La vitamine D, qui est-elle ?
Le corps humain est capable de faire des réserves de vitamine D. En effet, l'excès fabriqué ne sera pas perdu, car l'organisme le stockera dans les graisses ou encore les muscles, pour ses futurs besoins.
La vitamine D dans notre alimentation
Il n'existe pas beaucoup d'aliments qui contiennent de la vitamine D. L'alimentation permettra de couvrir au maximum 20% de nos besoins, ce qui ne reste cependant pas négligeable. Pour remplir ses réserves en vitamine D, il sera tout de même indispensable de s'exposer à la lumière naturelle du soleil.
Dans l'alimentation, on retrouve de la vitamine D dans certains poissons et huiles de poisson (morue, saumon, sardine, maquereau, hareng, etc...). On peut également en retrouver dans le jaune d’œuf, le beurre ou encore le fromage. Certains champignons peuvent également apporter de la vitamine D, comme les bolets ou encore les morilles.
Nos besoins quotidiens en vitamine D
Pour la vitamine D, l'ANSES parle aujourd'hui d'apport satisfaisant (AS), qui "est défini comme l'apport moyen d'une population ou d'un sous-groupe pour lequel le statut nutritionnel est jugé satisfaisant." L'AS est la référence nutritionnelle retenue quand la référence nutritionnelle pour la population (RNP) n'a pas pu être estimée, par manque de données suffisantes. L'AS, tout comme la RNP, considère uniquement l'apport en vitamine D par l'alimentation et celle qui est synthétisée par l'organisme lors de l'exposition au soleil.
Pour s'y retrouver dans les dosages, il faut savoir que 1 µg = 40 UI.
Pour une personne en bonne santé, l'AS en vitamine D est estimé à 15 µg par jour à partir de l'âge d'1 an, soit 600 UI. Les femmes enceintes et allaitantes devront également avoir un apport quotidien de 600 UI de vitamine D.
Du nourrisson, jusqu'à l'âge d'environ 1 an, l'AS est estimé à 10 µg, soit 400 UI.
On estime que le taux sanguin normal de vitamine D pour un adulte en bonne santé doit se situer entre 40 et 45 ng/ml (soit de 100 à 112,5 nmol/l). L'exposition solaire est indispensable pour avoir des réserves suffisantes en vitamine D.
Les besoins quotidiens en vitamine D peuvent être augmentés, notamment en cas de risque d'ostéoporose chez la femme.
La vitamine D fait encore l'objet de nombreuses études pour déterminer si ces recommandations officielles correspondent réellement aux besoins de l'Homme. Beaucoup de chercheurs estiment ces valeurs trop faibles. Ces dernières sont d'ailleurs bien différentes d'un pays à un autre.
Comment fonctionne notre immunité ?
Ce sont les globules blancs qui joueront le rôle de défense naturelle. Fabriqués par la moelle osseuse, on les retrouve principalement dans le sang, la lymphe, les organes lymphoïdes ou encore dans certains tissus conjonctifs. Nous possédons deux types de barrières immunitaires, ces dernières ayant une action complémentaire : L'immunité innée et l'immunité acquise.
L'immunité innée ou réponse non spécifique, est assurée par les macrophages et les granulocytes (neutrophiles, basophiles et éosinophiles) qui réaliseront la phagocytose. Ces globules blancs sont non spécifiques et sont la première réponse rapide de l'organisme face à toutes agressions extérieures.
L'immunité acquise ou réponse spécifique met en scène les lymphocytes. Ces globules blancs représentent la deuxième réponse de l'organisme. Les lymphocytes T et B, bien que plus lente que l'immunité innée lors de la première rencontre, vont reconnaître l'agresseur et se spécialiser dans la destruction de ce dernier. Lors des attaques suivantes, la réponse spécifique sera donc plus rapide et plus efficace.
Les lymphocytes B vont produire des anticorps, alors que les lymphocytes T utilisent une action cytotoxique pour éliminer un intrus .
Le lien entre vitamine D et immunité
La vitamine D joue un rôle fondamental dans notre immunité. En effet, sans vitamine D, il semblerait que le système immunitaire ne démarre tout simplement pas et est donc inefficace. Cela s’explique notamment par le fait que les lymphocytes T, qui sont chargés de tuer les virus et les bactéries, doivent d’abord trouver de la vitamine D en circulation pour activer leur processus de défense.
La vitamine D permettrait également d'augmenter le nombre de lymphocytes Th2 et de stimuler la production de substances antimicrobiennes au niveau des gênes. Elle a donc un rôle central dans l'immunité acquise.
Mais la vitamine D va aussi jouer un rôle dans l'immunité innée en stimulant les défenses naturelles en première ligne, soit les macrophages et les cellules dendritiques, qui font partie des cellules phagocytaires. Les cellules dendritiques vont notamment intervenir dans le déclenchement de la réponse immunitaire acquise.
Quelle vitamine D choisir ?
La vitamine D existe naturellement sous deux formes : la vitamine D2 ou ergocalciférol, issue exclusivement des végétaux, et la vitamine D3 ou cholécalciférol, issue des produits animaux ou de certains lichens. Cette dernière est la forme présente naturellement dans notre organisme. Il semblerait donc que la vitamine D3 soit la plus biodisponible et la plus assimilable des deux formes.
Pour augmenter l'assimilation de la vitamine D3 issue de la lanoline ou du lichen, cette dernière est souvent associée à des huiles végétales pour former une émulsion.
La vitamine D3 doit être naturelle, idéalement sans additif chimique, sans colorant, sans conservateur ou encore sans agent émulsifiant inutile.
En gouttes, en capsules ou en comprimés, chaque forme peut s'adapter à vos besoins et vos envies.
