Barack Obama a choisi. Ce soir, le seul candidat afro-américain à l'élection présidentielle de novembre 2008 célébrera la nouvelle année à Ames, une ville universitaire de 50 000 habitants au coeur de l'Iowa. Hillary Clinton sera à une centaine de kilomètres plus au nord, à Waterloo. John Edwards fêtera aussi 2008 dans cet Etat rural du Midwest.
Cette année, la Saint-Sylvestre coïncide quasiment avec le début des élections primaires, car l'Iowa vote le 3 janvier. Pour les hommes et la femme qui rêvent de remplacer George Bush à la Maison-Blanche et sont en campagne depuis près d'une année, l'heure de vérité va sonner. Les deux grands partis, démocrate et républicain, s'apprêtent à déterminer qui les représentera lors de la présidentielle du 4 novembre.
Pour cela, républicains et démocrates vont organiser d'ici juin des primaires dans chacun des cinquante Etats américains. Le candidat qui gagne une primaire reçoit un nombre de délégués proportionnel à la taille de l'Etat qu'il a remporté. Ce sont ces délégués qui élisent le candidat à la présidentielle lors de la convention de chaque parti à la fin de l'été. Fin août 2008, les démocrates se réuniront à Denver (Colorado). Les républicains leur emboîteront le pas début septembre à St Paul, dans le Minnesota.
L'Iowa est traditionnellement le premier Etat à se prononcer et attise les convoitises des candidats à la Maison-Blanche. Il y a quatre ans, lors de la dernière élection présidentielle, la victoire du démocrate John Kerry avait véritablement lancé sa campagne et avait créé une dynamique autour de sa candidature. Le sénateur du Massachusetts avait finalement été choisi par son parti pour affronter George Bush.
Dures attaques
Dans le camp démocrate, tous les principaux candidats Barack Obama, Hillary Clinton, John Edwards ont d'ailleurs misé sur l'Iowa. Ces dernières semaines, l'Etat a été le théâtre d'attaques aussi dures que répétées entre les ténors du parti. Chez les républicains, l'ambiance est tout aussi délétère, mais la donne est différente. Rudy Giuliani, l'un des favoris au niveau national mais détaché dans l'Iowa, préfère se concentrer sur la Floride (qui vote le 29 janvier), New York et la Californie (qui votent le 5 février).
Du coup, trois hommes sont véritablement en course pour remporter l'Iowa: Mike Huckabee, un ancien pasteur et gouverneur de l'Arkansas qui bénéficie du soutien des conservateurs et des chrétiens évangéliques, Mitt Romney, l'ancien gouverneur du Massachusetts, et le sénateur John McCain.
Verdict en février
Ce soir au moment de recevoir les voeux de bonne année les Obama, Clinton, Edwards, et autres Huckabee et Romney auront tous à l'esprit cette Maison-Blanche. Les Américains devraient pour leur part être rapidement fixés sur l'identité du démocrate et du républicain qui s'affronteront lors de la présidentielle. Le 5 février, 22 Etats dont New York et la Californie voteront. A l'issue de cette journée baptisée Super Tuesday (supermardi), la cause devrait être entendue. Les luttes fratricides intraparti seront alors rapidement remplacées par un duel sans merci entre démocrates et républicains.
Les projections de vote sont tirées d'une enquête Los Angeles Times/Bloomberg Poll, publiée vendredi 27 dans le quotidien californien
Cette année, la Saint-Sylvestre coïncide quasiment avec le début des élections primaires, car l'Iowa vote le 3 janvier. Pour les hommes et la femme qui rêvent de remplacer George Bush à la Maison-Blanche et sont en campagne depuis près d'une année, l'heure de vérité va sonner. Les deux grands partis, démocrate et républicain, s'apprêtent à déterminer qui les représentera lors de la présidentielle du 4 novembre.
Pour cela, républicains et démocrates vont organiser d'ici juin des primaires dans chacun des cinquante Etats américains. Le candidat qui gagne une primaire reçoit un nombre de délégués proportionnel à la taille de l'Etat qu'il a remporté. Ce sont ces délégués qui élisent le candidat à la présidentielle lors de la convention de chaque parti à la fin de l'été. Fin août 2008, les démocrates se réuniront à Denver (Colorado). Les républicains leur emboîteront le pas début septembre à St Paul, dans le Minnesota.
L'Iowa est traditionnellement le premier Etat à se prononcer et attise les convoitises des candidats à la Maison-Blanche. Il y a quatre ans, lors de la dernière élection présidentielle, la victoire du démocrate John Kerry avait véritablement lancé sa campagne et avait créé une dynamique autour de sa candidature. Le sénateur du Massachusetts avait finalement été choisi par son parti pour affronter George Bush.
Dures attaques
Dans le camp démocrate, tous les principaux candidats Barack Obama, Hillary Clinton, John Edwards ont d'ailleurs misé sur l'Iowa. Ces dernières semaines, l'Etat a été le théâtre d'attaques aussi dures que répétées entre les ténors du parti. Chez les républicains, l'ambiance est tout aussi délétère, mais la donne est différente. Rudy Giuliani, l'un des favoris au niveau national mais détaché dans l'Iowa, préfère se concentrer sur la Floride (qui vote le 29 janvier), New York et la Californie (qui votent le 5 février).
Du coup, trois hommes sont véritablement en course pour remporter l'Iowa: Mike Huckabee, un ancien pasteur et gouverneur de l'Arkansas qui bénéficie du soutien des conservateurs et des chrétiens évangéliques, Mitt Romney, l'ancien gouverneur du Massachusetts, et le sénateur John McCain.
Verdict en février
Ce soir au moment de recevoir les voeux de bonne année les Obama, Clinton, Edwards, et autres Huckabee et Romney auront tous à l'esprit cette Maison-Blanche. Les Américains devraient pour leur part être rapidement fixés sur l'identité du démocrate et du républicain qui s'affronteront lors de la présidentielle. Le 5 février, 22 Etats dont New York et la Californie voteront. A l'issue de cette journée baptisée Super Tuesday (supermardi), la cause devrait être entendue. Les luttes fratricides intraparti seront alors rapidement remplacées par un duel sans merci entre démocrates et républicains.
Les projections de vote sont tirées d'une enquête Los Angeles Times/Bloomberg Poll, publiée vendredi 27 dans le quotidien californien