Au regard du code pénal, il est donc en infraction. Il a été mis en examen pour «détention et divulgation au public de renseignement ayant le caractère d'un secret de la défense nationale». Cette infraction est passible de cinq ans de prison et de 75.000 euros d'amende.
Les services de renseignements français ont averti en janvier 2001, soit huit mois avant les attentats du 11 septembre, leurs homologues américains d'un projet de détournement d'avion américain par Al-Qaïda, révèle lundi 16 avril Le Monde daté de mardi.
Le quotidien publie le fac-similé de la première page d'une "note de synthèse" classée "confidentiel défense" de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE, espionnage).
Les cinq pages de notes, datés du 5 janvier 2001 et titrée "Projet de détournement d'avion par des islamistes radicaux", ont été transmis, quelques jours plus tard au chef de poste de la CIA à Paris, Bill Murray, affirme Le Monde.
Cette note stipule que "des membres de l'organisation d'Oussama Ben Laden en coopération avec des représentants du mouvement taleb et de groupes armés tchétchènes préparent depuis le début de l'année 2000 un projet de détournement d'avion".
http://tempsreel.nouvelobs.com/ du 16.04.2007
Ce document fait partie d'un ensemble de 68 notes, 328 pages au total, que Guillaume Dasquié s'est procuré. Au grand dam de la DGSE, où l'on ne décolère pas de la publication de ces notes. Officiellement, c'est «pas de commentaire».
«Derrière le côté cocardier, cette affaire est très pénalisante pour nous, en particulier dans nos relations avec nos partenaires», explique un interlocuteur boulevard Mortier. «L'aspect cocardier», c'est ce que Dasquié met en avant quand il explique à Libération : «Dès le printemps 2001, les services français avaient une connaissance très fine d'Al-Qaeda.»
Deux anciens responsables des services, Pierre-Antoine Lorenzi et Alain Chouet, sont cités dans le Monde. Proches des socialistes, ces deux hommes ont, depuis lors, quitté les services secrets.
«Services ouzbeks». La DGSE n'apprécie pas de voir ses sources rendues publiques. Ainsi, «les services ouzbeks de renseignement», bien implantés en Afghanistan, auraient informé les Français. «Nos contacts ne nous donneront plus rien si tout se retrouve dans la presse», redoute la DGSE.
http://www.liberation.fr/ du 18.04.2207
Les services de renseignements français ont averti en janvier 2001, soit huit mois avant les attentats du 11 septembre, leurs homologues américains d'un projet de détournement d'avion américain par Al-Qaïda, révèle lundi 16 avril Le Monde daté de mardi.
Le quotidien publie le fac-similé de la première page d'une "note de synthèse" classée "confidentiel défense" de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE, espionnage).
Les cinq pages de notes, datés du 5 janvier 2001 et titrée "Projet de détournement d'avion par des islamistes radicaux", ont été transmis, quelques jours plus tard au chef de poste de la CIA à Paris, Bill Murray, affirme Le Monde.
Cette note stipule que "des membres de l'organisation d'Oussama Ben Laden en coopération avec des représentants du mouvement taleb et de groupes armés tchétchènes préparent depuis le début de l'année 2000 un projet de détournement d'avion".
http://tempsreel.nouvelobs.com/ du 16.04.2007
Ce document fait partie d'un ensemble de 68 notes, 328 pages au total, que Guillaume Dasquié s'est procuré. Au grand dam de la DGSE, où l'on ne décolère pas de la publication de ces notes. Officiellement, c'est «pas de commentaire».
«Derrière le côté cocardier, cette affaire est très pénalisante pour nous, en particulier dans nos relations avec nos partenaires», explique un interlocuteur boulevard Mortier. «L'aspect cocardier», c'est ce que Dasquié met en avant quand il explique à Libération : «Dès le printemps 2001, les services français avaient une connaissance très fine d'Al-Qaeda.»
Deux anciens responsables des services, Pierre-Antoine Lorenzi et Alain Chouet, sont cités dans le Monde. Proches des socialistes, ces deux hommes ont, depuis lors, quitté les services secrets.
«Services ouzbeks». La DGSE n'apprécie pas de voir ses sources rendues publiques. Ainsi, «les services ouzbeks de renseignement», bien implantés en Afghanistan, auraient informé les Français. «Nos contacts ne nous donneront plus rien si tout se retrouve dans la presse», redoute la DGSE.
http://www.liberation.fr/ du 18.04.2207