Les événements se sont précipités cette semaine lorsque les manifestations se sont transformées en opération policière. Aujourd’hui, Redeyef, ville située à près de 60 km de Gafsa et point de départ des premières révoltes, est revenue au calme. Ses habitants sont surtout soulagés, après que les 14 personnes arrêtées mercredi pour « troubles sur la voie publique et de dégradation de biens d’autrui » ont été relâchées. Restait le sort des huit personnes mises en garde à vue. Elles ont finalement été relaxées jeudi soir après avoir été déférées devant le parquet. Parmi elles, figurent l’un des responsables syndicaux, Adnane Hajji. Selon un communiqué du Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT), le porte parole du mouvement de protestation populaire des familles des miniers a particulièrement été mis à mal, car il souffre d’une insuffisance rénale.
Cette semaine a été mouvementée. Cependant, la révolte sociale gronde depuis quatre mois déjà dans le bassin minier de Gafsa. Tout a commencé le 5 janvier dernier lors de la publication des résultats du concours d’entrée organisé par la Compagnie de phosphate de Gafsa, le principal employeur de la région. Les résultats étaient « entachés de fraudes évidentes, de favoritisme et de népotisme », indiquent plusieurs communiqués de presse des associations de travailleurs et de défense des droits de l’homme...
Lire la suite : http://www.afrik.com/article14081.html
Cette semaine a été mouvementée. Cependant, la révolte sociale gronde depuis quatre mois déjà dans le bassin minier de Gafsa. Tout a commencé le 5 janvier dernier lors de la publication des résultats du concours d’entrée organisé par la Compagnie de phosphate de Gafsa, le principal employeur de la région. Les résultats étaient « entachés de fraudes évidentes, de favoritisme et de népotisme », indiquent plusieurs communiqués de presse des associations de travailleurs et de défense des droits de l’homme...
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