La coordination nationale des universités, réunie lundi à l'université Paris-III, a appelé à une nouvelle journée de manifestation mercredi 8 avril. Celle-ci sera suivie par d'autres journées de mobilisation au niveau national, les 28 avril et 1er mai. Pour la coordination, il ne peut y avoir de 'reprise des cours' dans les facultés 'sans le retrait des réformes contestées', selon un communiqué.
L'organisation, qui rassemble étudiants, enseignants-chercheurs et personnels administratifs, estime qu'il faut 'poursuivre la lutte et à mener les actions nécessaires à son amplification et à son succès, en prenant part massivement aux manifestations, de la maternelle à l'université'. Un mot d'ordre repris par le Snesup-FSU, principal syndicat du supérieur, qui veut 'ancrer [le mouvement] dans la durée, dans sa diversité tant dans sa nature que dans ses actions'.
Des déclarations en forme de réponses à celles de la Conférence des présidents d'université, qui appelle à ce que les enseignements reprennent dans les universités. Lionel Collet, président de Lyon-I, soutenait jusqu'ici le mouvement de protestation. Il demande désormais son arrêt après ce qu'il juge être des concessions importantes du gouvernement. Marc Gontard, président de Rennes-II, est sur la même ligne. Comme son collègue, il refuse également d'octroyer un 'semestre blanc' au élèves, ce qui lui a valu d'être retenu plusieurs heures par des étudiants.
Pour la coordination nationale des universités, les présidents des facultés 'n'ont aucune légitimité à décréter la reprise des cours'. 'Le mouvement inédit initié par la communauté universitaire depuis plus de deux mois a forcé les ministères à manœuvrer; mais aucune de nos revendications n'a été pour l'instant satisfaite', constate-t-elle, en référence à la réforme du statut des enseignants-chercheurs et à celle de la formation et du recrutement des enseignants des écoles, collèges et lycées
Source: Le Monde via Yahooo News
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Qui veut sauver l'année universitaire à Rennes-II?
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