Daniel Bilalian: «Pour lui, commenter le Tour était la meilleure thérapie possible»
Une grande émotion. Après le décès de Laurent Fignon mardi à midi, le monde du sport français a fait léloge dun «homme de caractère, sur le vélo et hors du vélo», comme le souligne son ancien coéquipier Marc Madiot sur I-Télé. «Laurent était le précurseur des champions moderne, poursuit Jean-Marie Leblanc sur France Info, ancien directeur du tour. Il avait du panache, de limpertinence, du romantisme. Il ne craignait rien ni personne» Et vous que retenez-vous de Laurent Fignon. Dite-le nous dans les commentaires ici. Sportivement, son plus grand exploit reste sans doute sa première victoire sur le Tour, en 1983. «Cétait une victoire juvénile, celle du talent, de laudace, témoigne Jean-Marie Leblanc». Mais cest bien sa défaite pour 8 secondes face à Greg Lemond en 1989 qui a fait de lui un champion si populaire. «Lors de ce duel, explique David Douillet, il avait prouvé quil était quelquun qui se bat jusquau bout. Il allait au bout des choses dans sa carrière dathlète et dans sa vie dhomme.» «Il a été noble jusqu'au bout (de sa maladie), comme il l'a toujours été, confirme son anicien kinésithérapeute et très proche ami Alain Gallopin, directeur sportif chez Radioschack. Il a donné tout ce qu'il pouvait. Quand il m'avait annoncé son cancer il y a un an et demi, il m'avait dit de toute façon, je n'ai pas peur de mourir. J'ai vu jusqu'à la fin un combattant. Hier (lundi) matin, on sentait encore qu'il se battait.» Un grand courage qui la poussé à continuer sa collaboration avec France Télévisions sur la Tour de France, malgré sa maladie. «Il était un garçon extrêmement honnête, note Daniel Bilalian, patron des sports de France Télé. Il mavait dit dès 2008 quil était atteint de cette maladie. Je lui ai alors proposé de continuer à commenter le tour, car cétait la meilleure thérapie possible.»(20minutes)
Un 'séisme' secoue le cricket pakistanais
Le cricket est synonyme de bonnes manières, de savoir-vivre et de fair-play. C'est pourquoi l'expression 'ce n'est pas du cricket' ('It's not cricket') est entrée dans le vocabulaire courant pour dire que cela ne se fait pas. Mohamed Amir, petit prodige du lancer de la petite balle de cuir rouge rayée de coutures blanches, le savait-il lorsque le président de l'organisation du cricket d'Angleterre et du Pays de Galles, l'honorable Giles Clark, a refusé de lui serrer la main lors de la remise du trophée du meilleur joueur du match Angleterre-Pakistan, dimanche 29 août à Londres ? Le président de la fédération anglaise et galloise de cricket a exprimé à sa manière sa colère devant les révélations de l'hebdomadaire dominical à sensation, News of the World, sur le trucage présumé du match perdu par le Pakistan contre l'Angleterre. Se faisant passer pour le représentant de bookmakers basés en Asie, le journaliste de News of the World a piégé un intermédiaire pakistanais en lui offrant 150 000 livres (183 000 euros) pour acheter quatre joueurs de l'équipe visiteuse. Au cours du match test du terrain ovale de Lord's, ces joueurs ont commis plusieurs fautes qui auraient permis à des parieurs de rafler la mise. Ces quatre joueurs, dont Mohammed Amir, ont été entendus par Scotland Yard qui a confisqué leurs téléphones portables. L'entremetteur piégé par le fleuron de la presse populaire britannique a été arrêté puis relâché sous caution. Islamabad a dépêché une commission d'enquête fédérale à Londres. Depuis le scoop, les éditoriaux outragés remplissent les colonnes de tous les quotidiens du royaume. 'Ce n'est pas une histoire de vilenie, c'est une tragédie', proclame le Times à propos du traumatisme subi par un pays déjà confronté à des inondations catastrophiques et à une crise humanitaire sans précédent. Les radios d'outre-Manche sont submergées d'appels pour sauver le sport de gentleman. Cette discipline délicieusement surannée se voit aujourd'hui ramener au rang du cyclisme ou du football, éclaboussés par des affaires de dopage et de tricherie.(lemonde)
