Ces hommes ne sont pas de vrais musulmans, a estimé l'influent Fonds Jama Masjid, en charge du cimetière Badakabrastan, qui s'étend sur trois hectares dans le centre de la ville. "Les auteurs de ce crime haineux ne peuvent être qualifiés de musulmans", a expliqué Hanif Nalkhande, un membre du fonds. "L'islam n'autorise pas ce genre de crime barbare."
Dix hommes armés ont attaqué mercredi soir dix cibles à Mumbai, entamant le siège d'un centre communautaire juif et des hôtels de luxe Taj Mahal et Oberoi. Au total, neuf assaillants ont été tués par les forces de l'ordre, les trois derniers étant abattus samedi au Taj Mahal, et un autre a été arrêté.
Les corps des neuf terroristes sont conservés dans une morgue en attendant d'être inhumés. Normalement, les corps non réclamés de musulmans sont remis au cimetière musulman le plus proche pour être enterrés après trois jours. La police indienne ne croit pas que quelqu'un se manifestera pour demander les dépouilles, car les assaillants seraient originaires du Pakistan.
"Ils doivent être enterrés car nous voulons que (l'inhumation) soit accomplie conformément à leur religion", a déclaré Jain Sirmukadam, un inspecteur de police. "Nous avons pris acte de la décision du fonds. Nous examinons la marche à suivre maintenant."
On dénombre sept autres cimetières musulmans à Mumbai, mais l'aura du Fonds Jama Masjid est telle qu'aucun d'eux ne devrait accepter les corps. Certains théologiens musulmans ont soutenu la décision du fonds, mais d'autres l'ont critiquée, précise M. Nalkhande.
Même des militants islamistes ont droit à un enterrement normal, estime ainsi le maulana Zubair Ahmed. "D'après la charia (loi islamique, ndlr), le fonds ne peut pas dire non", affirme-t-il. "La charia dit qu'on doit offrir un lieu d'inhumation à un musulman même si c'est un ivrogne, un violeur ou un criminel."
Selon les autorités indiennes, l'assaillant capturé a déclaré avoir suivi un entraînement dans un camp au Pakistan géré par le groupe djihadiste Lashkar-e-Taiba, ce que contestent les autorités d'Islamabad.
Source: Yahoo News
Dix hommes armés ont attaqué mercredi soir dix cibles à Mumbai, entamant le siège d'un centre communautaire juif et des hôtels de luxe Taj Mahal et Oberoi. Au total, neuf assaillants ont été tués par les forces de l'ordre, les trois derniers étant abattus samedi au Taj Mahal, et un autre a été arrêté.
Les corps des neuf terroristes sont conservés dans une morgue en attendant d'être inhumés. Normalement, les corps non réclamés de musulmans sont remis au cimetière musulman le plus proche pour être enterrés après trois jours. La police indienne ne croit pas que quelqu'un se manifestera pour demander les dépouilles, car les assaillants seraient originaires du Pakistan.
"Ils doivent être enterrés car nous voulons que (l'inhumation) soit accomplie conformément à leur religion", a déclaré Jain Sirmukadam, un inspecteur de police. "Nous avons pris acte de la décision du fonds. Nous examinons la marche à suivre maintenant."
On dénombre sept autres cimetières musulmans à Mumbai, mais l'aura du Fonds Jama Masjid est telle qu'aucun d'eux ne devrait accepter les corps. Certains théologiens musulmans ont soutenu la décision du fonds, mais d'autres l'ont critiquée, précise M. Nalkhande.
Même des militants islamistes ont droit à un enterrement normal, estime ainsi le maulana Zubair Ahmed. "D'après la charia (loi islamique, ndlr), le fonds ne peut pas dire non", affirme-t-il. "La charia dit qu'on doit offrir un lieu d'inhumation à un musulman même si c'est un ivrogne, un violeur ou un criminel."
Selon les autorités indiennes, l'assaillant capturé a déclaré avoir suivi un entraînement dans un camp au Pakistan géré par le groupe djihadiste Lashkar-e-Taiba, ce que contestent les autorités d'Islamabad.
Source: Yahoo News