07 centres de vaccination dans les Hauts-de-France
Cette noble initiative de la Haute Autorité de Santé se justifie par la montée assez rapide des cas de contaminations. Au bout d’environ 45 jours, les Hauts-de-France sont passés d’un cas à 34 cas. L’effectif n’est certainement pas le plus élevé de la France mais la vitesse de propagation est trop rapide. Il est vrai que la dangerosité du virus est moindre, mais pas assez pour le négliger. Les personnes immunodéprimées et les enfants peuvent s’en sortir avec de graves séquelles et sont de ce fait considérés comme des personnes à risque qu’il faut protéger.
Les précisions de Santé Publique France
Généralement, la variole du singe se guérit au bout de quelques semaines suivant la contamination. Il est pourtant possible que certains patients enregistrent des complications pour plusieurs raisons. Les symptômes primaires, à savoir : fièvre, éruptions cutanées …peuvent s’aggraver dans le temps si rien n’est fait spontanément. Les personnes à risque peuvent subir une surinfection avec des lésions cutanées.
Les complications peuvent atteindre le système respiratoire de même que celui digestif. La variole du singe peut causer des problèmes neurologiques et ophtalmologiques selon les explications de Santé Publique France.
Les complications peuvent atteindre le système respiratoire de même que celui digestif. La variole du singe peut causer des problèmes neurologiques et ophtalmologiques selon les explications de Santé Publique France.
Qui est concerné par cette campagne de vaccination ?
En principe toute la population, mais certaines catégories de personnes sont plus incitées à se faire vacciner à cause de leur vulnérabilité selon les autorités. Il s’agit précisément d’une part des travailleuses et travailleurs de sexe et d’autre part les homosexuels et autres personnes ayant plusieurs partenaires. Les premiers sont ciblés parce que le virus se transmet facilement par un contact de muqueuses de même que part la salive. La contamination est même possible par le contact des habits d’une autre personne déjà contaminée.
La deuxième catégorie est ciblée pas à cause de son orientation sexuelle mais pour la même raison. Les contaminations dans ce groupe social sont facilitées par l’organisation de fêtes régulières où les contacts sont assez proches. Cette communauté présente d’ailleurs la majorité des cas enregistrés pour l’instant.
Santé Publique France mentionne aussi que le personnel soignant qui s’occupe des cas de contaminations pouvait être aussi concerné par la vaccination dans une certaine mesure.