Faits Divers - Société
11/12/2007 13:49

Ultime passe d’armes au procès Colonna


A quelques heures de la fin des débats, dans le procès du berger de Cargèse qui se tient depuis près d’un mois devant la Cour d’assises spéciale de Paris, ses avocats espèrent démontrer qu’au moins un des protagonistes de l’affaire est toujours en fuite, et que le doute doit profiter au meurtrier présumé du préfet Erignac.


Mardi, Me Gilles Simeoni, avocat de l’accusé, a expliqué à l’audience s’être aperçu lundi soir en consultant le dossier qu’une empreinte digitale non identifiée avait été retrouvée sur l’un des rubans adhésifs ayant servi à bâillonner un gendarme, lors de l’attaque de la gendarmerie de Pietrosella, dans la nuit du 5 au 6 septembre 1997. C’est dans cette attaque qu’avait été volée l’arme qui servit à tuer le préfet Erignac le 6 février 1998. Yvan Colonna est aussi jugé pour avoir participé à l’opération de Pietrosella.

«C’est une démarche esthétique. Soit, elle est de nature à confondre Yvan Colonna, soit elle ne sert à rien» puisque cela prouvera seulement qu’elle appartient à quelqu’un d’autre, a immédiatement répliqué le président Dominique Coujard. Le président a refusé cette requête en son nom puis prononcé en fin de matinée une suspension d’audience pour laisser le temps à la défense de faire une demande formelle par écrit afin que la cour dans son ensemble se prononce.

Source: http://www.lefigaro.fr/


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