Europe
26/05/2010 16:28

Valéry Giscard d'Estaing: pense qu'une crise du crédit n'est pas à écarter

Valéry Giscard d'Estaing: pense qu'une crise du crédit n'est pas à écarter, La situation ressemble étrangement à celle de 2008. Une crise de liquidités avait alors empêché le marché du refinancement interbancaire de fonctionner normalement.



Une nouvelle crise du crédit n'est pas à écarter
La situation ressemble étrangement à celle de 2008. Une crise de liquidités avait alors empêché le marché du refinancement interbancaire de fonctionner normalement. Résultat : le coût du crédit était revu à la hausse et la maturité des échéances à la baisse. Une fois de plus, l'écart se creuse entre le Libor, le taux d'intérêt de référence pour les prêts interbancaires, et l'overnight indexed swap (OIS) - indiquant une crise de liquidités. Ce sont les banques européennes qui sont dans la situation la plus difficile. En effet, les fonds monétaires américains, qui détiennent plus de 500 milliards de dollars (407 milliards d'euros) d'actifs financiers de la zone euro, peuvent réduire leur exposition au risque. A cela s'ajoute l'inquiétude grandissante vis-à-vis de la réforme bancaire américaine, qui supprimerait la garantie implicite de l'État pour certaines grandes institutions. Toutefois, il y a peu de chance que la crise financière se répète. Pour commencer, même si l'écart entre le taux Libor et l'OIS a quadruplé, depuis avril, à 46 points de base, il reste encore bien en deçà du pic atteint en septembre 2008, à 192 points de base.(lemonde)

VGE et Helmut Schmidt demandent à Merkel et Sarkozy "d'assurer la sécurité de l'euro"
La crise actuelle de l'Europe et de sa monnaie donne "l'occasion inespérée de mettre en place la politique économique indispensable à la réussite durable" de l'euro, expliquent-ils, et le succès de la mise en oeuvre des mesures européennes prises le 7 mai dernier "repose fondamentalement sur l'intimité franco-allemande". Les deux anciens dirigeants demandent donc que le président français et la chancelière allemande, qui "ont un devoir d'intimité entre eux", "continuent d'avancer dans la direction ouverte par leurs prédécesseurs et d'assurer ensemble la sécurité de l'euro, en mettant fin au défaillances des finances publiques (...) et en en faisant un espace soustrait à la rapacité des spéculateurs".(ap)

V.N/ source web



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