France
20/08/2010 11:49

Ventes de Mistral à la Russie

Cette fois, c'est officiel. Le ministre russe de la Défense, Anatoli Serdioukov, qui participait à une visite officielle en Arménie du président russe Dmitri Medvedev, a confirmé vendredi matin que Moscou avait bien lancé "un appel d'offres international pour la construction de porte-hélicoptères", confirmant une information du quotidien économique Kommersant daté de jeudi.



Ventes de Mistral à la Russie : les coulisses d'un revirement
Cette fois, c'est officiel. Le ministre russe de la Défense, Anatoli Serdioukov, qui participait à une visite officielle en Arménie du président russe Dmitri Medvedev, a confirmé vendredi matin que Moscou avait bien lancé "un appel d'offres international pour la construction de porte-hélicoptères", confirmant une information du quotidien économique Kommersant daté de jeudi. Il a précisé que la Russie comptait acquérir deux bâtiments. À Paris, l'Élysée a répété vendredi matin que la France restait "confiante" et ne voyait "aucune raison de s'inquiéter" sur ce dossier, après avoir estimé la veille que les conversations se poursuivaient "normalement, dans un excellent contexte." Ceci était sans doute un peu excessif, car, selon nos informations, Paris est en réalité un peu dans le bleu quand il s'agit de décrypter les véritables intentions de Moscou. Selon un diplomate très au fait du dossier, "il y a beaucoup de saints dans la maison du père, et il faudrait savoir ce qui se cache derrière les déclarations. Beaucoup de clans aux intérêts divergents sont à l'oeuvre". Sans doute... mais il y a aussi bien des positions à décortiquer, notamment celle des Russes, Vladimir Poutine en tête, qui affirment à cor et à cri leur exigence de "transferts de technologie". Or, comme nous l'a confirmé une source industrielle, "les Russes ne demandent aucun transfert, ni en électronique, ni en moyens de communication, ni en armements. La seule qu'ils ont demandée, c'est que le bateau dispose des emplacements nécessaires pour qu'ils installent eux-mêmes des missiles surface-air de leur fabrication. Mais rien d'autre".(lepoint)

S'est-il vraiment garé dans la cour de l'Elysée?
Un déséquilibré est-il entré au volant de sa voiture dans la cour de l'Elysée, où il s'est garé ? Oui, affirment RTL et Le Parisien. Non, répond l'Elysée, qui affirme que l'homme a été intercepté à la grille de la présidence de la République, avant de pouvoir entrer dans la cour. L'affaire s'est déroulée dans la nuit de dimanche à lundi. Un homme de 36 ans se présente à l'Elysée au volant d'une Renault Clio, un gyrophare bleu sur le toit de sa voiture. Selon RTL, pendant qu'un garde vérifiait son identité, un gendarme-femme a ouvert la grille et le plot de sécurité, qui assure une double protection, s'est également baissé. Il semble qu'il se soit alors introduit dans la cour sans aucun problème. L'Elysée donne une autre version: «Il a tout de suite été arrêté par les Gardes républicains au niveau du portail et remis à la police qui a jugé qu'il devait être hospitalisé dans un établissement psychiatrique».(liberation)

Sarkozy préside une réunion sur le budget 2011 à Brégançon
Nicolas Sarkozy a réuni vendredi son Premier ministre François Fillon et les ministres de l'Economie et du Budget pour discuter des économies nécessaires au respect par la France en 2011 de ses objectifs en matière de réduction des déficits. La réunion, qui a pour cadre le fort de Brégançon, résidence d'été des présidents français, s'apparente à une pré-rentrée politique après une trêve estivale dominée par les questions sécuritaires. Le chef de l'Etat est arrivé sur place vers 10h00 en provenance du Cap Nègre voisin, où il se repose depuis début août dans la résidence de son épouse Carla Bruni-Sarkozy. Il s'est livré à un petit bain de foule à son arrivée avant d'être rejoint par François Fillon et les ministres de l'Economie et du Budget, Christine Lagarde et François Baroin. La réunion de travail a débuté peu après 11h00 et devait s'achever vers 13h30, a précisé l'Elysée. Intervenant à cinq jours du conseil des ministres de rentrée, elle a pour ordre du jour officiel "les perspectives de croissance de l'économie française et l'évolution du déficit public". Avec le projet de réforme des retraites, contre laquelle les syndicats veulent mobiliser largement lors d'une journée d'action prévue le 7 septembre, la préparation du budget 2011, qui sera dévoilé dans un mois, sera l'autre grand sujet sensible de la rentrée. L'annonce récente d'une hausse de 0,6% du produit intérieur brut pour le deuxième trimestre a conforté le gouvernement dans son objectif d'une croissance française de 1,4% en 2010. Mais l'hypothèse de 2,5% retenue pour 2011 dans le plan d'assainissement des finances publiques est jugée pour l'instant hors d'atteinte par les économistes comme par les experts du Fonds monétaire international, ce qui pourrait entraîner des coupes supplémentaires dans les dépenses. Le gouvernement a déjà annoncé son intention de procéder à un "coup de rabot" sur les niches fiscales afin de tenir ses engagements de réduction des déficits, l'objectif étant de récupérer jusqu'à 10 milliards d'euros. Ce montant pourrait s'avérer insuffisant si la prévision de croissance 2011 est nettement revue à la baisse. A ce jour, les économistes tablent au mieux sur 2% et chaque révision de 0,1 point se traduirait pour l'Etat par un peu moins d'un milliard de recettes supplémentaires. La France s'est engagée auprès de ses partenaires européens à ramener l'an prochain ses déficits publics à l'équivalent de 6% de son produit intérieur brut, contre 8% attendu en 2010. François Baroin avait indiqué en juin qu'une décision serait prise fin août sur les niches fiscales qui seront entamées, voire purement et simplement supprimées pour certaines.(reuters)

Source: Yahoo News

Victor Nouioua



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