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10/05/2014 22:03

Ukraine: des referendum tout en gris

Ukraine: des referendum tout en gris. Ils sont la conséquence du rattachement de la Crimée à la Russie mais également des troubles qui agitent l'Ukraine depuis plusieurs mois. Nés dans la violence, il est peu probable qu'ils débouchent sur une situation apaisée. L'ouest a renié toutes voix et paroles en faveur d'une indépendance partielle des régions. L’incompréhension mutuelle favorisera le maintien des violences et le progrès de l'influence russe en l'Europe de l'est. Le prochain président ukrainien devra garantir la stabilité et le maintien de la constitution par la douceur.


Hollande et Merkel haussent le ton sur l'Ukraine face à Poutine
François Hollande et Angela Merkel ont prévenu Moscou samedi qu'ils tireraient les "conséquences appropriées" d'un échec de l'élection présidentielle prévue le 25 mai en Ukraine, un scrutin dont l'importance est jugée "capitale" par Paris et Berlin.
"Un échec à la tenue des élections présidentielles internationalement reconnues déstabiliserait encore plus le pays", peut-on lire dans une déclaration commune adoptée lors de la visite du président français dans le fief électoral de la chancelière allemande.
"La France et l'Allemagne estiment que dans ce cas les conséquences appropriées devraient être tirées, comme envisagé par le Conseil européen du 6 mars", écrivent les deux dirigeants en évoquant ainsi une nouvelle phase de sanctions à l'égard de la Russie.
Cette prise de position intervient au lendemain de la visite en Crimée du président russe, Vladimir Poutine, à l'occasion de la fête de la victoire sur l'Allemagne nazie qui a été vécue comme une provocation et alors que l'Europe s'inquiète du référendum d'autodétermination qu'organisent dimanche les séparatistes pro-russes dans l'est de l'Ukraine. (Reuters)

Ukraine: Fabius rejette l'idée d'un conflit armé de l'UE avec la Russie
Dans une interview accordée vendredi au Washington Post, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a soumis à une critique sévère la politique de Moscou à l'égard de l'Ukraine, mais s'est opposé à l'idée d'un conflit militaire de l'UE avec la Russie.
Selon le chef de la diplomatie française, l'UE ne peut accepter "l'annexion de la Crimée" ni un éventuel contrôle (russe, ndlr) sur l'Ukraine, mais ne doit pas initier un conflit militaire avec la Russie. Pour faire pression, il y a la diplomatie et des sanctions, a-t-il estimé.
Le ministre juge nécessaire la tenue de l'élection présidentielle en Ukraine qui n'a toujours pas de président légitime. Et d'ajouter que si la Russie faisait des démarches rendant impossible la tenue de la présidentielle ou la présentant comme illégitime, l'UE devrait durcir les sanctions. (Ria Novosti)


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