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13/09/2010 15:56

Vingt-trois rescapés dans l'accident d'avion

Au moins 23 des 47 occupants d'un avion de la compagnie publique Conviasa qui s'est écrasé lundi au Venezuela au cours d'un vol intérieur ont survécu et ont été hospitalisés


Vingt-trois rescapés dans l'accident d'avion au Venezuela
Au moins 23 des 47 occupants d'un avion de la compagnie publique Conviasa qui s'est écrasé lundi au Venezuela au cours d'un vol intérieur ont survécu et ont été hospitalisés(reuters)

L'Église belge promet de tirer les leçons du scandale
L'Église catholique belge, secouée par un scandale retentissant de prêtres pédophiles, s'est engagée lundi à être plus à l'écoute des victimes à l'avenir, sans toutefois annoncer de sanctions ou de mesures très concrètes, au grand dam des victimes. "Nous voulons nous engager à une disponibilité maximale pour les victimes", a déclaré à la presse le primat de Belgique, André-Joseph Léonard. "Il nous faut écouter leurs questions pour rétablir leur dignité et les aider à guérir de la souffrance qu'ils ont endurée", a-t-il ajouté, trois jours après la publication d'un rapport retentissant faisant état de centaines d'abus sexuels commis par des ecclésiastiques depuis des décennies en Belgique. Mgr Léonard a également "réitéré" son appel aux coupables à se dénoncer, reconnaissant que ses injonctions précédentes n'avaient "pas vraiment été entendues". "Des erreurs du passé, nous souhaitons tirer les leçons nécessaires", a-t-il ajouté. Rendu public vendredi, le rapport de la "Commission pour le traitement des plaintes pour abus sexuels dans une relation pastorale" - mise sur pied par l'Église, mais dirigée par un pédopsychiatre indépendant, Peter Adriaenssens - a révélé avoir reçu entre janvier et juin 2010 près de 500 plaintes de victimes. Estimant qu'il s'agissait du "dossier Dutroux" de l'Église, par son impact, le professeur Adriaenssens avait également annoncé que treize personnes s'étaient suicidées. L'Église belge a indiqué lundi qu'elle envisageait la création d'un "centre de reconnaissance, réconciliation et guérison" pour succéder à cette commission, mais dont les contours restent flous.(lepoint)

GB : les autorités expulsent les gens du voyage de leurs terrains
Chez nos voisins britanniques, les gens du voyage -en majorité des Irlandais (« Irish travellers »)- ne sont pas mieux traités qu'en France. On ne les renvoie pas au pays, car la plupart sont des sujets de Sa Majesté, mais on les expulse de leurs propres terrains. Mardi 7 septembre, Catherine McCann est encore en peignoir quand le premier camion déboulle sur son terrain. A quelques mètres de sa caravane, la compagnie d'huissiers Constant & Co, spécialisée dans l'expulsion des gens du voyage, installe un premier préfabriqué destiné aux employés de sa compagnie. A bout de nerfs, Catherine fume cigarette sur cigarette. « Ça fait huit ans que ça dure. J'ai eu beau acheter mon terrain, je n'ai pas le droit d'y vivre. » Catherine et les six autres familles -entre 50 et 60 habitants- de Hovefields, à Basildon dans l'Essex, ont reçu un avis d'expulsion de la mairie il y a un mois. La date butoir est passée, ils sont contraints de quitter, par la force, les terrains qui leur appartiennent. « Je suis bouleversée », raconte Margaret, la sur de Catherine, assise sur la banquette de sa caravane. « Maintenant qu'ils sont là, ils vont détruire nos terrains au bulldozer les uns après les autres pour qu'on ne revienne pas. » « Ne nous traitez pas comme des chiens ! » L'atmosphère est tendue à Hovefields. « Ce matin, avant que la presse arrive, un huissier a donné un coup de poing au visage de mon oncle », raconte John, un « traveller » d'une vingtaine d'années. « Il lui a cassé le nez. Il ne voulait pas quitter son terrain. Le même huissier s'en est aussi pris à Donna, notre voisine, il lui a carrément arraché une touffe de cheveux. » Des défenseurs des droits de l'homme sont présents, ils s'allongent sur le chemin boueux qui mène aux terrains pour empêcher l'accès des bulldozers. Les huissiers les déplacent de force. « Ils n'ont pas le droit de toucher aux gens, seuls les officiers de police y sont autorisés », crie une voix, surenchérie par celle de Catherine, bouleversée : « Ne me touchez pas ! Montrez-nous du respect ! Ne nous traitez pas comme des chiens ! Est-ce que j'ai l'air d'un chien ? »(rue89)

Source: Yahoo Actualités


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