France
31/08/2010 12:30

Une lettre qui contredit les déclarations d'Eric Woerth

Selon L'Express, une lettre, découverte à la mi-août lors d'une perquisition, contredit les déclarations d'Eric Woerth dans l'affaire Bettencourt. Contrairement à ce qu'il n'a cessé d'affirmer, y compris devant les enquêteurs, l'actuel ministre du travail serait bien intervenu personnellement, en mars 2007 auprès de Nicolas Sarkozy, pour lui demander d'attribuer la Légion d'honneur à Patrice de Maistre, gestionnaire de fortune des Bettencourt et employeur de son épouse Florence.


Affaire Bettencourt : une lettre qui contredit les déclarations d'Eric Woerth
Selon L'Express, une lettre, découverte à la mi-août lors d'une perquisition, contredit les déclarations d'Eric Woerth dans l'affaire Bettencourt. Contrairement à ce qu'il n'a cessé d'affirmer, y compris devant les enquêteurs, l'actuel ministre du travail serait bien intervenu personnellement, en mars 2007 auprès de Nicolas Sarkozy, pour lui demander d'attribuer la Légion d'honneur à Patrice de Maistre, gestionnaire de fortune des Bettencourt et employeur de son épouse Florence. Le courrier, datant de mars 2007 est adressé à Nicolas Sarkozy, place Beauvau. Signée d'Eric Woerth, alors trésorier de l'UMP, cette lettre, écrite sur du papier à entête d'une association de soutien à l'action du ministre de l'Intérieur, recommande Patrice de Maistre pour l'obtention de le Légion d'honneur. Dans la lettre, Eric Woerth vante les mérites de Patrice de Maistre, membre du Premier Cercle, un club chargé de rassembler les principaux donateurs de Sarkozy. Patrice de Maistre faisait partie des collecteurs de fonds de l'UMP, rappelle L'Express. Il a été décoré de la Légion d'honneur en janvier 2008, par le ministre en personne. Cette nouvelle preuve de collusion entre le ministre et Patrice de Maistre vient accréditer les soupçons sur la nature de leurs rapports. La date à laquelle la lettre a été rédigée, en pleine campagne présidentielle, tout comme l'entête, laissent penser que M. de Maistre a été récompensé avant tout pour son action au service de l'UMP.(lemonde)

Un supermarché attaqué par des hommes déguisés en gendarmes à Miramas
Deux hommes ont attaqué mardi matin un supermarché de Miramas (Bouches-du-Rhône) vêtus de treillis noirs avec le mot «gendarmerie» dans le dos, après être arrivés sur place à bord d'un véhicule banalisé muni d'un gyrophare, a-t-on appris de source proche de l'enquête. Vers 6h30 le gérant de l'Intermarché a été neutralisé par les deux hommes encagoulés et gantés, qui l'ont obligé, sous la menace d'une arme de poing et d'un fusil à pompe, à couper les alarmes et à ouvrir le coffre de son bureau. (20minutes)

Sarkozy se dit 'inflexible' sur la déchéance de la nationalité
Nicolas Sarkozy a réaffirmé mardi sa 'volonté inflexible' d'appliquer la déchéance de la nationalité 'sous certaines conditions', notamment aux meurtriers de policier et gendarme, a indiqué l'Elysée après sa rencontre avec des policiers agressés aux Tarterêts. A cette occasion, le chef de l'Etat a 'rappelé les mesures législatives destinées à renforcer la répression des agressions envers les représentants de la force publique' annoncées lors de son discours de Grenoble fin juillet et 'fait part de sa volonté inflexible de mener à bien ces chantiers dans les semaines à venir', a rapporté la présidence dans un communiqué. Parmi ces mesures, il a cité l''élargissement des peines planchers aux violences aggravées (dont celles commises contre les policiers et gendarmes)', la 'déchéance de la nationalité française sous certaines conditions' et la 'peine de prison incompressible de 30 ans en cas de meurtre'. En installant le 30 juillet à Grenoble le nouveau préfet de l'Isère, Nicolas Sarkozy avait notamment souhaité que la nationalité française puisse 'être retirée à toute personne d'origine étrangère qui aurait volontairement porté atteinte' à la vie d'un policier, d'un gendarme, ou de tout autre 'dépositaire de l'autorité publique'.(lemonde)

Source: Yahoo Actualités


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