Prenez soin de vous.
Le corps humain est capable de faire des réserves de vitamine D. En effet, l'excès fabriqué ne sera pas perdu, car l'organisme le stockera dans les graisses ou encore les muscles, pour ses futurs besoins.
La vitamine D dans notre alimentation
Il n'existe pas beaucoup d'aliments qui contiennent de la vitamine D. L'alimentation permettra de couvrir au maximum 20% de nos besoins, ce qui ne reste cependant pas négligeable. Pour remplir ses réserves en vitamine D, il sera tout de même indispensable de s'exposer à la lumière naturelle du soleil.
Dans l'alimentation, on retrouve de la vitamine D dans certains poissons et huiles de poisson (morue, saumon, sardine, maquereau, hareng, etc...). On peut également en retrouver dans le jaune d’œuf, le beurre ou encore le fromage. Certains champignons peuvent également apporter de la vitamine D, comme les bolets ou encore les morilles.
Nos besoins quotidiens en vitamine D
Pour la vitamine D, l'ANSES parle aujourd'hui d'apport satisfaisant (AS), qui "est défini comme l'apport moyen d'une population ou d'un sous-groupe pour lequel le statut nutritionnel est jugé satisfaisant." L'AS est la référence nutritionnelle retenue quand la référence nutritionnelle pour la population (RNP) n'a pas pu être estimée, par manque de données suffisantes. L'AS, tout comme la RNP, considère uniquement l'apport en vitamine D par l'alimentation et celle qui est synthétisée par l'organisme lors de l'exposition au soleil.
Pour s'y retrouver dans les dosages, il faut savoir que 1 µg = 40 UI.
Pour une personne en bonne santé, l'AS en vitamine D est estimé à 15 µg par jour à partir de l'âge d'1 an, soit 600 UI. Les femmes enceintes et allaitantes devront également avoir un apport quotidien de 600 UI de vitamine D.
Du nourrisson, jusqu'à l'âge d'environ 1 an, l'AS est estimé à 10 µg, soit 400 UI.
On estime que le taux sanguin normal de vitamine D pour un adulte en bonne santé doit se situer entre 40 et 45 ng/ml (soit de 100 à 112,5 nmol/l). L'exposition solaire est indispensable pour avoir des réserves suffisantes en vitamine D.
Les besoins quotidiens en vitamine D peuvent être augmentés, notamment en cas de risque d'ostéoporose chez la femme.
La vitamine D fait encore l'objet de nombreuses études pour déterminer si ces recommandations officielles correspondent réellement aux besoins de l'Homme. Beaucoup de chercheurs estiment ces valeurs trop faibles. Ces dernières sont d'ailleurs bien différentes d'un pays à un autre.
Comment fonctionne notre immunité ?
Ce sont les globules blancs qui joueront le rôle de défense naturelle. Fabriqués par la moelle osseuse, on les retrouve principalement dans le sang, la lymphe, les organes lymphoïdes ou encore dans certains tissus conjonctifs. Nous possédons deux types de barrières immunitaires, ces dernières ayant une action complémentaire : L'immunité innée et l'immunité acquise.
L'immunité innée ou réponse non spécifique, est assurée par les macrophages et les granulocytes (neutrophiles, basophiles et éosinophiles) qui réaliseront la phagocytose. Ces globules blancs sont non spécifiques et sont la première réponse rapide de l'organisme face à toutes agressions extérieures.
L'immunité acquise ou réponse spécifique met en scène les lymphocytes. Ces globules blancs représentent la deuxième réponse de l'organisme. Les lymphocytes T et B, bien que plus lente que l'immunité innée lors de la première rencontre, vont reconnaître l'agresseur et se spécialiser dans la destruction de ce dernier. Lors des attaques suivantes, la réponse spécifique sera donc plus rapide et plus efficace.
Les lymphocytes B vont produire des anticorps, alors que les lymphocytes T utilisent une action cytotoxique pour éliminer un intrus .
Le lien entre vitamine D et immunité
La vitamine D joue un rôle fondamental dans notre immunité. En effet, sans vitamine D, il semblerait que le système immunitaire ne démarre tout simplement pas et est donc inefficace. Cela s’explique notamment par le fait que les lymphocytes T, qui sont chargés de tuer les virus et les bactéries, doivent d’abord trouver de la vitamine D en circulation pour activer leur processus de défense.
La vitamine D permettrait également d'augmenter le nombre de lymphocytes Th2 et de stimuler la production de substances antimicrobiennes au niveau des gênes. Elle a donc un rôle central dans l'immunité acquise.
Mais la vitamine D va aussi jouer un rôle dans l'immunité innée en stimulant les défenses naturelles en première ligne, soit les macrophages et les cellules dendritiques, qui font partie des cellules phagocytaires. Les cellules dendritiques vont notamment intervenir dans le déclenchement de la réponse immunitaire acquise.
Quelle vitamine D choisir ?
La vitamine D existe naturellement sous deux formes : la vitamine D2 ou ergocalciférol, issue exclusivement des végétaux, et la vitamine D3 ou cholécalciférol, issue des produits animaux ou de certains lichens. Cette dernière est la forme présente naturellement dans notre organisme. Il semblerait donc que la vitamine D3 soit la plus biodisponible et la plus assimilable des deux formes.
Pour augmenter l'assimilation de la vitamine D3 issue de la lanoline ou du lichen, cette dernière est souvent associée à des huiles végétales pour former une émulsion.
La vitamine D3 doit être naturelle, idéalement sans additif chimique, sans colorant, sans conservateur ou encore sans agent émulsifiant inutile.
En gouttes, en capsules ou en comprimés, chaque forme peut s'adapter à vos besoins et vos envies.
Prenez soin de vous.