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16/07/2009 13:50

Vol AF447: les débris de l'A330 attendus à Toulouse en fin de semaine

Les débris de l'A330-200 d'Air France qui s'est abîmé au large du Brésil le 1er juin dernier devraient arriver d'ici la fin de semaine au Centre d'essais aéronautiques de Toulouse (CEAT) afin d'y être examinés par les enquêteurs, a-t-on appris hier auprès d'Airbus et du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA).


Les 640 débris seront examinés au CEAT, un site du ministère de la Défense situé à Balma, dans la banlieue est de Toulouse, par les experts du BEA en présence d'officiers de police judiciaire. Les débris de l'avion assurant le vol AF447 Rio-Paris qui s'est abîmé dans l'Atlantique, faisant 228 morts, sont arrivés mardi soir à Pauillac, dans l'estuaire de la Gironde, à bord du cargo "Ville de Bordeaux", l'un des trois navires utilisés par Airbus pour le transport des tronçons de l'A380 entre ses différentes usines européennes.

"Le cargo 'Ville de Bordeaux' a été mis à la disposition des enquêteurs pour faciliter leur travail", a rappelé l'avionneur européen. Le bâtiment, parti de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), est arrivé à Recife (Brésil) le 2 juillet avant de charger les éléments d'avion et de reprendre la mer. Un camion a transporté la dérive vers la barge "Breuil", partie tôt mercredi en direction de Langon (Gironde), où le trajet des conteneurs se poursuivra en camion vers Toulouse. Le convoi exceptionnel devrait arriver à Toulouse d'ici la fin de semaine en empruntant l'itinéraire à grand gabarit d'ordinaire réservé aux tronçons de l'A380.

Selon les enquêteurs, les éléments identifiés proviennent de l'ensemble des zones de l'avion, citant notamment des galeys (éléments de cuisine), des morceaux de plancher, des gilets de sauvetage non gonflés, en plus de la dérive et d'un capotage moteur. Dans leur rapport présenté à la presse le 2 juillet, les enquêteurs ont écarté la thèse d'une explosion ou d'une dislocation en vol, sans pouvoir élucider les causes du crash.

Après l'arrêt des recherches et de corps et débris par le Brésil, puis le retrait des hydrophones prêtés par l'US Navy, une seconde phase de recherches va débuter "la semaine prochaine" avec le concours du "Pourquoi Pas", navire de l'Institut français de la recherche pour l'exploitation de la mer (IFREMER), a confirmé mercredi le BEA.

Après relève des équipes et embarquement de matériel complémentaire, le "Pourquoi pas" entamera cette phase de recherches sous-marines "d'environ un mois (...) avec des véhicules de plongée et un sonar remorqué". Le bâtiment était jusqu'ici équipé du mini-sous-marin "Nautile" et du robot "Victor".


Source: Associated Presse via Yahoo News


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