Source: Yahoo Actualités
Une grande émotion. Après le décès de Laurent Fignon mardi à midi, le monde du sport français a fait léloge dun «homme de caractère, sur le vélo et hors du vélo», comme le souligne son ancien coéquipier Marc Madiot sur I-Télé. «Laurent était le précurseur des champions moderne, poursuit Jean-Marie Leblanc sur France Info, ancien directeur du tour. Il avait du panache, de limpertinence, du romantisme. Il ne craignait rien ni personne» Et vous que retenez-vous de Laurent Fignon. Dite-le nous dans les commentaires ici. Sportivement, son plus grand exploit reste sans doute sa première victoire sur le Tour, en 1983. «Cétait une victoire juvénile, celle du talent, de laudace, témoigne Jean-Marie Leblanc». Mais cest bien sa défaite pour 8 secondes face à Greg Lemond en 1989 qui a fait de lui un champion si populaire. «Lors de ce duel, explique David Douillet, il avait prouvé quil était quelquun qui se bat jusquau bout. Il allait au bout des choses dans sa carrière dathlète et dans sa vie dhomme.» «Il a été noble jusqu'au bout (de sa maladie), comme il l'a toujours été, confirme son anicien kinésithérapeute et très proche ami Alain Gallopin, directeur sportif chez Radioschack. Il a donné tout ce qu'il pouvait. Quand il m'avait annoncé son cancer il y a un an et demi, il m'avait dit de toute façon, je n'ai pas peur de mourir. J'ai vu jusqu'à la fin un combattant. Hier (lundi) matin, on sentait encore qu'il se battait.» Un grand courage qui la poussé à continuer sa collaboration avec France Télévisions sur la Tour de France, malgré sa maladie. «Il était un garçon extrêmement honnête, note Daniel Bilalian, patron des sports de France Télé. Il mavait dit dès 2008 quil était atteint de cette maladie. Je lui ai alors proposé de continuer à commenter le tour, car cétait la meilleure thérapie possible.»(20minutes)
Un 'séisme' secoue le cricket pakistanais
Le cricket est synonyme de bonnes manières, de savoir-vivre et de fair-play. C'est pourquoi l'expression 'ce n'est pas du cricket' ('It's not cricket') est entrée dans le vocabulaire courant pour dire que cela ne se fait pas. Mohamed Amir, petit prodige du lancer de la petite balle de cuir rouge rayée de coutures blanches, le savait-il lorsque le président de l'organisation du cricket d'Angleterre et du Pays de Galles, l'honorable Giles Clark, a refusé de lui serrer la main lors de la remise du trophée du meilleur joueur du match Angleterre-Pakistan, dimanche 29 août à Londres ? Le président de la fédération anglaise et galloise de cricket a exprimé à sa manière sa colère devant les révélations de l'hebdomadaire dominical à sensation, News of the World, sur le trucage présumé du match perdu par le Pakistan contre l'Angleterre. Se faisant passer pour le représentant de bookmakers basés en Asie, le journaliste de News of the World a piégé un intermédiaire pakistanais en lui offrant 150 000 livres (183 000 euros) pour acheter quatre joueurs de l'équipe visiteuse. Au cours du match test du terrain ovale de Lord's, ces joueurs ont commis plusieurs fautes qui auraient permis à des parieurs de rafler la mise. Ces quatre joueurs, dont Mohammed Amir, ont été entendus par Scotland Yard qui a confisqué leurs téléphones portables. L'entremetteur piégé par le fleuron de la presse populaire britannique a été arrêté puis relâché sous caution. Islamabad a dépêché une commission d'enquête fédérale à Londres. Depuis le scoop, les éditoriaux outragés remplissent les colonnes de tous les quotidiens du royaume. 'Ce n'est pas une histoire de vilenie, c'est une tragédie', proclame le Times à propos du traumatisme subi par un pays déjà confronté à des inondations catastrophiques et à une crise humanitaire sans précédent. Les radios d'outre-Manche sont submergées d'appels pour sauver le sport de gentleman. Cette discipline délicieusement surannée se voit aujourd'hui ramener au rang du cyclisme ou du football, éclaboussés par des affaires de dopage et de tricherie.(lemonde)
Source: Yahoo Actualités