Après les premiers soins, l'équipe du Samu a tenté de lui trouver une place à l'hôpital. Il n'a pu être accueilli dans aucun établissement, faute de place. Malheureusement, il est décédé alors qu'une place venait de se libérer. 27 hôpitaux d'Ile-de-France ont été contactés! Il fallait une place dans un service de réanimation, l'examen qu'on devait lui faire s'appelle une coronarographie. Ne trouvant aucune place disponible, l'équipe l'a amené aux urgences de l'hôpital de Longjumeau (Essonne). Cet hôpital dispose de matériel de réanimation mais il n'était pas en mesure de lui faire une coronarographie. Vers 6 heures du matin, une place s'est enfin libérée à l'hôpital Lariboisière, à Paris. Soit 6 heures après son malaise... L'homme est mort juste avant d'arriver à l'hôpital.
La ministre de la Santé Roselyne Bachelot vient d'annoncer ce lundi, qu'elle souhaitait l'ouverture d'une enquête, afin que toutes les lumières soient faites sur les circonstances du décès et demande que "soit restitué le parcours du patient depuis la prise en charge par le Samu jusqu'à son décès".
Que dit Patrick Pelloux, président de l'association des médecins urgentistes de France affirme que
"comme les hôpitaux sont dans des restrictions budgétaires dantesques, ils ferment des lits les jours fériés pour maintenir tant bien que mal leur budget. Ce qui fait qu'à Noël, alors qu'on est en pleine épidémie de gastro et de grippe, on n'arrive plus à hospitaliser les malades" dit-il à Libération.
Source :Yahoo News
La ministre de la Santé Roselyne Bachelot vient d'annoncer ce lundi, qu'elle souhaitait l'ouverture d'une enquête, afin que toutes les lumières soient faites sur les circonstances du décès et demande que "soit restitué le parcours du patient depuis la prise en charge par le Samu jusqu'à son décès".
Que dit Patrick Pelloux, président de l'association des médecins urgentistes de France affirme que
"comme les hôpitaux sont dans des restrictions budgétaires dantesques, ils ferment des lits les jours fériés pour maintenir tant bien que mal leur budget. Ce qui fait qu'à Noël, alors qu'on est en pleine épidémie de gastro et de grippe, on n'arrive plus à hospitaliser les malades" dit-il à Libération.
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