Pour l'UMP, "relever l'âge légal du départ à la retraite est inévitable"
"Je sais exactement où nous allons", a-t-il lâché tout en essayant de faire taire les rumeurs selon lesquelles le gouvernement aurait déjà tout planifié : de l'âge de départ à la retraite à la durée de cotisation, en passant par le régime de financement, actuellement basé sur la répartition. "La concertation est essentielle [...] elle n'est pas allée jusqu'au bout" prévient-il. À ses yeux, il n'y a qu'un seul tabou, celui de la baisse des pensions. Tout le reste est ouvert à discussion et évolution. Ainsi le financement du système. En écho aux propositions du gouvernement qui entend intégrer dans le champ de la réforme des retraites "la mise en place d'une contribution supplémentaire de solidarité sur les hauts revenus et les revenus du capital", Xavier Bertrand prône une "cotisation retraite particulière sur les hauts revenus". Mais interrogé sur la définition d'un haut revenu, le patron de l'UMP botte en touche : rien n'a encore été décidé, c'est au gouvernement de proposer. "Je sais déjà ce que je ne veux pas : que les classes moyennes supérieures soient concernées."(lepoint)
L'UMP pour un report de l'âge légal de départ à la retraite
Le parti présidentiel propose aussi que les hauts revenus et le capital soient mis à contribution pour le financement des retraites, une piste déjà évoquée par le gouvernement, et plaide pour une généralisation des dispositifs d'épargne retraite. Xavier Bertrand, son secrétaire général, a avancé ces propositions devant une convention nationale de l'UMP réunie à deux jours d'une journée de mobilisation syndicale au niveau national où la défense des retraites figurera en bonne place.Le ministre du Travail, Eric Woerth, a réaffirmé à cette occasion que le gouvernement n'avait rien décidé et était toujours en phase de concertation en vue d'une présentation de son projet à la mi-juin. Plusieurs articles de presse publiés en plein week-end de la Pentecôte indiquent cependant clairement qu'il a déjà tranché en faveur d'un relèvement de l'âge légal, actuellement de 60 ans, et d'un allongement de la durée de cotisations. Ces deux solutions, et plus particulièrement la première, sont rejetées par avance par les syndicats et l'opposition socialiste.(reuters)
"Je sais exactement où nous allons", a-t-il lâché tout en essayant de faire taire les rumeurs selon lesquelles le gouvernement aurait déjà tout planifié : de l'âge de départ à la retraite à la durée de cotisation, en passant par le régime de financement, actuellement basé sur la répartition. "La concertation est essentielle [...] elle n'est pas allée jusqu'au bout" prévient-il. À ses yeux, il n'y a qu'un seul tabou, celui de la baisse des pensions. Tout le reste est ouvert à discussion et évolution. Ainsi le financement du système. En écho aux propositions du gouvernement qui entend intégrer dans le champ de la réforme des retraites "la mise en place d'une contribution supplémentaire de solidarité sur les hauts revenus et les revenus du capital", Xavier Bertrand prône une "cotisation retraite particulière sur les hauts revenus". Mais interrogé sur la définition d'un haut revenu, le patron de l'UMP botte en touche : rien n'a encore été décidé, c'est au gouvernement de proposer. "Je sais déjà ce que je ne veux pas : que les classes moyennes supérieures soient concernées."(lepoint)
L'UMP pour un report de l'âge légal de départ à la retraite
Le parti présidentiel propose aussi que les hauts revenus et le capital soient mis à contribution pour le financement des retraites, une piste déjà évoquée par le gouvernement, et plaide pour une généralisation des dispositifs d'épargne retraite. Xavier Bertrand, son secrétaire général, a avancé ces propositions devant une convention nationale de l'UMP réunie à deux jours d'une journée de mobilisation syndicale au niveau national où la défense des retraites figurera en bonne place.Le ministre du Travail, Eric Woerth, a réaffirmé à cette occasion que le gouvernement n'avait rien décidé et était toujours en phase de concertation en vue d'une présentation de son projet à la mi-juin. Plusieurs articles de presse publiés en plein week-end de la Pentecôte indiquent cependant clairement qu'il a déjà tranché en faveur d'un relèvement de l'âge légal, actuellement de 60 ans, et d'un allongement de la durée de cotisations. Ces deux solutions, et plus particulièrement la première, sont rejetées par avance par les syndicats et l'opposition socialiste.(reuters)