"Txeroki", 35 ans, présenté par les autorités espagnoles comme le dirigeant de l'ensemble de l'organisation séparatiste basque, est mis en examen notamment pour "direction d'une association à visée terroriste", un crime passible de vingt années de réclusion criminelle, et a été écroué, selon la même source.
Il est également poursuivi pour "recel en bande organisée de vol en bande organisée", "recel de faux", "détention et transports de produits rentrant dans la fabrication d'engins explosifs" et "recel de vol d'armes", le tout en bande organisée et en relation avec une entreprise terroriste, dans le dossier de Capbreton, a-t-on indiqué de source judiciaire. La justice ne disposant pas pour l'instant de preuves que "Txeroki" est le tireur, la juge Laurence Le Vert ne l'a pas mis en examen pour assassinats dans ce dossier.
Le 9 décembre dernier, deux membres présumés de l'ETA, Asier Bengoa Lopez et Saioa Sanchez ont déjà été mis en examen pour le meurtre le 1er décembre 2007 des deux gardes civils qui effectuaient des surveillances avec leurs collègues français des Renseignements Généraux. Ils ont été abattus par deux hommes et une femme alors qu'ils quittaient le centre commercial de la station balnéaire de Capbreton.
Par ailleurs, le parquet de Paris a ouvert jeudi soir une information judiciaire pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste" et "direction d'une association à visée terroriste". "Txeroki" a également été mis en examen dans ce dossier, selon la même source.
Leire Lopez, la femme arrêtée lundi en sa compagnie à Cauterets (Hautes-Pyrénées), et présentée comme sa compagne, a été mise en examen pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste" dans ce deuxième dossier et écrouée, a-t-on ajouté de même source.
Le ministre de l'Intérieur espagnol a déclaré mercredi sur la radio Cadena Ser que "Txeroki" était en réalité le numéro un de l'organisation séparatiste et qu'il décidait aussi bien de la stratégie générale que des attentats. Craignant des représailles de l'ETA, les forces de l'ordre espagnoles sont en état d'alerte maximale, a ajouté Alfredo Perez Rubalcaba.
Les autorités espagnoles ont décrit Aspiazu comme l'homme le plus recherché de l'organisation, et un symbole d'une nouvelle génération d'etarra, jeunes et extrêmement violents, peu enclin à la négociation, et avec peu ou pas de fond idéologique, contrairement à leurs aînés.
ETA a tué plus de 800 personnes depuis la fin des années 1960 pour défendre la cause d'un Etat basque autonome dans le nord de l'Espagne et le sud de la France, avec sa propre langue et sa culture spécifique. Les séparatistes les plus radicaux rappellent qu'ils ont souffert de la répression du gouvernement espagnol.
ETA avait déclaré en mars 2006 un cessez-le-feu permanent, et entamé des négociations avec le gouvernement socialiste de José Luis Zapatero, stoppées nettes par l'attentat contre l'aéroport de Madrid en décembre 2006, qui a fait deux morts.
Aspiazu et son prédécesseur à la tête d'ETA, Javier Lopez Pena, arrêté en mai dernier près de Bordeaux, auraient été opposés dès le départ à ces négociations de paix et Txeroki pourrait avoir commandité l'attentat de Madrid. Si l'on en croit le ministre de l'Intérieur espagnol, "Txeroki a fini par être responsable de tout, l'appareil politique, et le soi-disant appareil militaire. Celui qui a ordonné les assassinats, c'est Txeroki."
Source: Yahoo News
Il est également poursuivi pour "recel en bande organisée de vol en bande organisée", "recel de faux", "détention et transports de produits rentrant dans la fabrication d'engins explosifs" et "recel de vol d'armes", le tout en bande organisée et en relation avec une entreprise terroriste, dans le dossier de Capbreton, a-t-on indiqué de source judiciaire. La justice ne disposant pas pour l'instant de preuves que "Txeroki" est le tireur, la juge Laurence Le Vert ne l'a pas mis en examen pour assassinats dans ce dossier.
Le 9 décembre dernier, deux membres présumés de l'ETA, Asier Bengoa Lopez et Saioa Sanchez ont déjà été mis en examen pour le meurtre le 1er décembre 2007 des deux gardes civils qui effectuaient des surveillances avec leurs collègues français des Renseignements Généraux. Ils ont été abattus par deux hommes et une femme alors qu'ils quittaient le centre commercial de la station balnéaire de Capbreton.
Par ailleurs, le parquet de Paris a ouvert jeudi soir une information judiciaire pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste" et "direction d'une association à visée terroriste". "Txeroki" a également été mis en examen dans ce dossier, selon la même source.
Leire Lopez, la femme arrêtée lundi en sa compagnie à Cauterets (Hautes-Pyrénées), et présentée comme sa compagne, a été mise en examen pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste" dans ce deuxième dossier et écrouée, a-t-on ajouté de même source.
Le ministre de l'Intérieur espagnol a déclaré mercredi sur la radio Cadena Ser que "Txeroki" était en réalité le numéro un de l'organisation séparatiste et qu'il décidait aussi bien de la stratégie générale que des attentats. Craignant des représailles de l'ETA, les forces de l'ordre espagnoles sont en état d'alerte maximale, a ajouté Alfredo Perez Rubalcaba.
Les autorités espagnoles ont décrit Aspiazu comme l'homme le plus recherché de l'organisation, et un symbole d'une nouvelle génération d'etarra, jeunes et extrêmement violents, peu enclin à la négociation, et avec peu ou pas de fond idéologique, contrairement à leurs aînés.
ETA a tué plus de 800 personnes depuis la fin des années 1960 pour défendre la cause d'un Etat basque autonome dans le nord de l'Espagne et le sud de la France, avec sa propre langue et sa culture spécifique. Les séparatistes les plus radicaux rappellent qu'ils ont souffert de la répression du gouvernement espagnol.
ETA avait déclaré en mars 2006 un cessez-le-feu permanent, et entamé des négociations avec le gouvernement socialiste de José Luis Zapatero, stoppées nettes par l'attentat contre l'aéroport de Madrid en décembre 2006, qui a fait deux morts.
Aspiazu et son prédécesseur à la tête d'ETA, Javier Lopez Pena, arrêté en mai dernier près de Bordeaux, auraient été opposés dès le départ à ces négociations de paix et Txeroki pourrait avoir commandité l'attentat de Madrid. Si l'on en croit le ministre de l'Intérieur espagnol, "Txeroki a fini par être responsable de tout, l'appareil politique, et le soi-disant appareil militaire. Celui qui a ordonné les assassinats, c'est Txeroki."
Source: Yahoo News