On peut supposer qu'en échange de la promesse qui consisterait à demander aux États-Unis de ne pas livrer d'armes à l'Ukraine, la Russie sera priée de respecter les accords de Minsk qui n'ont pas été mis en œuvre depuis leur signature en septembre dernier. De son côté, la Russie demandera la levée des sanctions économiques qui pèsent lourdement sur les Russes depuis plusieurs mois.
En déclarant que l'Ukraine ne serait pas invitée à rentrer dans l'Otan, l'Europe estime faire un premier pas. Selon les accords de Minsk, le cessez-le-feu ukrainien prévoit une décentralisation poussée pour les régions de l’est du pays dans le cadre du respect de l’intégrité territoriale de l’Ukraine.
L'Ukraine est coupée en deux, du nord au sud selon une ligne courbe, par le Dniepr et les deux parties du pays ont subi au cours des siècles derniers des influences différentes. On peut supposer que les affinités politiques des peuples de l'est ne sont pas les mêmes que celles des peuples de l'ouest. Ces différences ayant été prises en compte pour déboucher sur la décentralisation des régions ukrainiennes, quels arguments recevables Vladimir Poutine peut-il avancer?
Quoi qu'il en soit, les Européens tout comme les Russes n'ont pas intérêt à ce que le conflit ukrainien s'enfonce dans la guerre. Les négociations devraient donc déboucher sur des décisions significatives. Et il est peu probable que l'Europe se laisse engager dans une escalade de la violence.
En Europe, les opinions ne sont d'ailleurs pas favorables à l'escalade. Selon Liberation.fr, "A l’exception des Polonais et des Baltes, et, dans une moindre mesure, des Britanniques, les Européens, et notamment Paris et Berlin, restent en majorité hostile à l’option des livraisons d’armes. Mais les sanctions, même si elles ont ébranlé une économie russe déjà affaiblie par l’effondrement du cours du baril, n’ont pas suffi à faire reculer Poutine. Dans leurs entretiens avec le président ukrainien, Petro Porochenko, puis avec Vladimir Poutine, François Hollande et Angela Merkel veulent tenter de jeter les bases d’une solution globale respectant l’intégrité territoriale de l’Ukraine, même si le sort de la Crimée, annexée au printemps par Moscou, risque de passer aux pertes et profits - c’est-à-dire être discuté plus tard." (Washington tonne, Paris et Berlin tendent la main)
En déclarant que l'Ukraine ne serait pas invitée à rentrer dans l'Otan, l'Europe estime faire un premier pas. Selon les accords de Minsk, le cessez-le-feu ukrainien prévoit une décentralisation poussée pour les régions de l’est du pays dans le cadre du respect de l’intégrité territoriale de l’Ukraine.
L'Ukraine est coupée en deux, du nord au sud selon une ligne courbe, par le Dniepr et les deux parties du pays ont subi au cours des siècles derniers des influences différentes. On peut supposer que les affinités politiques des peuples de l'est ne sont pas les mêmes que celles des peuples de l'ouest. Ces différences ayant été prises en compte pour déboucher sur la décentralisation des régions ukrainiennes, quels arguments recevables Vladimir Poutine peut-il avancer?
Quoi qu'il en soit, les Européens tout comme les Russes n'ont pas intérêt à ce que le conflit ukrainien s'enfonce dans la guerre. Les négociations devraient donc déboucher sur des décisions significatives. Et il est peu probable que l'Europe se laisse engager dans une escalade de la violence.
En Europe, les opinions ne sont d'ailleurs pas favorables à l'escalade. Selon Liberation.fr, "A l’exception des Polonais et des Baltes, et, dans une moindre mesure, des Britanniques, les Européens, et notamment Paris et Berlin, restent en majorité hostile à l’option des livraisons d’armes. Mais les sanctions, même si elles ont ébranlé une économie russe déjà affaiblie par l’effondrement du cours du baril, n’ont pas suffi à faire reculer Poutine. Dans leurs entretiens avec le président ukrainien, Petro Porochenko, puis avec Vladimir Poutine, François Hollande et Angela Merkel veulent tenter de jeter les bases d’une solution globale respectant l’intégrité territoriale de l’Ukraine, même si le sort de la Crimée, annexée au printemps par Moscou, risque de passer aux pertes et profits - c’est-à-dire être discuté plus tard." (Washington tonne, Paris et Berlin tendent la main)