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26/11/2015 23:48

Une coalition internationale contre Daech est-elle possible?

François Hollande sillonne la planète cette semaine afin de constituer une coalition contre Daech. Mais comment concilier les intérêts divergents des Russes, des Américains, de la Turquie et des pays arabes?
La coalition internationale à laquelle travaille la France se heurte au maintien de Bachar El Assad à la tête de la Syrie alors que son gouvernement autorise des exactions contre la population. C'est d'ailleurs l'argument des Etats-Unis pour ne pas rejoindre une coalition à laquelle participerait la Russie. La Russie, de son côté, bombarde indifféremment Daech et l'opposition syrienne, considérant probablement que les deux camps sont islamistes et radicaux. De fait, de quelle tendance serait le gouvernement qui succéderait à Bachar El Assad, même à la suite d'élections démocratiques? Revue de presse :


Rencontre Poutine-Hollande : "Première étape" vers une coalition internationale contre Daech
Sur le terrain, la France et la Russie vont intensifier et coordonner leurs frappes aériennes contre le groupe djihadiste. Les installations pétrolières et les convois de camions pétroliers qui servent de manne financière à Daech seront notamment ciblés. Ils vont aussi les recentrer en ne bombardant pas "les groupes luttant contre les terroristes", selon les mots de François Hollande. Les occidentaux reprochent aux Russes de viser les opposants syriens combattant le régime. (franceinfo.fr)

Les élites américaines forment un «consensus anti-russe," les relations bilatérales ne devraient pas s'améliorer dans un proche avenir
"Un climat général d'informations extrêmement défavorables à la Russie s'est formé ici, aux États-Unis. Il s'agit essentiellement d'un consensus anti-russe des élites. Il n'y a pas d'illusion à se faire à ce sujet", a déclaré M. Ryabkov.
En même temps, il est convaincu que Moscou et Washington doivent utiliser leurs chances de partenariat sur les questions d'intérêts et d'approches parallèles. "Il y en a, mais pas tant que ça, mais elles existent", a déclaré le vice-ministre. … "La Russie est ouverte à un partenariat et à des relations normales avec les États-Unis, nous n'avons aucune raison de ne pas coopérer sur des questions communes. Mais l'expérience de ces dernières années montre la difficulté d'interagir avec Washington, même sur des questions telles que la lutte contre le terrorisme ", a déclaré le diplomate de haut rang. (interfax.com)


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