France
09/01/2023 08:16

Un homme a été tué par balle à la tête à Aulnay-sous-Bois, dans le département de la Seine-Saint-Denis.

Drame au Nord de Paris, un tir à balle réelle donne la mort à une personne sans autres victimes. Les enquêtes n’ont pas encore permis de mettre la main sur le tireur. La victime semble être connue de la Justice pour un passé judiciaire assez lourd.



Abderrazak Dahmani abattu avec une balle dans la tête.

Puisque c’est de lui qu’il s’agit, l’homme âgé d’une cinquantaine d'années venait d’un bar-tabac quand l’incident s’est produit dès la sortie. Le tireur ayant probablement des informations de sa présence sur les lieux l’attendait certainement. Touchée par un tir d’arme à feu, la victime n’a pas manqué d’assistance avant de rendre l’âme. Il n’est pas allé aux soins avant de mourir malgré la promptitude des secours. Il sonnait environ 18 heures quand cette région a connu ce triste évènement.
Selon les informations disponibles au parquet, personne n’est encore interpellé pour ce crime. Il faut toutefois signaler que la piste d’un règlement de compte est privilégiée s’il faut s’en tenir au « modus operandi » de l’exécution. De pareils cas ne manquent pas souvent entre gangs criminels qui ne tardent pas souvent à prendre les armes pour se régler des comptes.

Qui était Abderrazak Dahmani ?

S’il faut déplorer sa mort, il faut aussi reconnaître que l’homme était déjà condamné en 2012 par la cour d’assises du Val-d’Oise pour avoir enlevé et séquestré avec la complicité de deux autres personnes un patron de société de BTP. Ils l’avaient séquestré pendant 9 jours en réclamant une rançon de 350.000 euros.
Ce faux commando qui n’était rien d’autre qu’une association de malfaiteurs avait écopé d’une condamnation allant de 8 à 13 ans d’emprisonnement. En attendant de retrouver son assassin, une enquête est ouverte pour « assassinat » et confiée à la brigade criminelle.
 gé précisément de 52 ans, la victime et ses complices s’étaient fait passer pour des policiers un 4 Juillet pour enlever Isaac Setti, un chef d’entreprise. Il faut rappeler que l’enlèvement était bien organisé avec un équipement approprié comme une voiture équipée de gyrophare. Pourtant l’entourage de la victime témoigne de lui, « un homme doux calme et aussi généreux ». Devant un juge qui l’interrogeait en 2012 sur comment il a pu commettre un enlèvement, alors qu’il était bien entouré il répondait : « Vous savez, quand on grandit dans une cité, on a beaucoup d’occasion pour gagner de l’argent facile, certains résistent à la tentation, d’autres non. Je l’assume ».

Frank Robin



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