Politique de la ville: la maire UMP de Chanteloup-les-Vignes "déçue" par le discours de Fillon
La maire UMP de Chanteloup-les-Vignes (Yvelines) Catherine Arenou, signataire d'une pétition réclamant des mesures "urgentes" pour les banlieues, s'est déclarée mercredi "un peu déçue" par le discours de François Fillon la veille sur la politique de la ville. Alors que le Premier ministre a annoncé lors de l'installation du Conseil national des villes (CNV) un projet de loi pour 2011, l'élue appelait de ses voeux une "pérennisation" des contrats urbains de cohésion sociale, afin de donner plus de "visibilité" à l'action en faveur des quartiers défavorisés. "Il faut travailler sur le long terme. Ca suffit les contrats d'un ou deux ans ! Lorsqu'on lance des actions éducatives il faut six ou sept ans pour en voir les premiers effets, or là on a des financements trop courts, sans pouvoir s'inscrire dans le temps", a-t-elle déploré auprès de l'AFP. Catherine Arenou milite aussi pour un retour de la police de proximité et une majoration de la dotation globale de fonctionnement pour les villes en difficulté. "Ma ville commence à sortir du gouffre grâce à la rénovation urbaine (dotée d'une enveloppe de 42 milliards d'euros, NDLR). Mais tout ce qui a été fait peut être perdu si on ne pérennise pas ce qui relève aujourd'hui de moyens exceptionnels", a-t-elle insisté.(AFP)
L'UMP limite les triangulaires, sans les supprimer
Mettre fin au mille-feuille. Telle est l'ambition proclamée de la réforme territoriale, examinée à l'Assemblée nationale depuis le 25 mai après son adoption au Sénat en première lecture. Au cur de ce grand chantier: la création de quelque 3000 conseillers territoriaux, siègeant à la fois au conseil général et au conseil régional, qui viendront dès mars 2014 remplacer les 6000 conseillers généraux et régionaux. Si l'épineuse question de leur mode d'élection ne figurait pas dans le texte initial du gouvernement, elle est devenue un des principaux points d'achoppement du débat parlementaire. Car le mode de scrutin retenu pourrait avantager un parti plutôt qu'un autre. Le gouvernement, un temps en faveur d'un scrutin mixte à un tour, a dû faire face à la fronde de ses députés et du bureau politique de l'UMP. Menés par Eric Ciotti, environ 200 parlementaires de la majorité avaient signé une proposition de loi visant à étendre le mode de scrutin présidentiel à toutes les élections: deux tours, sans triangulaires.(l'expresse)
La maire UMP de Chanteloup-les-Vignes (Yvelines) Catherine Arenou, signataire d'une pétition réclamant des mesures "urgentes" pour les banlieues, s'est déclarée mercredi "un peu déçue" par le discours de François Fillon la veille sur la politique de la ville. Alors que le Premier ministre a annoncé lors de l'installation du Conseil national des villes (CNV) un projet de loi pour 2011, l'élue appelait de ses voeux une "pérennisation" des contrats urbains de cohésion sociale, afin de donner plus de "visibilité" à l'action en faveur des quartiers défavorisés. "Il faut travailler sur le long terme. Ca suffit les contrats d'un ou deux ans ! Lorsqu'on lance des actions éducatives il faut six ou sept ans pour en voir les premiers effets, or là on a des financements trop courts, sans pouvoir s'inscrire dans le temps", a-t-elle déploré auprès de l'AFP. Catherine Arenou milite aussi pour un retour de la police de proximité et une majoration de la dotation globale de fonctionnement pour les villes en difficulté. "Ma ville commence à sortir du gouffre grâce à la rénovation urbaine (dotée d'une enveloppe de 42 milliards d'euros, NDLR). Mais tout ce qui a été fait peut être perdu si on ne pérennise pas ce qui relève aujourd'hui de moyens exceptionnels", a-t-elle insisté.(AFP)
L'UMP limite les triangulaires, sans les supprimer
Mettre fin au mille-feuille. Telle est l'ambition proclamée de la réforme territoriale, examinée à l'Assemblée nationale depuis le 25 mai après son adoption au Sénat en première lecture. Au cur de ce grand chantier: la création de quelque 3000 conseillers territoriaux, siègeant à la fois au conseil général et au conseil régional, qui viendront dès mars 2014 remplacer les 6000 conseillers généraux et régionaux. Si l'épineuse question de leur mode d'élection ne figurait pas dans le texte initial du gouvernement, elle est devenue un des principaux points d'achoppement du débat parlementaire. Car le mode de scrutin retenu pourrait avantager un parti plutôt qu'un autre. Le gouvernement, un temps en faveur d'un scrutin mixte à un tour, a dû faire face à la fronde de ses députés et du bureau politique de l'UMP. Menés par Eric Ciotti, environ 200 parlementaires de la majorité avaient signé une proposition de loi visant à étendre le mode de scrutin présidentiel à toutes les élections: deux tours, sans triangulaires.(l'expresse)