Des bandes de jeunes, un mouchoir sur le visage pour se protéger contre les gaz lacrymogènes, ont jeté des pierres aux policiers aux cris de : "Brûlons le parlement". Dans le centre d'Athènes, une grande partie des manifestants mardi n'appartenaient ni à la mouvance anarchiste ni aux mouvements étudiants en première ligne les jours précédents.
En banlieue d'Athènes, plus de 5.000 personnes vêtues de noir ont assisté aux funérailles de l'adolescent de 15 ans dont la mort, samedi à la suite d'un tir de la police, a déclenché des émeutes d'une violence sans précédent depuis des décennies.
Beaucoup scandaient : "Flics, porcs, assassins".
La mort du jeune homme a touché une corde sensible chez de nombreux jeunes Grecs excédés autant par des années de scandales politiques que par la montée de la pauvreté et du chômage.
Le Premier ministre, Costas Caramanlis, dont le parti ne dispose que d'une majorité d'un siège, a eu des entretiens de crise avec les dirigeants de l'opposition et les a exhortés à l'unité politique face aux émeutes. Il a en outre demandé aux syndicats d'annuler un rassemblement de protestation prévu pendant la grève de 24 heures programmée mercredi.
Ces deux requêtes ont été immédiatement rejetées par les dirigeants syndicaux et par la gauche qui affirment que les réformes gouvernementales ont détérioré la situation des 20% de Grecs qui vivent en dessous du seuil de pauvreté.
Le chef de l'opposition socialiste, George Papandreou, a estimé que la population avait perdu confiance dans le gouvernement et a demandé l'organisation d'élections anticipées.
A Salonique et Ioannina, villes du Nord, des manifestants ont affronté la police et mis le feu à des poubelles. A Paris, de jeunes manifestants grecs ont occupé le consulat de leur pays, au lendemain d'incidents similaires à Londres et Berlin.
"Ils doivent partir" a ainsi lancé un homme en costume cravate qui courait pour échapper aux gaz lacrymogènes. "Je suis ici parce que j'ai le sentiment que quelque chose se passe, quelque chose est en train de changer dans la société", confiait Thodoros Adamopoulos, un homme d'affaires de 53 ans.
Les manifestations se sont propagées à une dizaine de villes grecques, jusqu'aux îles de Crète et de Corfou. Des centaines d'immeubles ont été dévastés ou incendiés et une cinquantaine de personnes ont été blessées.
Un policier a été inculpé d'homicide après la mort d'Alexandros Grigoropoulos. La police affirme qu'il a tiré trois coups de semonce après l'attaque de son véhicule par une trentaine de jeunes. Des témoins soutiennent qu'il a visé le jeune homme.
Source Reuters via Yahoo - Extrait d'un article de Daniel Flynn et Dina Kyriakidou
En banlieue d'Athènes, plus de 5.000 personnes vêtues de noir ont assisté aux funérailles de l'adolescent de 15 ans dont la mort, samedi à la suite d'un tir de la police, a déclenché des émeutes d'une violence sans précédent depuis des décennies.
Beaucoup scandaient : "Flics, porcs, assassins".
La mort du jeune homme a touché une corde sensible chez de nombreux jeunes Grecs excédés autant par des années de scandales politiques que par la montée de la pauvreté et du chômage.
Le Premier ministre, Costas Caramanlis, dont le parti ne dispose que d'une majorité d'un siège, a eu des entretiens de crise avec les dirigeants de l'opposition et les a exhortés à l'unité politique face aux émeutes. Il a en outre demandé aux syndicats d'annuler un rassemblement de protestation prévu pendant la grève de 24 heures programmée mercredi.
Ces deux requêtes ont été immédiatement rejetées par les dirigeants syndicaux et par la gauche qui affirment que les réformes gouvernementales ont détérioré la situation des 20% de Grecs qui vivent en dessous du seuil de pauvreté.
Le chef de l'opposition socialiste, George Papandreou, a estimé que la population avait perdu confiance dans le gouvernement et a demandé l'organisation d'élections anticipées.
A Salonique et Ioannina, villes du Nord, des manifestants ont affronté la police et mis le feu à des poubelles. A Paris, de jeunes manifestants grecs ont occupé le consulat de leur pays, au lendemain d'incidents similaires à Londres et Berlin.
"Ils doivent partir" a ainsi lancé un homme en costume cravate qui courait pour échapper aux gaz lacrymogènes. "Je suis ici parce que j'ai le sentiment que quelque chose se passe, quelque chose est en train de changer dans la société", confiait Thodoros Adamopoulos, un homme d'affaires de 53 ans.
Les manifestations se sont propagées à une dizaine de villes grecques, jusqu'aux îles de Crète et de Corfou. Des centaines d'immeubles ont été dévastés ou incendiés et une cinquantaine de personnes ont été blessées.
Un policier a été inculpé d'homicide après la mort d'Alexandros Grigoropoulos. La police affirme qu'il a tiré trois coups de semonce après l'attaque de son véhicule par une trentaine de jeunes. Des témoins soutiennent qu'il a visé le jeune homme.
Source Reuters via Yahoo - Extrait d'un article de Daniel Flynn et Dina Kyriakidou