Trois femmes kamikazes se sont fait exploser au coeur de la capitale irakienne sur le parcours de pélerins chiites tuant au moins 25 personnes, dont des femmes et des enfants, et faisant plus de 70 blessés.
Ces attaques ont secoué le quartier central de Karrada, alors que des centaines de milliers de fidèles convergeaient vers le secteur de Kadhimiyah (nord) pour célébrer une des plus importantes fêtes de l'islam chiite.
Ces attentats, entre 07H00 (04H00 GMT) et 08H00 (05H00 GMT), sont les premiers depuis le début de la commémoration cette semaine de la mort de l'imam Moussa al-Kadhim, dont les cérémonies doivent culminer mardi.
Des responsables des services de sécurité, parlant sous couvert de l'anonymat, ont mis en cause des "femmes kamikazes", de plus en plus utilisées par les extrémistes sunnites d'Al-Qaïda en Irak.
Dans le même temps, un kamikaze s'est fait exploser à Kirkouk, à 250 km au nord de Bagdad, au milieu d'une manifestation de Kurdes, faisant au moins 11 morts et 54 blessés.
L'explosion vers 10H00 (07H00 GMT) a été suivie d'un mouvement de panique, accompagné d'échanges de coups de feu qui ont fait 16 autres morts et 72 blessés, selon un nouveau bilan de la police locale.
Par ailleurs, quatre autres personnes ont été tuées par une bombe artisanale qui a explosé au passage de leur voiture près de Baqouba, à 60 km au nord-est de Bagdad.
A Washington, un porte-parole de la Maison Blanche, Gordon Johndroe, a condamné "les violentes attaques perpétrées contre des Irakiens innocents".
La présidence américaine a exhorté "les Irakiens et leur gouvernement à réagir avec calme et détermination à la menace que représentent des extrémistes violents qui cherchent à déstabiliser le pays".
A Bagdad, les autorités attendaient mardi jusqu'à un million de fidèles dans le périmètre de la mosquée de Kadhimiyah, qui abrite le mausolée de Moussa al-Kadhim, 7ème imam du chiisme, empoisonné en 799 à Bagdad par le calife abasside Haroun al-Rachid.
Les commémorations de sa mort sont une occasion de recueillement, mais le gouvernement dominé par les chiites a dit craindre qu'elles s'accompagnent d'un regain de violence contre cette communauté, la plus nombreuse en Irak.
Dimanche, sept pélerins qui se rendaient à pied à Bagdad avaient été abattus par des hommes armés à l'entrée sud de la capitale irakienne.
Cinq mille policiers et militaires supplémentaires ont été déployés dans Kadhimiyah. Les soldats ont bouclé le secteur, interrompant le trafic automobile, et les piétons - surtout les femmes - sont soumis à de stricts contrôles de sécurité.
A Kirkouk, les Kurdes manifestaient contre un projet de loi électorale, approuvé le 22 juillet par le parlement mais rejeté ensuite par le Conseil présidentiel, ce qui risque d'entraîner le report de scrutins provinciaux prévus en octobre.
Les Kurdes s'opposent à la loi en raison d'un différend sur la répartition du pouvoir entre les communautés --kurdes, arabes, et turkomans-- de la région riche en pétrole de Kirkouk, dans le nord de l'Irak.
Cette journée meurtrière intervient alors que le gouvernement irakien et le commandement américain en Irak se sont félicité récemment de la baisse de la violence en Irak.
Les responsables américains s'en sont servis pour justifier la décision de réduire progressivement le contingent américain en Irak, qui compte encore 145.000 militaires.
Le nombre des soldats américains tués en Irak depuis le début de la guerre en mars 2003 est de 4.124, mais le mois de juillet s'annonce déjà, avec onze morts, comme le moins meutrier pour le contingent américain.
Source: yahoo news
Ces attaques ont secoué le quartier central de Karrada, alors que des centaines de milliers de fidèles convergeaient vers le secteur de Kadhimiyah (nord) pour célébrer une des plus importantes fêtes de l'islam chiite.
Ces attentats, entre 07H00 (04H00 GMT) et 08H00 (05H00 GMT), sont les premiers depuis le début de la commémoration cette semaine de la mort de l'imam Moussa al-Kadhim, dont les cérémonies doivent culminer mardi.
Des responsables des services de sécurité, parlant sous couvert de l'anonymat, ont mis en cause des "femmes kamikazes", de plus en plus utilisées par les extrémistes sunnites d'Al-Qaïda en Irak.
Dans le même temps, un kamikaze s'est fait exploser à Kirkouk, à 250 km au nord de Bagdad, au milieu d'une manifestation de Kurdes, faisant au moins 11 morts et 54 blessés.
L'explosion vers 10H00 (07H00 GMT) a été suivie d'un mouvement de panique, accompagné d'échanges de coups de feu qui ont fait 16 autres morts et 72 blessés, selon un nouveau bilan de la police locale.
Par ailleurs, quatre autres personnes ont été tuées par une bombe artisanale qui a explosé au passage de leur voiture près de Baqouba, à 60 km au nord-est de Bagdad.
A Washington, un porte-parole de la Maison Blanche, Gordon Johndroe, a condamné "les violentes attaques perpétrées contre des Irakiens innocents".
La présidence américaine a exhorté "les Irakiens et leur gouvernement à réagir avec calme et détermination à la menace que représentent des extrémistes violents qui cherchent à déstabiliser le pays".
A Bagdad, les autorités attendaient mardi jusqu'à un million de fidèles dans le périmètre de la mosquée de Kadhimiyah, qui abrite le mausolée de Moussa al-Kadhim, 7ème imam du chiisme, empoisonné en 799 à Bagdad par le calife abasside Haroun al-Rachid.
Les commémorations de sa mort sont une occasion de recueillement, mais le gouvernement dominé par les chiites a dit craindre qu'elles s'accompagnent d'un regain de violence contre cette communauté, la plus nombreuse en Irak.
Dimanche, sept pélerins qui se rendaient à pied à Bagdad avaient été abattus par des hommes armés à l'entrée sud de la capitale irakienne.
Cinq mille policiers et militaires supplémentaires ont été déployés dans Kadhimiyah. Les soldats ont bouclé le secteur, interrompant le trafic automobile, et les piétons - surtout les femmes - sont soumis à de stricts contrôles de sécurité.
A Kirkouk, les Kurdes manifestaient contre un projet de loi électorale, approuvé le 22 juillet par le parlement mais rejeté ensuite par le Conseil présidentiel, ce qui risque d'entraîner le report de scrutins provinciaux prévus en octobre.
Les Kurdes s'opposent à la loi en raison d'un différend sur la répartition du pouvoir entre les communautés --kurdes, arabes, et turkomans-- de la région riche en pétrole de Kirkouk, dans le nord de l'Irak.
Cette journée meurtrière intervient alors que le gouvernement irakien et le commandement américain en Irak se sont félicité récemment de la baisse de la violence en Irak.
Les responsables américains s'en sont servis pour justifier la décision de réduire progressivement le contingent américain en Irak, qui compte encore 145.000 militaires.
Le nombre des soldats américains tués en Irak depuis le début de la guerre en mars 2003 est de 4.124, mais le mois de juillet s'annonce déjà, avec onze morts, comme le moins meutrier pour le contingent américain.
Source: yahoo news