L'Albanie a obtenu le feu vert "de principe" de la présidence tchèque de l'Union européenne, qui couvre le premier semestre de l'année, pour déposer sa candidature d'ici à la fin juin, mais aucune date n'a été encore fixée, a précisé le Premier ministre, lors d'un entretien avec l'AFP tenu en français.
"On s'est mis d'accord (pour) présenter la demande", a ajouté M. Berisha. En présentant la candidature de son pays à l'Union, le Premier ministre a bien évidemment en vue les élections législatives du 28 juin, souhaitant se prévaloir de cette initiative devant les Albanais.
Le commissaire européen à l'Elargissement, Olli Rehn, a souligné récemment devant plusieurs médias albanais que la bonne tenue de ces élections, conformément aux critères européens, était pour Bruxelles essentielle et prioritaire, avant que l'Albanie aille de l'avant dans ses perspectives européennes, autrement dit un dépôt de candidature.
Les élections en Albanie depuis la chute du communisme, au début des années 90, ont donné lieu chaque fois à de multiples constestations et incidents entre les formations rivales. L'Albanie vient toutefois de se doter d'une nouvelle loi électorale devant permettre d'éviter diverses fraudes. Plusieurs Etats membres de l'Union voient avec réticence le dépôt de nouvelles candidatures à l'UE, alors que la crise institutionnelle de l'Union européenne, avec la ratification en cours du traité de Lisbonne, suspendue notamment au référendum irlandais, n'est toujours pas résolue.
Un dépôt de candidature n'est en outre qu'un premier pas vers l'obtention du statut de candidat, qui peut se faire attendre des lustres et qui nécessite de toutes façons l'accord des 27 Etats membres de l'Union.
L'opposition albanaise de gauche s'est emparée de cet argument en préconisant un dépôt de candidature plutôt après les élections législatives. Un tel dépôt risque sinon, selon elle, de rester lettre morte pendant longtemps. M. Berisha a admis que la crise actuelle, marquée par l'augmentation du chômage, pouvait "créer un sentiment de réticence" chez les Européens.
Un ralentissement de l'élan de l'élargissement "risque de démotiver l'opinion publique" qui est favorable en Albanie à une majorité écrasante à l'UE, a souligné le Premier ministre, à l'adresse des Etats membres de l'Union. Il a exprimé l'espoir que les 27 sauront apprécier "nos efforts" notamment en matière de lutte contre la corruption et la criminalité organisée.
En 2005, "ce pays était dominé par la criminalité organisée. Des villes, des villages, des districts entiers étaient une sorte de protectorat du crime organisé. Celui-ci contrôlait les douanes, les passages de frontières, les ports", a-t-il souligné. Aujourd'hui, plus d'un millier de criminels, qui se cachaient "pas seulement en Albanie (...) mais aussi dans les hôtels à cinq étoiles dans les métropoles européennes", ont été traduits en justice, a ajouté M. Berisha en promettant une "tolérance zéro" contre le crime organisé.
M. Berisha s'est enfin vivement félicité de la prochaine adhésion de son pays à l'Otan, en avril, la qualifiant de "plus grand événement pour mon pays après l'indépendance" de l'empire ottoman, en 1912.
"C'est un rêve qui devient réalité", a ajouté le Premier ministre en assurant que son pays était "ouvert" à tout ce que pourrait lui demander l'Alliance atlantique.
Source: Yahoo News
"On s'est mis d'accord (pour) présenter la demande", a ajouté M. Berisha. En présentant la candidature de son pays à l'Union, le Premier ministre a bien évidemment en vue les élections législatives du 28 juin, souhaitant se prévaloir de cette initiative devant les Albanais.
Le commissaire européen à l'Elargissement, Olli Rehn, a souligné récemment devant plusieurs médias albanais que la bonne tenue de ces élections, conformément aux critères européens, était pour Bruxelles essentielle et prioritaire, avant que l'Albanie aille de l'avant dans ses perspectives européennes, autrement dit un dépôt de candidature.
Les élections en Albanie depuis la chute du communisme, au début des années 90, ont donné lieu chaque fois à de multiples constestations et incidents entre les formations rivales. L'Albanie vient toutefois de se doter d'une nouvelle loi électorale devant permettre d'éviter diverses fraudes. Plusieurs Etats membres de l'Union voient avec réticence le dépôt de nouvelles candidatures à l'UE, alors que la crise institutionnelle de l'Union européenne, avec la ratification en cours du traité de Lisbonne, suspendue notamment au référendum irlandais, n'est toujours pas résolue.
Un dépôt de candidature n'est en outre qu'un premier pas vers l'obtention du statut de candidat, qui peut se faire attendre des lustres et qui nécessite de toutes façons l'accord des 27 Etats membres de l'Union.
L'opposition albanaise de gauche s'est emparée de cet argument en préconisant un dépôt de candidature plutôt après les élections législatives. Un tel dépôt risque sinon, selon elle, de rester lettre morte pendant longtemps. M. Berisha a admis que la crise actuelle, marquée par l'augmentation du chômage, pouvait "créer un sentiment de réticence" chez les Européens.
Un ralentissement de l'élan de l'élargissement "risque de démotiver l'opinion publique" qui est favorable en Albanie à une majorité écrasante à l'UE, a souligné le Premier ministre, à l'adresse des Etats membres de l'Union. Il a exprimé l'espoir que les 27 sauront apprécier "nos efforts" notamment en matière de lutte contre la corruption et la criminalité organisée.
En 2005, "ce pays était dominé par la criminalité organisée. Des villes, des villages, des districts entiers étaient une sorte de protectorat du crime organisé. Celui-ci contrôlait les douanes, les passages de frontières, les ports", a-t-il souligné. Aujourd'hui, plus d'un millier de criminels, qui se cachaient "pas seulement en Albanie (...) mais aussi dans les hôtels à cinq étoiles dans les métropoles européennes", ont été traduits en justice, a ajouté M. Berisha en promettant une "tolérance zéro" contre le crime organisé.
M. Berisha s'est enfin vivement félicité de la prochaine adhésion de son pays à l'Otan, en avril, la qualifiant de "plus grand événement pour mon pays après l'indépendance" de l'empire ottoman, en 1912.
"C'est un rêve qui devient réalité", a ajouté le Premier ministre en assurant que son pays était "ouvert" à tout ce que pourrait lui demander l'Alliance atlantique.
Source: Yahoo News