Le dirigeant s'est lancé dans une charge contre CNN, affirmant que "Hitler pourrait être le patron" de la chaîne d'information américaine, lors d'une conférence de presse au palais présidentiel à Caracas.
Cet ancien officier de 53 ans, ami du leader cubain Fidel Castro, peine à imposer sa réforme qui lui permettrait de se présenter sans limite à la présidentielle, censurer l'information en cas de crise et bâtir une économie socialiste.
Les derniers sondages prédisent un résultats serré au référendum, alors que M. Chavez n'a jamais perdu le moindre scrutin depuis son élection en 1999. Le régime accuse les Etats-Unis de profiter d'un mouvement de contestation sans précédent pour favoriser des émeutes.
Victime d'un coup d'Etat avorté en 2002, le prédisent vénézuélien a assuré qu'il disposait de documents prouvant une "tentative d'infiltration" dans l'armée et le financement de groupes de l'opposition.
"Dans le cas d'une agression du gouvernement américain, nous n'enverrons plus de pétrole à ce pays", a répété le chef de l'Etat, qui a ordonné vendredi soir l'envoi de l'armée pour "protéger" tous les champs pétroliers et les raffineries.
Sixième pays exportateur mondial de brut, le Venezuela produit 3,2 millions de barils de pétrole, dont la moitié est exportée aux Etats-Unis, selon les chiffres officiels.
"Si nous connaissons une phase de perturbation pour une raison perverse, il n'y aura plus de pétrole pour personne et les prix vont grimer jusqu'à 200 dollars" le baril, a-t-il encore menacé, prédisant une "déstabilisation du marché mondial".
Le ton s'est montré à peine plus conciliant avec l'Espagne dont les relations avec le Venezuela sont gelées depuis son altercation avec le roi d'Espagne qui lui avait intimé de "se taire" lors du sommet ibéro-américain au Chili.
S'il assure ne pas vouloir "aggraver la situation" avec Madrid, M. Chavez a rappelé attendre les excuses du roi, menaçant en outre de "nationaliser" les banques espagnoles et expulser la compagnie pétrolière Repsol, en cas de retour de la droite au pouvoir.
Abordant le dossier des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) il a assuré n'avoir "pas fermé la porte" pour venir en aide aux otages de la guérilla, malgré le retrait de sa médiation par Bogota.
La campagne électorale s'est achevée dans l'incertitude à Caracas, où l'offensive anti-américaine de M. Chavez est diversement appréciée par la population.
"Il a très bien fait ! Les Etats-Unis doivent savoir ce qui les attend s'ils viennent nous agresser comme ils l'on fait en Irak et veulent le faire en Iran", a déclaré José Antonio Garcia, un policier de 43 ans.
Mais pour Enrique Andueza, 77 ans, cadre à la retraite dans un quartier résidentiel, "le président est un grand malade et a besoin d'un docteur".
"La rhétorique anti-américaine est un vieille ficelle du régime pour resserrer les rangs. La tactique de Chavez consiste à se poser en victime des Etats-Unis comme du monde entier", a expliqué à l'AFP le politologue Tulio Hernandez", professeur à l'Université centrale du Venezuela (UCV).
Jusqu'à présent, la Maison Blanche s'est gardé de répondre directement au dirigeant vénézuélien, même si le département d'Etat américain a regretté l'absence de supervision internationale officielle.
Plus de 100.000 soldats seront déployés durant le scrutin auquel le régime a "invité" ses propres observateurs internationaux.
Cet ancien officier de 53 ans, ami du leader cubain Fidel Castro, peine à imposer sa réforme qui lui permettrait de se présenter sans limite à la présidentielle, censurer l'information en cas de crise et bâtir une économie socialiste.
Les derniers sondages prédisent un résultats serré au référendum, alors que M. Chavez n'a jamais perdu le moindre scrutin depuis son élection en 1999. Le régime accuse les Etats-Unis de profiter d'un mouvement de contestation sans précédent pour favoriser des émeutes.
Victime d'un coup d'Etat avorté en 2002, le prédisent vénézuélien a assuré qu'il disposait de documents prouvant une "tentative d'infiltration" dans l'armée et le financement de groupes de l'opposition.
"Dans le cas d'une agression du gouvernement américain, nous n'enverrons plus de pétrole à ce pays", a répété le chef de l'Etat, qui a ordonné vendredi soir l'envoi de l'armée pour "protéger" tous les champs pétroliers et les raffineries.
Sixième pays exportateur mondial de brut, le Venezuela produit 3,2 millions de barils de pétrole, dont la moitié est exportée aux Etats-Unis, selon les chiffres officiels.
"Si nous connaissons une phase de perturbation pour une raison perverse, il n'y aura plus de pétrole pour personne et les prix vont grimer jusqu'à 200 dollars" le baril, a-t-il encore menacé, prédisant une "déstabilisation du marché mondial".
Le ton s'est montré à peine plus conciliant avec l'Espagne dont les relations avec le Venezuela sont gelées depuis son altercation avec le roi d'Espagne qui lui avait intimé de "se taire" lors du sommet ibéro-américain au Chili.
S'il assure ne pas vouloir "aggraver la situation" avec Madrid, M. Chavez a rappelé attendre les excuses du roi, menaçant en outre de "nationaliser" les banques espagnoles et expulser la compagnie pétrolière Repsol, en cas de retour de la droite au pouvoir.
Abordant le dossier des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) il a assuré n'avoir "pas fermé la porte" pour venir en aide aux otages de la guérilla, malgré le retrait de sa médiation par Bogota.
La campagne électorale s'est achevée dans l'incertitude à Caracas, où l'offensive anti-américaine de M. Chavez est diversement appréciée par la population.
"Il a très bien fait ! Les Etats-Unis doivent savoir ce qui les attend s'ils viennent nous agresser comme ils l'on fait en Irak et veulent le faire en Iran", a déclaré José Antonio Garcia, un policier de 43 ans.
Mais pour Enrique Andueza, 77 ans, cadre à la retraite dans un quartier résidentiel, "le président est un grand malade et a besoin d'un docteur".
"La rhétorique anti-américaine est un vieille ficelle du régime pour resserrer les rangs. La tactique de Chavez consiste à se poser en victime des Etats-Unis comme du monde entier", a expliqué à l'AFP le politologue Tulio Hernandez", professeur à l'Université centrale du Venezuela (UCV).
Jusqu'à présent, la Maison Blanche s'est gardé de répondre directement au dirigeant vénézuélien, même si le département d'Etat américain a regretté l'absence de supervision internationale officielle.
Plus de 100.000 soldats seront déployés durant le scrutin auquel le régime a "invité" ses propres observateurs internationaux.