
06/08/2009 16:31

Voyages: revue de presse du 06/08/09

Les échanges de maisons ont la cote pour les vacances - Bohème chic aux Saintes-Maries-de-la-Mer - Perros-Guirec, la vie en granit rose - Cet été, les campings font le plein grâce à la crise - Cassis, la ville calanque - Barneville-Carteret, au gré des marées.


Les échanges de maisons ont la cote pour les vacances
LE FIGARO.FR:  la crise, qui a contribué aux mauvais chiffres du tourisme en France avec une baisse de fréquentation dans les hôtels de 7 % en juillet, fait aussi des heureux. Les sites qui proposent des échanges d'appartements et de maisons ne se sont jamais aussi bien portés. À la recherche de séjours à moindre frais, nombre de vacanciers ont décidé de troquer leur domicile contre une habitation en France ou à l'étranger. Ainsi, Intervac, l'un des sites phares, enregistre une hausse de près de 10 % du nombre de ses adhérents, HomeLink connaît une augmentation de 30 % et Trocmaison est passé de 20 000 offres à 28 000.

Bohème chic aux Saintes-Maries-de-la-Mer   
LE FIGARO.FR:  zéro feu rouge, zéro parcmètre. «Passé le pont du Petit Rhône, c'est un tout autre monde où, même en plein été, on a encore la sensation de liberté», s'émerveille Joël, qui vient depuis l'enfance. Jeune, il pêchait le congre et «faisait l'idiot» sur les rochers. Aujourd'hui, il taquine plutôt la dorade pendant que sa femme bronze au soleil. Et le soir, ils assistent ensemble à un spectacle de taureaux aux arènes. «Ceux qui sont venus petits, comme moi, reviennent une fois parents, pour partager avec leurs enfants le paradis saintois», raconte cet originaire du Vaucluse. Chevaux, vastes étendues, flamands roses et roselières… «C'est si beau», s'extasie Corinne, originaire de Suisse.

Perros-Guirec, la vie en granit rose
LE FIGARO.FR:  l'été il est de bon ton d'avoir déjà compulsé le Guide pratique des ports de Perros-Guirec avant d'arriver et de connaître par cœur les horaires des marées comme les heures d'accès aux deux ports de plaisance. Le fascicule paraît en effet début décembre, pile pour le Salon nautique de Paris. Rien d'étonnant: près de la moitié des plaisanciers de «Perros» sont des résidents secondaires, franciliens en majorité. Férue de bateaux, la petite station des Côtes-d'Armor compte 1 700 anneaux à l'année et s'enorgueillit d'avoir été vingt fois étape de la Solitaire du Figaro. Pourtant, elle ne snobe pas les amoureux de la plage.

Cet été, les campings font le plein grâce à la crise
LE FIGARO.FR:  ils s'annoncent comme les grands gagnants de l'été, avec les parcs d'attractions. Les campings passent plutôt de bonnes vacances, surtout les plus «luxueux» d'entre eux (proposant mobile homes, club enfants et animations) et ceux qui sont assurés d'une bonne météo… dans le sud de la France. «Août est complet depuis trois mois, et juillet a été très bon, surtout pour les formules locatives, chalet, bungalow et mobile home, se féli­cite Jean-Paul Richaud, directeur de l'office du tourisme d'Argelès-sur-Mer.

Cassis, la ville calanque
LE FIGARO.FR:  c'est dans le dernier virage en allant vers Cassis que la Gineste vous récompense de l'avoir empruntée. L'immense cap Canaille se dresse alors d'un seul coup. Ses falaises rousses chutent de leurs 363 mètres directement dans la mer qui brille comme un diamant, face au massif des calanques au calcaire éclatant de blancheur. Rien que pour ce panorama et cette lumière qui inspira les peintres fauves, comme Derain et Matisse, et le pointilliste Paul Signac, on préfère la route de la Gineste - qui serpente depuis ­Marseille sur dix kilomètres à travers la garrigue -, à l'autoroute. Et ce que l'on soit marseillais ou estivant tout juste débarqué de la gare Saint-Charles.  

Barneville-Carteret, au gré des marées
LE FIGARO.FR:  «ce n'est pas une île, mais presque», a-t-on coutume d'entendre concernant Barneville-Carteret. Et c'est vrai qu'ici, entre dunes, vents et marées, ce petit bout de la presqu'île du Cotentin cultive un certain caractère insulaire, comme d'autres l'esprit de clocher. «On ne séjourne pas dans la station par hasard, renchérit, non sans une pointe de fierté, Corinne Laufer, l'actuelle présidente de l'office de tourisme. Compte tenu de sa situation géographique, on ne passe pas à Barneville-Carteret, on y vient», précise cette ex-Parisienne, convertie au charme nature des lieux. Le propos se retrouve dans la bouche de tous les habitués: estivants de longue date ou membres d'une «vieille famille», catégorie la plus respectée qui soit.


AM/SOURCE WEB



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