Amériques
18/01/2021 21:38

USA/Capitole : les émeutiers suspectés de vouloir assassiner les élus

De récentes informations nous révèlent que les partisans du président Donald Trump chercheraient à « capturer et assassiner des élus » durant l’assaut contre le Capitole à Washington la semaine dernière. Les procureurs américains dénoncent une conspiration.



Selon des documents judiciaires, plusieurs procureurs américains estiment que le but principale des partisans pro-Trump lors de l’assaut du capitole le 6 janvier 2020 était de « capturer et assassiner des élus ». 
Un dossier déposé par le département de la Justice devant un tribunal demande le maintien en détention de Jacob Chansley, un conspirationniste de QAnon (une mouvance complotiste d’extrême droite qui a vu l’intrusion dans le Capitole comme un triomphe), photographié torse-nu en tenue de chaman à cornes durant l’émeute dans le bureau du vice-président Mike Pence.

« Des preuves solides, dont les propres paroles et actions de Chansley au Capitole, montrent que le dessein des émeutiers du Capitole était de capturer et assassiner des élus du gouvernement des États-Unis », écrivent les procureurs à propos de l’assaut du 6 janvier.
D’après les procureurs, M. Chansley, 33 ans, a laissé une note à l’attention de M. Pence sur l’estrade du Sénat où le vice-président s’était tenu quelques minutes plus tôt, sur laquelle était écrit : « Ce n’est qu’une question de temps, la justice arrive ».

Durant la journée de chaos au cœur de la démocratie américaine, des élus ont dû se terrer, car ils craignaient pour leur vie et au moins cinq personnes, dont un policier, ont été tuées.
Les réseaux sociaux ont commencé à s’en prendre à ses adeptes, selon qui Donald Trump mènerait une guerre secrète contre une secte de satanistes pédophiles gauchistes.
Le président sortant a été mis en accusation mercredi 13 janvier pour « incitation à l’insurrection », pour avoir encouragé ses partisans à marcher sur le Congrès.

Plus de 20 000 soldats de la Garde nationale ont été mobilisés à Washington, dont le centre était verrouillé tôt vendredi, par crainte de nouvelles violences lors de l’investiture du président désigné Joe Biden le 20 janvier

Frank Robin



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