France
22/10/2014 22:58

Valls, le PS, Sarkozy et news politiques France

Entre Manuel Valls qui veut changer le nom du Parti socialiste pour rassembler les forces de progrès et Henri Guaino qui revendique devant la justice son droit à l'indignation, les personnalités politiques françaises alimentent les médias d'informations ayant une portée politique tout à fait relative mais des visées électorales très claires. Revue de presse:



Valls veut agir contre les inégalités sur le marché du travail: Manuel Valls estime que le fonctionnement du marché du travail en France n'est pas satisfaisant et qu'il "faut agir" contre les inégalités "importantes" entre les salariés en CDI (contrats à durée indéterminée) et ceux en CDD (contrats à durée déterminée) ou en intérim. Dans une interview à paraître jeudi dans L'Obs (ex-Nouvel Observateur), le Premier ministre ne va toutefois jusqu'à prôner un contrat de travail unique, recommandé par des économistes comme le nouveau prix Nobel français Jean Tirole.
 
La fronde socialiste devient guerre ouverte: Attaque en règle de Martine Aubry, sécession d'anciens ministres, vote de justesse sur le budget 2015 et banderilles du Premier ministre à sa gauche: la fronde socialiste fait tanguer un gouvernement amarré à une majorité plus fragile que jamais. Face à la rébellion d'une partie du PS, François Hollande et surtout Manuel Valls ont haussé le ton contre des "frondeurs", dont l'audace s'appuie sur la défiance de l'opinion.

La campagne de Sarkozy parsemée de pièges et de paradoxes: Un mois après son lancement, la campagne de Nicolas Sarkozy pour la direction de l'UMP est parsemée de pièges et de paradoxes, entre reconquête interne et arrière-pensées élyséennes, volonté de rassemblement et "droitisation".
L'équation est "forcément très difficile", a répété mercredi sur RTL son ancien conseiller spécial Henri Guaino, qui juge depuis le début que le retour de l'ancien président par la case UMP est "contre nature".

Guaino revendique devant la justice son "droit à l'indignation": Henri Guaino, poursuivi pour des propos tenus en 2013 après la mise en examen de Nicolas Sarkozy dans l'affaire Bettencourt, a fustigé mercredi devant le tribunal correctionnel de Paris un "procès fait à la représentation nationale". En mars 2013, le député UMP avait accusé le juge Jean-Michel Gentil, l'un des trois magistrats instructeurs chargés de ce dossier, d'avoir "déshonoré la justice" et "sali la France" en mettant l'ex-chef de l'Etat en examen pour "abus de faiblesse". Nicolas Sarkozy a par la suite bénéficié d'un non-lieu. 

Sylvie Delhaye S. D.



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