Valls maintient le cap des réformes et défie la gauche du PS: Le Premier ministre français a lancé dans le Journal du dimanche une pique aux "frondeurs" … "Oui, la politique que le président de la République a décidé de mettre en oeuvre nécessite du temps pour produire des résultats", a-t-il déclaré à l'hebdomadaire [le JDD]. "Mais il est hors de question d'en changer. Le pacte de responsabilité et ses 41 milliards de baisse du coût du travail vont véritablement entrer en oeuvre maintenant", a-t-il ajouté en maintenant les 50 milliards d'euros d'économies prévues. Manuel Valls s'en prend à "certains à gauche qui tiennent des propos irresponsables" … (Reuters)
Politique économique: l'échec absolu: Déflation, croissance, réduction des déficits publics: les mauvaises nouvelles tombent les unes après les autres. La solution miracle martelée par le gouvernement depuis des mois semblait être le pacte de responsabilité, dont le volet social a été censuré par le conseil constitutionnel. Malgré tout cela, le gouvernement s'entête et Manuel Valls déclare aujourd'hui au Journal du Dimanche qu'il est hors de question de changer de politique économique, qualifiant même les frondeurs de gauche d'irresponsables. Mais une question demeure: où est passé le candidat Hollande? … François Hollande est entre temps devenu président, et la version 2014 de l'ancien candidat socialiste doit lutter contre une spirale déflationniste et relever une France qui s'enlise dans une croissance atone et un chômage de masse. Sa solution, François Hollande l'a sorti de son chapeau le 31 décembre 2103: il s'agit du pacte de responsabilité. (Médiapart)
Aberration: Sept ans d’austérité, sept ans de malheur… Les derniers chiffres sont accablants. L’économie de la zone euro a cessé de croître depuis six mois et se retrouve confrontée au spectre de la déflation, promesse de souffrances supplémentaires. C’est la seule région du monde qui conjugue des déséquilibres financiers dangereux, une production stagnante et un chômage de masse. Nombre d’économistes, dont quelques Prix Nobel - Stiglitz, Krugman, qui ne sont pas des populistes échevelés -, l’avaient prédit ; le FMI a fini par le reconnaître : il était destructeur d’ajouter au cilice d’une politique monétaire restrictive le carcan de l’austérité budgétaire. Par dogmatisme - et par avidité -, l’oligarchie continentale a passé outre, jugeant que les intérêts de la finance - c’est-à-dire les siens - devaient l’emporter sur ceux du peuple. La Banque centrale européenne a étranglé la croissance ; les oukases budgétaires de Bruxelles l’ont achevée. (Libération)
"Aujourd'hui, nous avons à faire un effort pour que notre offre soit consolidée, plus compétitive et je l'assume ! Et en même temps, nous devons préserver la demande et faire la mutation, c'est-à-dire comprendre que le monde est en train de changer, que la transition vers une nouvelle façon de produire, de consommer, de nous transporter est en marche. Et c'est là que nous devons nous enrichir d'apports qui sont ceux de tout notre environnement. Nous devons faire cette révolution" Extrait de la conférence de presse de François Hollande du 13 novembre 2012.
Politique économique: l'échec absolu: Déflation, croissance, réduction des déficits publics: les mauvaises nouvelles tombent les unes après les autres. La solution miracle martelée par le gouvernement depuis des mois semblait être le pacte de responsabilité, dont le volet social a été censuré par le conseil constitutionnel. Malgré tout cela, le gouvernement s'entête et Manuel Valls déclare aujourd'hui au Journal du Dimanche qu'il est hors de question de changer de politique économique, qualifiant même les frondeurs de gauche d'irresponsables. Mais une question demeure: où est passé le candidat Hollande? … François Hollande est entre temps devenu président, et la version 2014 de l'ancien candidat socialiste doit lutter contre une spirale déflationniste et relever une France qui s'enlise dans une croissance atone et un chômage de masse. Sa solution, François Hollande l'a sorti de son chapeau le 31 décembre 2103: il s'agit du pacte de responsabilité. (Médiapart)
Aberration: Sept ans d’austérité, sept ans de malheur… Les derniers chiffres sont accablants. L’économie de la zone euro a cessé de croître depuis six mois et se retrouve confrontée au spectre de la déflation, promesse de souffrances supplémentaires. C’est la seule région du monde qui conjugue des déséquilibres financiers dangereux, une production stagnante et un chômage de masse. Nombre d’économistes, dont quelques Prix Nobel - Stiglitz, Krugman, qui ne sont pas des populistes échevelés -, l’avaient prédit ; le FMI a fini par le reconnaître : il était destructeur d’ajouter au cilice d’une politique monétaire restrictive le carcan de l’austérité budgétaire. Par dogmatisme - et par avidité -, l’oligarchie continentale a passé outre, jugeant que les intérêts de la finance - c’est-à-dire les siens - devaient l’emporter sur ceux du peuple. La Banque centrale européenne a étranglé la croissance ; les oukases budgétaires de Bruxelles l’ont achevée. (Libération)
"Aujourd'hui, nous avons à faire un effort pour que notre offre soit consolidée, plus compétitive et je l'assume ! Et en même temps, nous devons préserver la demande et faire la mutation, c'est-à-dire comprendre que le monde est en train de changer, que la transition vers une nouvelle façon de produire, de consommer, de nous transporter est en marche. Et c'est là que nous devons nous enrichir d'apports qui sont ceux de tout notre environnement. Nous devons faire cette révolution" Extrait de la conférence de presse de François Hollande du 13 novembre 2012.