L'opération s'est déroulée dans le calme. La police a arrêté 15 personnes, 5 mineurs et 10 jeunes âgés de 18 à 22 ans, a-t-on précisé de source judiciaire.
La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a adressé lundi ses "plus chaleureuses félicitations" aux policiers après l'opération de police menée un peu plus tôt dans la cité de la Grande Borne, à cheval sur Grigny et Viry-Châtillon (Essonne).
"L'exploitation par la police technique et scientifique de nombreux éléments matériels, et de plusieurs traces d'ADN retrouvés sur les lieux de l'agression, a permis plusieurs identifications", précise le ministère de l'Intérieur, dans un communiqué. "Des témoignages, dont certains recueillis sous identité cachée (NDLR, sous X) ont complété ces éléments", indique le ministère.
"Michèle Alliot-Marie se félicite de la rapidité avec laquelle cette enquête a été menée", fait valoir en outre l'Intérieur, ajoutant: "elle rappelle sa ferme détermination à ne jamais laisser impunies des agressions sur les forces de l'ordre, en particulier lorsqu'elles sont commises avec des armes à feu". Elle "adresse ses plus chaleureuses félicitations aux enquêteurs qui ont permis l'identification de suspects" ainsi "qu'aux forces de l'ordre qui leur ont prêté leur concours".
A 6h00, 160 policiers, appuyés par deux compagnies de CRS soit également 160 hommes, ont pénétré dans cette cité où le 2 mars cinq policiers de la Section départementale d'intervention (SDI) et de la Brigade anti-criminalité (Bac) avaient été blessés par des tirs de plombs après l'attaque d'une boulangerie. Le 2 mars, lors de l'agression des policiers, qualifiée de "guet-apens" par la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, les fonctionnaires avaient été touchés aux cuisses et au bras et l'un d'eux près de la mâchoire.
Les affrontements avaient débuté vers 16H00 alors qu'une dizaine de jeunes s'en prenait à une boulangerie du quartier, tentant de mettre le feu à la boutique. A l'arrivée de la police, les jeunes braqueurs avaient pris la fuite avant d'être rejoints par une vingtaine d'autres individus. Deux d'entre eux avaient sorti des fusils à pompe, chargés avec du plomb, et fait feu en direction des policiers.
Des projectiles et des cocktails Molotov avaient été lancés en direction des policiers, et une voiture avait été brûlée. Certaines personnes avaient été vues en train de manifester leur satisfaction en applaudissant et en levant les bras lorsque les tirs atteignaient leur cible.
Comme à Villiers-le-Bel (Val d'Oise), des appels à témoignages anonymes avaient été lancés par la police, mais sans proposition de rétribution.
L'opération lancée à la Grande Borne n'a pas l'ampleur de celle de Villiers qui, le 18 février, avait mobilisé près de 1.100 hommes. Elle n'a pas été médiatisée contrairement à celle de Villiers qui avait donné lieu à une polémique entre la gauche et le gouvernement sur cet aspect.
Le 18 février, un millier de policiers s'étaient déployés à Villiers-le-Bel pour interpeller près d'une quarantaine de personnes dans le cadre de l'enquête sur les violences survenues les 25 et 26 novembre 2007 à la suite de la mort de deux adolescents dans la collision de leur mini-moto avec un véhicule de police. Au total dix-neuf personnes avaient été mises en examen et douze placées sous mandat de dépôt.
"C'est une opération moins vaste et moins attendue", a expliqué à l'AFP le porte-parole du ministère de l'Intérieur Gérard Gachet en précisant que les suspects de tirs contre les forces de l'ordre avaient été "identifiés rapidement".
laprovence.com
La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a adressé lundi ses "plus chaleureuses félicitations" aux policiers après l'opération de police menée un peu plus tôt dans la cité de la Grande Borne, à cheval sur Grigny et Viry-Châtillon (Essonne).
"L'exploitation par la police technique et scientifique de nombreux éléments matériels, et de plusieurs traces d'ADN retrouvés sur les lieux de l'agression, a permis plusieurs identifications", précise le ministère de l'Intérieur, dans un communiqué. "Des témoignages, dont certains recueillis sous identité cachée (NDLR, sous X) ont complété ces éléments", indique le ministère.
"Michèle Alliot-Marie se félicite de la rapidité avec laquelle cette enquête a été menée", fait valoir en outre l'Intérieur, ajoutant: "elle rappelle sa ferme détermination à ne jamais laisser impunies des agressions sur les forces de l'ordre, en particulier lorsqu'elles sont commises avec des armes à feu". Elle "adresse ses plus chaleureuses félicitations aux enquêteurs qui ont permis l'identification de suspects" ainsi "qu'aux forces de l'ordre qui leur ont prêté leur concours".
A 6h00, 160 policiers, appuyés par deux compagnies de CRS soit également 160 hommes, ont pénétré dans cette cité où le 2 mars cinq policiers de la Section départementale d'intervention (SDI) et de la Brigade anti-criminalité (Bac) avaient été blessés par des tirs de plombs après l'attaque d'une boulangerie. Le 2 mars, lors de l'agression des policiers, qualifiée de "guet-apens" par la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, les fonctionnaires avaient été touchés aux cuisses et au bras et l'un d'eux près de la mâchoire.
Les affrontements avaient débuté vers 16H00 alors qu'une dizaine de jeunes s'en prenait à une boulangerie du quartier, tentant de mettre le feu à la boutique. A l'arrivée de la police, les jeunes braqueurs avaient pris la fuite avant d'être rejoints par une vingtaine d'autres individus. Deux d'entre eux avaient sorti des fusils à pompe, chargés avec du plomb, et fait feu en direction des policiers.
Des projectiles et des cocktails Molotov avaient été lancés en direction des policiers, et une voiture avait été brûlée. Certaines personnes avaient été vues en train de manifester leur satisfaction en applaudissant et en levant les bras lorsque les tirs atteignaient leur cible.
Comme à Villiers-le-Bel (Val d'Oise), des appels à témoignages anonymes avaient été lancés par la police, mais sans proposition de rétribution.
L'opération lancée à la Grande Borne n'a pas l'ampleur de celle de Villiers qui, le 18 février, avait mobilisé près de 1.100 hommes. Elle n'a pas été médiatisée contrairement à celle de Villiers qui avait donné lieu à une polémique entre la gauche et le gouvernement sur cet aspect.
Le 18 février, un millier de policiers s'étaient déployés à Villiers-le-Bel pour interpeller près d'une quarantaine de personnes dans le cadre de l'enquête sur les violences survenues les 25 et 26 novembre 2007 à la suite de la mort de deux adolescents dans la collision de leur mini-moto avec un véhicule de police. Au total dix-neuf personnes avaient été mises en examen et douze placées sous mandat de dépôt.
"C'est une opération moins vaste et moins attendue", a expliqué à l'AFP le porte-parole du ministère de l'Intérieur Gérard Gachet en précisant que les suspects de tirs contre les forces de l'ordre avaient été "identifiés rapidement".
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